YUMANA : La Fille des UniversTome II.

Chapitre 17: Dimitri

   L'héritier se redressa d'un bond, le visage en sueur, sans comprendre. A ses côtés, Syréna dormait paisiblement. Il se leva et sortit sur le gaillard avant, la nuit était sombre, la houle violente. La bise froide, sécha son front, surpris et étonné il chercha dans les ondes obscures ce qui le dérangeait ! Brutalement, il se retrouva face à un être d'or et de feu, qui Ie dévisageait.

-Qui es-tu ? dit-il d'une voix forte.

-Dimitri mon très cher, ne me reconnais-tu pas ?

-Sorcière, être maléfique ! Que fais-tu ici ?

-Dimitri, mon âme sœur, comment as-tu pu m'oublier ?

-Es-tu Yumana, es-tu celle que tous veulent capturer ?

-Oui, je viens à toi, malgré les interdits et les peurs ! Je viens à toi pour te prévenir.

-Mais de quoi ! Pourquoi ?

- Je me suis effacée de ta mémoire, pour notre paix commune ! Si je le voulais, d'un simple geste je te ferai revivre le peu de ce qui a été nous !

-Ainsi j'avais raison, tu as eu de l'importance pour moi !

-Il y a bien longtemps, quand ton père adoptif et toi êtes venus nous chercher à KaMa.

-Alors tu es celle que les Prophètes et les Sans Noms ont suivis ? Tu es la constellation qui les guidait !

-Effectivement, c'est bien moi, je suis aussi celle que tes associés veulent capturer et détruire pour envahir et piller la Terre du Milieu.

-Que veux-tu, déesse ?

-Te prévenir Dimitri, une part de mon cœur humain t'appartient toujours et je ne voudrai pas que tu sois tué ! Vous allez envahir KaMa, mon royaume, ma terre, et, nous ne vous laisserons pas faire ! Nous sommes nombreux et armés. Nos forces divines et magiques nous protègent, nous ne pouvons pas être vaincus ! Reviens vers nous Dimitri, reviens, ta place est auprès de tes hommes et près de moi.

Les yeux brillants de larmes retenues, Yumana plus belle que jamais, le suppliait. À deux pas de lui, les mains tendues, elle lui ouvrait les bras. Dans un élan il l'enlaça et la douceur de son corps souple, le parfum subtil de ses cheveux l'enivrèrent. Instinctivement il chercha sa bouche et leurs lèvres s'unirent dans un baiser fougueux. Le Chevalier, retrouvait des sensations oubliées, celles des moments où ils avaient été seuls au monde, par la force de leur désir. Ses mains courraient sans vergogne sur le corps offert, il sentait les doigts légers de la jeune femme caresser son dos, se perdre dans ses cheveux. Il l'éloigna de lui, pour mieux la contempler.

-Avons-nous été amants ? demanda-t-il.

-Non, on ne nous en a pas laissé le temps ! Mes devoirs de déesse m'interdisent de perdre ma pureté !

-Et maintenant, pourquoi es-tu là ?

-Parce que la nuit dernière tout a changé, j'ai reçu tous les pouvoirs de l'Univers et de la Terre. Mais surtout...

-Surtout quoi ?

Elle baissa la tête, car qui à part Pierig pourrait aimer ce corps martyrisé ? Puis elle détacha sa robe blanche d'un geste énergique.

-Tiens, regarde ce que tes alliés ont fait de moi !

Dimitri, stupéfait regardait le corps svelte sillonné de longues cicatrices, ses mains et ses pieds n'avaient pas été épargnés, seul son visage d'ange était intact.

-Voilà ce que je suis devenue, les puissances des ténèbres veulent ma mort, mais surtout elles veulent me voir souffrir, sachant que nul ne voudra de moi.

Dimitri la dévisageait muet. Il tendit ses doigts et effleura les bourrelets roses qui quadrillaient sa poitrine ronde et ferme. Ils s'arrêtèrent sur le mamelon rose pâle et lentement caressèrent la pointe érigée.

Le souffle court elle le laissait faire. Dimitri, elle en avait tant rêvé.

Il commença à caresser l'autre mamelon. Elle gémit doucement. Il l'attira dans ses bras et prit sa bouche voracement, les mains viriles exploraient son dos, ses reins. Fou de désir il la bloqua contre le bois du bastingage et sa main droite lui écarta les cuisses, un doigt impudique fouilla sa féminité, brutalement ! Il n'était plus en état de penser. Son envie d'elle, lui faisait perdre la tête. Il ne prit pas garde à ses gémissements de peur et de souffrances. Lui saisissant la main il la posa sur son membre dur, il l'obligea à le déboutonner et appuyant sur sa tête il la força à s'agenouiller ! Effrayée et perdue Yumana pleurait en silence. Il força sa bouche dans un grognement de plaisir, ses doigts la tenant fermement par les cheveux, l'obligèrent à aller et venir. A moitié étouffée, la jeune femme le laissait faire. Pendant un long moment il abusa de sa bouche tendre ; puis Il la releva brutalement.

-Dimitri, non, par pitié ! Pourquoi ?

-Ah déesse, je vais te montrer ce que les hommes font aux femmes et surtout aux femmes comme toi. Te crois-tu donc au-dessus des autres ! Tu n'es qu'une femelle et marquée en plus ! Si tu étais une simple mortelle tu servirais mes hommes, et ils feraient de toi ce qu'ils voudraient ! Mais tu es une créature divine, alors je vais te faire l'honneur de te posséder ; habitué à la sauvagerie de Syrena, sans douceur il pinçait les mamelons rétractés de douleur ! Il la prit sur son épaule et la jeta sur un tas de cordes.

Il l'écartela, l'écrasant de tout son poids, sa bouche et ses doigts la pénétrèrent sans délicatesse. Ses doigts en elle, butèrent sur sa virginité. Il releva la tête et la regarda :

-Une vierge en plus ! Quelle bonne surprise !

Il saisit son sexe en lui relevant les jambes il commença à entrer en elle, d'abord lentement puis, n'en pouvant plus il donna un grand coup de rein et déchira l'hyménée sans ménagement, sans aucune pitié pour ses cris de douleurs, il la prenait sans fin, son plaisir accentué par le sentiment d'avoir violé une déesse vierge. Dans un dernier mouvement il déversa sa semence,  encore dur de désir !

Dimitri, par pitié arrête ! Que t'arrive-t-il !

Il ouvrit les yeux et vit Syréna qui le poussait de toutes ses forces. Mais es-tu devenu fou, pourquoi tant de brutalité ?

-Par les dieux, pardonnes-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris. Un rêve qui a mal tourné. T'aies-je fais mal ma belle ?

-Non, ça va, mais prends garde, je t'ai cru possédé ! Tu n'étais plus toi-même.

Il attira la jeune femme qui partageait sa couche depuis de longs mois contre lui et, tendrement lui fit l'amour.