NUMÉRO INCONNU TOME 4 [HS] - TERMINÉ

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/ Posez moi des questions pour le F.A.Q sur les tomes ou sur moi. Bisous. \

RU, Londres
16 octobre 2022
16h33

- Alors, tu fais quoi ici ?

- Et bien, je chasse un tigre.

- Ton humour n'a pas du tout changer.

- Toi non plus tu n'as pas changé.           

Il dégage toujours au temps de charme. Cet un homme 100% classe. J'aurai du rester avec lui à cette époque de ma vie. Je regrette légèrement.

Un serveur arrive sur la terrasse est nous distribut nos boisons avec une amabilité plutôt surprenante. On le remercie.

- Tu travailles donc dans l'entreprise d'Harry ?

- Oui malheureusement.

Il rigole. Son rire m'avait manqué.

- Bref ! Je bois une gorgé. Parlons de toi, tu deviens quoi ?

- Et bien, je suis en quelque sorte devenu artiste.

- C'est vrai que à l'époque, tu aimais beaucoup dessiner.

- Tu t'en souviens ?

- Bien sur que oui, tu adorais me dessiner.

Nous rigolons ensemble.

- Tu n'as pas tord.

- Ça me manque, ai-je dis en regardant par la fenêtre.

- De ? demande t-il en apportant sa tasse à ses lèvres pulpeuses.

- L'époque où nous étions encore jeune et con.

- Nous sommes toujours jeune.

- Tu te souviens quand tu m'avais emmener au restaurant italien ?

- Bien sûr que oui ! Il rigole. Tu avais pleins de sauce autour de la bouche.

- Oui.

Je rigole.

- J'ai l'impression d'avoir gâché mon adolescence.

- Arrêtes de remuer le passé.

Je souris vaguement.

- Une partie inachevé du passé m'a retrouvé.

Avant qu'il ne continue cette conversation, je la bascule vers un autre sujet.

- Et, tu es toujours avec Gigi ?

- Non.

- Désolé.

- Ce n'est pas très grave. Il sourit. Je commence à avoir l'habitude des femmes qui m'abandonnent.

Il essaye de me faire passer un message là ?

Ses yeux caramels ne font que me dévisager c'est plutôt déstabilisant.

- Arrêtes de me violer du regard.

- Désolé Aly, c'est juste que tu m'as beaucoup manquer.

Après tout ce que je t'ai fait endurer ?

- Tu m'as donner aucune nouvelle durant ces quatre années.

- J'étais occupé.

À étudier.
À réfléchir.
À pleurer.
À oublier.

- Je suis encore désolé pour toutes ces choses qui se sont déroulé dans ta vie.

- C'est du passé maintenant. Je souris. J'ai tout oublier.

- J'admire ta force.

J'attrape ma tasse pour boire des grosses gorgés. J'ai la gorge complètement sec à force de remuer le passé que je me suis tant efforcé à enterrer.

Je n'aime pas parler du passé mais il est toujours là, à me traquer au aguet.

- Et, j'ai vue ça. Il boit une gorgée de sa boisson. Tu ne m'as même pas contacter une seule fois.

- Désolé.

- Si, tu es désolé payes moi un dîner un autre jour.

- D'accord.

De ses doigts, il extirpe un objets noir de sa veste en cuire.

- Tiens mon numéro, dit-il en me tendant une petite carte.

Je l'attrape.

- C'est du sérieux tout ça, Monsieur Malik.

- Je ne fais jamais les choses à moitié.

Rien n'a changé, nous parlons comme avant sans aucune difficulté.

- Cela m'a fait plaisir de te revoir Aly.

- Moi aussi.

- Mais le travail m'appelle. Il se lève. Je dois y aller.

- À la prochaine.

- À plus.

Avant de partir, il règle l'édition tels un gentleman. Il est toujours aussi gentil. Un sourire s'affiche sur mon visage.
Il sait au moins passer quelque de bien durant ma journée qui me semble interminable.

Je respire à plein poumon cet air londonien avant de m'éclipser pour rentrer dans mon petit cocon chaleureux qui n'attend plus que moi. Au même moment mon téléphone se met à sonner.

Madame Tyler ?

Que me veut-elle ?

Je souffle.

Je répond :

- Allô ?

- Mademoiselle Benson.

- Oui, Madame Tyler ?

- Je pense qu'il y a une inondation chez vous car de l'eau s'écoule dans mon salon.

- Ho mon Dieu ! J'arrive.

Je raccroche brusquement.

- C'est quoi ce bordel, ai-je crié en claquant bruyamment mon cellulaire contre la table.

Tout les regards se convergent vers moi. Je me frotte la tête avec mes mains, le visage complètement crispé.

- Quel journée de merde.

Après cet phrase des moins poétique, je m'élance vers chez moi à vive à lure.