NUMÉRO INCONNU TOME 4 [HS] - TERMINÉ

47

2 mai 2023
RU, Londres
18h37

Les journées passent de plus en plus vite. Je ne vois pas le temps s'écouler, j'aimerai sincèrement que ces écoulements s'arrêtent une bonnes fois pour toute. Et là seule façon d'y remédier pour moi serait de courir vers les bras de la mort. Non. Ne pense pas à ça, Aly. Ne devient pas comme ton père et encore moins faire ça pour se sale type d'Harry. Je secoue vivement la tête pour balayer cette idée malsaine puis rentre dans le hall de mon immeuble.

J'ouvre ma boîte au lettre et prend tout ce qu'elle y contient, je regarde quelques enveloppes avant de monter dans l'ascenseur. Une fois sorti de celui - ci, j'enserre les clefs dans la serrure de ma porte et entre. J'aime mon appartement malgré sa petite taille ça fait son charme, c'est tout à fait pour cela que je l'ai acheté. Je dépose tout mes décombres sur la bar avant d'aller au toilette qui m'appelle à chaque fois que je dépasse la porte d'entrée de mon appartement.

Entrain de faire mes besoins comme tout être vivent, la sonnerie de chez moi retentit au même moment. Mon visage se décompose de frustration, pourquoi on sonne à ce moment précis au juste ? Pour me faire chier. Très drôle, Aly. Je soupire puis tire la chasse d'eau. Je passe par le robinet avant d'ouvrir la porte le pas ramollit.

- COPINE, me saute une femme au coup.

- Vanessa ? dis - je étonné.

- Oui, c'est bien moi ! rigole t-elle en arrêtant son étreinte.

- Mais, tu fais quoi ici ? demande - je en la suivant du regard.

- Je savais que tu allais me poser cette question, saute - elle sur le sofa.

Je ferme la porte après son passage. Les bras croissaient sur ma poitrine, je l'analyse de la tête au pied pour voir ce qu'il ne va pas, En tout cas elle n'a pas du tout changer, elle est toujours aussi époustouflante physiquement. À part la couleur de ses cheveux qui sont de nouveau devenu à sa couleur naturel qui est le noir, je la préfère comme ça.

- Ça ne va plus avec "l'homme de ta vie" ? insiste - je bien sûr les derniers mots de ma phrase.

- Non.

- Tu veux boire quelque chose ? me dirige - je vers la cuisine.

- Une bière, s'il te plaît.

J'en attrape une dans le frigo et la décapsule tout en fessant attention à ne pas en mettre par tout pour éviter de ne pas nettoyer par la suite.

- Il sait passé quoi exactement ? donne - je la boisson.

- Je l'ai vu culbuter une autre femme sur note lit conjugale  quand je suis rentré plutôt que prévu du travail, termine t-elle par boire une longue gorgée.

- Il n'a pas froid aux yeux ce mec en pensant que tu as quitté l'Angleterre pour lui mais quel connard, me révolte - je.

- C'est pour ça que j'ai demandé le divorce avant de partir.

- Tu as bien fait, la félicite - je.

- Je vais lui faire la misère, ricane la brune.

Je rigole à mon tour face à son franc parler. Tout en ayant toujours cette légère peine à son égaré car elle l'aimait vraiment. Même si elle ne le montre pas, je sais très bien quand ce moment même elle se force d'aller bien et de faire comme si cela ne l'a touchée guerre. Je lui envie cette force.