Peter Parker : La fenêtre

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Tu pousse un long soupir alors que tu vois Peter Parker entrer dans la même salle de colle que toi. Un grognement s'échappe de tes lèvres. Pourquoi fallait-il qu'il soit dans la même salle que toi.... C'est déjà de SA faute si tu étais coincée ici. Dieu que tu haïssait ce gamin.

- Ah M. Parker, fait le surveillant, mettez vous ici à coté de Mlle. (t/n) 

- Euh... Je ne pourrais pas plutôt me mettre seul ?, dit Peter, Plutôt qu'à coté d'elle.... 

Tu lances un regard assassin à Peter qui baisse les yeux. Une sourire satisfait étire tes lèvres alors que tu réalise qu'il s'en veut. 

- Non Parker, vous n'êtes pas en position de négocier. Allez à votre place maintenant ! 

Tu te pousse le plus au bord de ta table, prête à tout pour éviter tout contact avec cet abruti, et plonge le nez dans ton livre de physique. Tu entends Peter se poser à côté de toi, jeter lourdement ses livres et puis plus rien. Grâce à un effort de concentration extrême, tu parviens à lire une page de ton cours mais tu finis par te rendre du regard brûlant de Peter sur toi. Merde quel chieur celui-là. 

- Tu veux bien ne pas me regarder Parker ?, siffles-tu en lui décochant ton regard noir n°2, Tu m'empêche de me concentrer ! 

Vos regards se croisent pendant deux secondes et tu remarque qu'il est plutôt mignon... Attends quoi ? 

- Ah parce que tu peux te concentrer (t/n) ?, te répond-t-il d'un air suffisant. 

Ton pied vient percuter le tibia de Peter, lui arrachant un gémissement de douleur très satisfaisant à tes oreilles. 

- Ferme là Parker... Tu me fatigue. 

Le brun ouvre la bouche pour te balancer une réponse mais une alarme te vrille les tympans. Tu grimaces, tout comme Peter, et bouche tes oreilles en lançant un regard nerveux au surveillant. Les derniers cours étaient finis depuis 30min, ça ne pouvait pas être un exercice d'incendie. 

- AU FEU !, hurle alors le surveillant, PARTEZ ! 

D'un bond il est hors de la salle et fuit, vous abandonnant Peter et toi comme deux ronds de flanc. L'information semble mettre du temps à arriver à vos deux cerveaux puisque vous ne réagissez pas tout de suite. 

- Seigneur...? dis-tu lentement alors que tu as du mal à respirer, On.. Le feu... Peter ? 

Tu as tellement peur que tu agrippe fermement le bras du brun. La sensation de ta poigne semble tirer Peter de son état latent puisqu'il se lève en t'entraînant avec lui. 

- Vient (t/n) !, dit-il en sortant, On ne doit pas rester ici ! Il faut sortir d'.... 

Alors que vous débouchez près de la sortie une vague de chaleur te percute le visage et des reflet orangés dansent sur les murs. Ta respiration devient chaotique et ton coeur s'emballe comme un fou. Tu voudrai hurler et fuir mais tu es comme tétanisée aussi inutile qu'une statue de nain de jardin. 

- P.. Peter.., dis-tu d'une vois hachée et tremblante, Je.. Je ne veux pas... Mourir ! 

Peter se tourne vers toi, un peu perplexe puis en voyant tes yeux écarquillés par la peur, il se radoucit.

- (t/n) je te jure que tu ne mourra pas ici !

Sur ces mots il pivote sur ses talons, attrape ta main et part en courant vers la sortie de secours la plus proche. Étrangement tu ressens du soulagement en sachant que Peter est avec toi, ici, dans cet enfer... La sensation de sa main est réconfortante et semble apaiser ta panique. Après des minutes de course précipitée vous arrivez à l'autre sortie. Un énorme soulagement t'envahis alors que tu t'imagine déjà dehors loin, très loin cette fournaise. Peter lâche ta main, ce qui te procure une sensation désagréable, et essaie d'ouvrir la porte. Pendant quelques secondes la porte semble sur le point de s'ouvrir puis, malgré tous les effort de Peter, elle reste close. 

- Elle... Semble fermée de l'extérieur (t/n)... 

Un frisson te secoue de la tête au pied et tu tangues un peu sur tes pieds.

- Non... Non, tu secoue la tête et secoue frénétiquement la poignée de la porte, OUVRES TOI ! 

Tu t'énerves contre la porte comme une démente, prête à tout pour l'ouvrir, jusqu'à ce que Peter passe un bras autours de ta hanche et tire en arrière. 

- (t/n) !!, il te tourne pour que tu lui fasse face, Calme toi ! J'ai besoin de toi.. Non enfin là maintenant j'ai besoin de toi normalement... Pas en plein crise de panique.. J'ai besoin de ton cerveau ! 

Tu regarde Peter et parviens à te calmer un peu, juste assez ^pour faire marcher ton cerveau convenablement. 

-Okay.. Mais on est bloqué, dis-tu d'une pauvre voix, Sauf... Si on passe par une fenêtre !

Soudain ton esprit est traversé pour une idée de génie, à la Tony Stark comme aurait dit Peter. 

- Les fenêtres Peter !!, tu serres son bras et le tire vers une salle de classe. 

- Euh oui... C'est utile pour voir dehors tout ça.... 

Tu prends une chaise en main et indique à Peter de reculer. 

- idiot !, dis-tu, Les fenêtre sont en verre sécurisé et elles sont spécialement faite pour ce briser aisément... si on frappe au bon endroit !

Tu lève la chaise au dessus de toi, et avec toute force, tu la fracasse contre la vitre. Le choc t'envoie sur les fesses mais tu vois avec satisfaction des fissures apparaître. Peter se baisse vers toi, les yeux plein d'inquiétude. 

- (t/n) !! Tu vas bien ? 

Te le repousse d'une main et te redresse. 

- Encore une fois !, cries-tu sous l'effet de l'adrénaline, Même point d'impact !! 

- D'accord mais cette fois, dit le brun en prenant une chaise, C'est moi qui fait le mec viril ! 

Avec une force incroyable, que tu ne connaissais pas à Peter, il balance la chaise sur la vitre qui se brise en morceau.  Un cris de joie échappe de tes lèvres et tu saute dans les bras de Peter avant de passer par dessus les débris et courir loin du bâtiment. Tu es rapidement rejointe par Peter et vous regardez ensemble le lycée fumer. 

- Je.. Je..., tu tangues sur tes pieds alors que le monde semble tourner, Merde... 

Avant que tu ne tombe sur le sol, tu sens des bras t'attraper et te soutenir. 

- (t/n).. Tient le coup.. J'entends les pompiers !, la voix de Peter est douce, Allez reste avec moi. 

Tu souris à Peter et essaye de rester concentrée sur lui. 

- Je te déteste pas tellement que ça..., marmonnes-tu, Merci d'être resté... 

Le sourire de Peter te réchauffe fortement les joues.

- De rien (t/n)... Et le coup de la fenêtre... super idée vraiment ! 

- tu me dois un repas Parker.. , dis-tu d'une voix pâteuse, Un café 

Le monde devient noir et les derniers mots que tu parviens à attendre sont :

- Autant de café que tu voudra (t/n).  

Imagines Avengers ( Français)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant