NUMÉRO INCONNU TOME 4 [HS] - TERMINÉ

10

RU, Londres
22 octobre 2022
8h11

Courant à tout vitesse dans les rues de Londres avec des dizaines de café entre les mains j'arrive en fin dans le grand building où je travail.

Je me précipite dès lors à l'intérieur me retrouvant comme à mon habitude compresser dans l'ascenseur où des mauvaises odeurs se divulguent tels que la transpiration et le parfum à en donner la nausée.

Une fois arrivé à mon étage je me dégage tant bien que mal de cette foule laissant couler quelques goutes du liquide brûlant sur le dos de ma main.

- Aïe.

- Tu veux de l'aide ? me demande une voix masculine.

- Non merci Tyler.

Je lui souris puis distribue les cafés à tout mes collèges et bien évidement à ma superbe et incroyable supérieur que j'adore tant, vous y verrez bien évidement de l'ironie dans tout ça.

- Tu as une minute de retard, siffle la blonde.

- Je suis désolé.

- Je m'en fiche, dit-elle en apportant son gobelet à ses lèvres tout en regardant un dossier.

Une grimace se forme sur son visage.

- C'est dégoûtant, grogne t-elle tout en posant brutalement le gobelet. Tu es vraiment une incapable sans cervelle.

Je ne réagis même pas à son mauvais commentaire car tout les matins c'est le même rituel. Madame n'est jamais satisfaite.

- Ce n'est pas une façon convenable de parler ainsi à ses employés, intervient une personne.

Je me retourne pour voire mon sauveur.

Tyler.

Je lui adresse un léger sourire comme remerciement pour ensuite m'éclipser.

- Alyson ?

- Oui, me retourne-je.

- Tu ne devrais pas continuer à travailler comme ça.

- Tu veux que je fasse quoi ? m'énerve-je. Me prostituer pour gagner ma vie ?

Je regrette très vite ce que je viens de dire. Je suis atroce avec les personnes qui essaye de m'aider.

- Désolé. C'est juste que je suis fatigué en ce moment, panique-je.

- Ce n'est pas grave, Aly. Il me sourit. Viens boire un verre avec nous ce soir pour te détendre.

- Merci d'être aussi compréhensible avec moi.

- Je te comprend avoir une supérieur comme ça,c'est insupportable. Dit-il en grimaçant.

Je rigole.

- Alors disons 20h00 au Figaro.

- D'accord et merci.

Il me sourit puis se retourne pour me laisser seule.

- ALYSON, hurle ma supérieur.

- Oui ? ai-je demander en levant les yeux aux ciels.

- Mets toi au travail ! ordonne t-elle. Il te reste au moins vingt dossiers à finir avant ce soir !

- Oui.

- Et arrêtes avec tes "oui" c'est agaçant.

- Oui, souris-je hypocritement en partant vers mon bureau.