EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelle

Chapitre 4 ou la cruelle réalité

Chapitre 4 :

   Nry s'approcha de son grappin et se pencha pour regarder le sol une dizaine de mètres plus bas. Allions nous passer par là ? Je craignais de ne pas avoir les capacités physiques que cela nécessitaient.
Il me lança un regard avant de retirer son foulard, la moitié inférieur de son visage m'apparu. Il avait la mâchoire carré légèrement ombré par un début de barbe, mais ces détails ne m'apprenait rien de nouveau sur lui. Espérais je une cicatrice qui aurait plus le permettre de l'identifier ? Il n'aurait pas retirer son foulard si c'était le cas.
Il s'approcha et me l'attacha autour de la tête, je poussais un cri de protestation quand des cheveux coincés dans le noeud m'informèrent de leurs existences en tant qu'individus sensibles.
Le foulard se positionna sous les yeux, cachant parfaitement la plupart de mes traits. J'inspirais une odeur masculine que me plut sans pouvoir en nommer les nuances.

- Votre portrait est connu et vous faire reconnaître est bien la dernière chose dont nous ayons besoin. Arriverez vous à descendre seule ou dois je vous porter ?

   Je regardais par dessus la barrière de protection, avec la nuit noir les arbres n'étaient même pas visible.

- Je... Euh... Peut être en plein jour, tentais je bravement.
C'était embarrassant mais je ne devais pas avoir les bras assez fort pour supporter mon poids.

- Je comprends, approchez.

   Un peu confuse j'obéis. Trop rapide pour que je puisse réagir il se pencha et m'attrapa les cuisses puis il me fit basculer sur son épaule. Je retins de justesse un cri de surprise. Il enjamba la barrière et descendit en n'utilisant que ses jambes et une main.

   Je ne pu ouvrir la bouche de toute la descente. Quand nous fûmes au sol et qu'il me lâcha je vacillais avant de m'adosser à un arbre.

   Il barra ses lèvres d'un doigt et m'indiqua un cheval noir qui nous attendait. Il l'enfourcha puis me tendit la main.

- Je ne suis pas monter à cheval depuis dix ans.

- Cela ne s'oubli pas, dépêchez.

   Je lui donnais la main et il me tira contre lui.

   C'était étrange d'être assise devant lui, ses bras qui tenait les rênes des deux cotés il lança silencieusement son étalon dans un trot soutenu.

- Veuillez tenir vous cheveux si vous ne voulez pas que je nous face percuter un arbre.

   J'attrapais mes cheveux d'une main car je ne pouvais pas lâcher le crin du cheval tellement la vitesse du cheval m'effrayait. Maintenant qu'il galopait, je ne voyais pas la forêt défiler.

   A distance nous longions la muraille du palais malgré les conditions j'étais si excitée par cette sortie, je n'oubliais pas que je venais stupidement de quitter la sécurité du château avec un opposant de mon père mais j'avais le sentiment qu'il ne me ferrait pas de mal.
Il ralenti quand je vis les murs de pierre du château être remplacés par ceux de la ville, les maisons étaient grandes et joliment décorées.
J'admirais les bâtisses quand une muraille sépara ce que je venais de voir avec le reste de la ville. Je n'étais pas au courant, la ville était séparée en deux, pourquoi ce besoin ? Je savais que des nobles et les plus riches bourgeois vivaient aux abords du château mais de là à être séparée du reste du peuple par une murailles, gardée en plus !
Nry s'approcha d'une porte assez haute pour que l'on entre dans la ville sans descendre de son cheval, un homme assit devant nous salua d'un signe de tête.
Nous vîmes avec le clair de lune mais aussi quelques torches devant les établissements encore ouvert que les longues avenues étaient bordées d'étroites maisons décrépies. Les rues étaient sale et encombrées de monticule, je fus surprise d'en voir un bouger, c'était des personnes ? Ces gens dormaient à même le sol, certains se collaient les uns aux autres pour se tenir chaud.