Chapitre 28 ou la haine patricide

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Chapitre 28 :

   Sur le dos de Ragan nous galopâmes jusqu'à la ville, on devait vérifier que tout était calme. Arabella avait donné un coup de coude à son frère en le traitant de trouillard, d'après elle il aurait dû me dire la vérité depuis des mois mais je lui jurais que cela ne me dérangeais pas, je me demandais même si ce n'était pas mieux ainsi.

- J'y pense, tu t'ai volé ton propre cheval ?

- Oui. Je voulais un cheval qui tienne la route mais ce n'était qu'en tant que Walter que j'avais l'argent pour l'acheter.

- Je ne te savais pas si bon cavalier. Avant je veux dire ! On disait beaucoup de chose sur toi mais pas cela.

- Mon père non plus ne le sait pas, j'ai justifié cette grosse dépense en disant que je voulais le faire concourir... Je me souviens comment je jubilé silencieusement quand mon père a apprit le vol.

- Pourquoi êtes vous comme cela ton père et toi ? C'est ton père mais tu sembles le détester.

- Et pas toi le tiens ?

- Non il aura beau être le cauchemar de tout le pays je sais qu'il m'aime même si il ne le montre pas. Quand tout cela sera finit qu'il sera mort et moi reine je le pleurerais.

- Ce qui te lit à ton père c'est votre capacité de vous aimez malgré tout... Si il découvre que tu es dans la rébellion il sera incapable de donner l'ordre de te tuer... Ce qui me lis au mien c'est la haine toujours plus grande. C'est tout bête : mon père rêve d'être roi mais sait qu'il ne le pourra jamais alors il m'a hait dès l'enfance quand tu me suivais partout et que ton père disait que nous nous marirons. Alors moi, un batard, je serais roi et sans faire grand chose qu'épouse mon amie d'enfance. Depuis quelques années sa haine est devenu l'opposée : moi son fils, son sang j'ai la possibilité de devenir roi et je n'en profitais pas, je laissais ces deux lourdeaux tenter de te séduire... Si il en avait la possibilité il t'épouserait pour être roi. Ma haine de lui est différente. Ma mère n'était pas sa maîtresse, c'était une enfant du peuple que Casa à recueillit avec son frère Henry, la cour la traitait en inférieur mais elle s'en fichait, Henry est devenu le chevalier le plus honorable mais il n'a jamais sut le préjudice de mon père sur elle... Si tu n'as jamais vu mon père boire c'est qu'il ne réfléchit plus quand il boit et pour nous autres stratagèmes ne plus réfléchir est mortel. Et ce fut son cas : ce jour là il devient le géniteur de celui qui le tuera.

    Si triste, tant de haine je m'accrochais à lui en lui caressant le torse.

- Une vie ne devrait pas être guidée vers la mort d'une autre. Contenir sa vengeance aussi longtemps n'est pas bon. Si c'est ce qui te guide que feras tu quand tu l'auras fais ?

- Ne t'inquiète pas Joyce. J'aurais bien d'autres objectifs, faire un coup d'état, maintenir ton pouvoir, apprendre à Yoz tout ce qu'Henry m'a apprit et plus important faire de toi une femme comblée.

   Je lui embrassais le dos.

- Mais promets moi que tu ne le feras pas seul, je veux être avec toi.

- Si les circonstances nous le permets.

   Nous arrivâmes en ville. Il y avait plus de bagarre qu'à l'accoutume. Nous récupérâmes tout les plans des sous-sol de la Belle-Ville ayant décidé plus tôt que maintenant nous continuerions chez Grand-mère. Nous prîmes part à quelques rixes quand nous tombâmes par hasard sur Jaden.

- Nedaj ! L'interpellais je.

- Jo, Nry.

- Désolé pour t'avoir laisser seul devant l'autel, lui dis je. Il n'est pas encore temps pour la princesse de se marier.

- Ne vous inquiétez pas je comprends. Comment va-t-elle ?

- Un peu perdu mais en bonne santé. Elle est un peu trouillarde, commentais je. Mais digne, elle pense que nous allons demander une rançon.

- Si elle savait. Le roi vendrait le royaume pour elle.

  J'échangeais un regard amusé avec Walter, oh elle le savait très bien.

- Nous pourrions faire cela ? Lui demandait d'abdiquer pour revoir sa fille, réfléchit Walter.

   Si il parlait de cela devant Jaden alors qu'il n'avait pas confiance en lui c'est qu'il ne pensait pas sérieusement à cette éventualité. Car si mon père abdiquait celui qui sera mon époux sera l'inconnu du problème, problème que les rebelles ont mit en suspens avec mon enlèvement.

- Tu as raison, lui dis je. Ou on peut demander l'arrestation des chevaliers.

- Ils ne se laisseront pas faire. Non c'est une idée à creuser si il tient à sa fille.

   Nous quittâmes Jaden et la ville peut après.

- Pourquoi ce refus de lui faire confiance ?

- Je connais Jaden comme toi et même si il reniait ce que le palais fait il n'aurait jamais eut l'idée de venir dans la rébellion... Sauf si il a changer. Et ce changement je ne le connais pas alors je me méfie.

- Même si c'est un changement en bien ?

- Même.

EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant