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RU, Londres
2 décembre.
19h51

De Maé : Ça va ?

À Maé : Étrangement, tu m'envoies toujours un message quand j'ai le cafard.

De Maé : Laisse moi deviner.

De Maé : Harry.

À Maé : Perpicasse.

De Maé : Alors, il a fait quoi cet fois si, ce petit con ?

À Maé : Il a dit des choses atroces. Bien que ça ne change pas de d'habitude.

De Maé : Comme ?

À Maé : Je site : "Je la hais ce n'est qu'une putain de salope comme les autres."

De Maé : Ne l'écoute pas, il est con.

À Maé : Je sais.

À Maé : Je sais aussi que ça ne devrai pas me toucher.

De Maé : Mais ça t'as touché car tu l'aimes toujours.

À Maé : Non, je ne l'aime pas.

De Maé : Tu te mens à toi même.

À Maé : Je te dis que que non !

De Maé : Très bien. Si tu le dis.

À Maé : C'est juste que je ne peux m'empêcher de le haïr.

De Maé : Peut-être que tu le hais car tu ne peux t'empêcher de l'aimer après tout ce qu'il t'a fait subir.

À Maé : Sans doute.

De Maé : Pour une fois que tu ne me contredis pas. (:

À Maé : C'est mon smiley !

De Maé : Tu as un brevet pour le prouver ?

À Maé : Oh !

De Maé : Quoi ?

À Maé : J'ai déjà eu ce genre de conversation avec Harry.

De Maé : Maintenant tu vas me dire que je te fais penser à ce pauvre type ?

À Maé : Désolé mais oui.

De Maé : En faite t'es omnibuler par lui !

À Maé : Pourquoi tu dis ça ?

De Maé : Tu me parles sans arrêt de lui.

À Maé : J'ai un problème avec lui.

De Maé : Tu devrais le régler alors.

À Maé : Ce n'est pas aussi facile.

La sonnet de chez moi retentis au même moment que j'en vois mon message à Maé. Je pose alors mon cellulaire sur mon lit pour me diriger vers la sortie. J'espère que ce n'est pas Harry. Je soupire puis ouvre la porte.

- Bonjour. Mademoiselle Benson ?

Mes sourcils se froncent. Je ne peux qu'être surprise à vrai dire. Un jeune homme se dresse devant moi avec un énorme bouquet de rose dans les mains. Quand je vous dis énorme, c'est vraiment énorme. Les fleurs cachent la moitié du visage du livreur.

- Oui ?

- Vous avez de la chance, dit-il en posant le bouquet dans mes mains. J'ai besoin de votre signature.

J'acquiesce, puis pars poser le bouquet de fleure à l'intérieur dans un vase pour ensuite revenir signer. Une fois cela fait, je ferme la porte à double tour.

Je m'avance vers les roses pour les admirer et les sentir. Elles sont vraiment belle. Quand soudain une carte blanche m'interpelle. Je l'extirpe. Mes yeux s'écarquille quand je lis le mot.

<< Je te demande pardon. Excuse moi, je ne voulais pas te faire de mal. - Harry >>

Immédiatement, sans avoir même pris le temps de réfléchir à deux secondes. Le bouquet de rose atterrit directement dans la poubelle immaculée d'ordure.

Je tourne les talons pour me diriger dans mon lit. J'attrape mon cellulaire pour continuer la conversation avec Maé.

À Maé : Tu ne devineras jamais ce qu'il vient de se produire sur le seuil de ma porte.

De Maé : Harry était devant ta porte te suppliant de le pardonner !

À Maé : Presque !

À Maé : Il m'a envoyé un bouquet de fleur avec un petit mot.

De Maé : Et tu en as fait quoi ?

À Maé : Il a rejoint ses amis les ordures. (:

De Maé : Tu as bien fait, poulette !

NUMÉRO INCONNU TOME 4 [HS] - TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant