Pour un sourire- Aynet- Yaoi

l'obscurité folle

Bon... Jour !
sous la demande de sankarea1605 qui va me fouetter si je publie pas, comme je suis contente, je publie ce chapitre. C'est la dernière fois que je t'embête, ma correctrice d'amuur Chocolativoire en te mentionnant >w<

Oubliez pas que ce chapitre et déprimant, donc voilà ><
Bonne lectuuure :)

*PDV Azenet*

Je me réveille, une sensation désagréable dans tout le corps. Une douleur atroce me parcourt le bras. Je saisis mon portable: 15h43...
Mon poignet. Oh... Des traces fines et rouges ont étés laissées hier. 3 petites traces douloureuses. Personne n'est venu me voir. J'entends Zerator rire en bas. Ils ont de la chance eux...Ils sont heureux. Mais ce que j'entends après me fais plus de peine encore. Les larmes se mettent de nouveau à couler, ma gorge se noue.

"Aypieeeerre, mon bichooooon"
Puis un éclat de rire.
Ils n'ont pas le droit, pas le droit de me faire mal comme ça... Je me retrouve vite dans l'incapacité de dire quoi que ce soit. J'ai mal... tellement mal. J'ai envie de crier, de frapper, mais je ne peux pas, tout le monde va s'en rendre compte, et moi... Je veux pas. Je ne veux pas rendre triste tout le monde.

Je suis... je suis faible...

Un torrent de larmes dévale mon visage. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai de moins que lui ? Je suis si nul que ça ? Je me détestes... tellement. Un rire jaune me prend.

Peut-être que je deviens fou, je m'en fous, et sur ce, j'attrape mon arme.
Et de une, pour la colère,
Et de deux, pour la passion,
Et de trois, pour la tristesse,
Et de quatre, parce que je me déteste.
7... Je me sens tellement mieux quand je sens glisser cette lame contre ma peau, rougissant la blancheur de mes poignets.

Je ne suis plus rien. Je n'ai de toutes les façons jamais été qui que ce soit. Souls, Nems, Bill, Fuka, Aypierre, Unster, Harry, Zera... Tout le monde, oubliez-moi...

Ils sont nombreux, ils seront tristes... Ils ne veulent pas...

Mais Ta g*eule ! Ferme-la ! On a dit qu'on ne voulait pas de faibles !

Un sourire de pitié étire mes lèvres. Voilà que je commence à me parler à moi-même maintenant. Ça me fait une belle jambe.

Soudain, une horrible douleur au crâne me prend. Je sens que ma tête tourne, je bascule et me retrouve de nouveau contre ce sol que je déteste. Des fois, je me dis que j'aurais préféré qu'il n'ait jamais été là, pour me soutenir, j'aurais préféré marcher dans le vide, ou ne pas marcher tout cour.

Pff... Je suis tellement faible... Je ne vaux rien. Je suis un moins que rien, même pas capable d'être aimé.

Au fond de moi, je le sais. C'est pas ce que je suis. Je sais qu'il y a des gens qui m'aiment... Mais je cherche à me convaincre, je veux aller mal, je veux qu'on me plaigne, mais en même temps, j'ai honte... Honte de ce que je suis... Je le sais, je cherche à me rendre courageux, comme si la douleur allait s'effacer par la douleur.

Je ne veux pas m'écouter. Pourquoi je me pose des questions comme ça ? Je me relève, mais un dernier vertige me prends, me ramenant lourdement sur le sol. Je ferme mes yeux et laisse de lourdes larmes s'enfuir.

À l'aide... Je ne veux être ce que je suis... Aidez-moi...