NUMÉRO INCONNU TOME 4 [HS] - TERMINÉ

8

RU, Londres
18 octobre 2022
8h21

Sortant enfin de l'ascenseur bondé de monde je me dirige vers mon bureau. Après quelques pas de marche, je me remarque très rapidement que toutes mes affaires sont à l'extérieur dans des cartons.

Mes sourcils ne peuvent s'empêcher de se froncer automatiquement.

- Qui a touché à mes affaires ? ai-je à moitié crier.

Je me retourne vers quelques collègues se trouvant à l'étage me regardant comme si je venais d'une autre planète.

- C'est moi.

Un blonde me regardant de haut sort de mon bureau.

- Je peux savoir qui vous êtes pour toucher aux affaires d'autrui ?

- Pour la nouvelle commerçante internationale cosmétique, dit-elle d'un ton agaçant.

- Je pense que vous faite largement erreur.

Ses yeux me dévisagent de la tête aux pieds, sortant à la fin de son analyse un petit rire agaçant de ses lèvres tartiné de gloss rose bonbon.

- Tu es Alyson Benson ?

- Oui et alors ?

- Alors tu es ma secrétaire. Elle sourit faussement. Enchanté Stella Maxwell.

- Vous rigolez j'espère ? m'énerve-je.

- J'ai l'air de rigoler ? demande t-elle sérieusement.

Je ne répond rien exaspérer par son comportant de potiche.

- Très bien ! Alors ranges moi ton vacarme, dit-elle en pointant mes affaires. Et après tu iras me chercher un mocha cookie crumble.

Elle se retourne puis me laisse entre mes bibelots. Calme Aly.

Je soupire puis attrape mes deux cartons pour les posées sur un simple bureau juste à côté de l'ancienne pièce où je travaillais.

Je ne comprend pas très bien. Pourquoi je me retrouve secrétaire d'une catin sans cervelle ? Cela m'énerve vraiment.

Le téléphone noir de mon bureau se met à sonner, je décroche accompagné d'une ravisante grimace de désespérer.

- Tu as cinq minutes pour aller me chercher un mocha cookie crumble.

Tout de suite âpres un grand silence de mort. Je raccroche violemment le téléphone.

J'arrive toute essoufflée dans le grand building. Je regarde ma montre, puis avale ma salive.

- Je suis en retard, ai-je marmonnais.

- Étrangement cela ne m'étonnes pas de toi.

Je me retourne vers cette individu avec une pulsion d'adrénaline qui m'envahit entièrement. La gobelet en plastique s'écrase légèrement dans ma main face à l'énervement qui bouillonne à l'intérieur de moi même.

- C'est à cause de toi tout ça ?

- On récolte toujours ce que l'on sème. Bébé, se moque t-il.

Tout le contenant du liquide de la boisson se retrouve en train de dégouliner sur le visage du PDG jusqu'à ses chaussures de marques.

- Tu as raisons Harry Edward Styles, on récolte toujours ce que l'on sème la preuve en directe.

Il essuie d'un geste vif  le liquide dégoulinant salement sur sa face . Ses yeux me regardent avec noirceur, d'un mouvement directe il arrête ses gardes du corps qui étaient près à me sauter déçu comme des chiens enrager.

- Tu n'aurais jamais du faire ça.

- Pourquoi, tu te comportes comme ça avec moi ?

- C'est comme ça, répond t-il agacer.

- C'est moi qui devrait être ignoble avec toi.

Il soupire tout en roulant des yeux.

- Tu n'avais pas le droit de partir car j'avais besoin de toi !

- Besoin de moi pour te faire souffrir ? s'énerve t-il.

Nos yeux sont toujours en pleine confrontation.

- Tu m'avais pourtant promis que tu ne partirai jamais.

- Et tu m'as cru ? demande t-il d'un ton hautain.

- Vas crever !

Avec mon épaule, je le bouscule pour me libérer de cette conversation abominable. Connard.