Chapitre 44 ou la blessure mortelle

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Chapitre 44 :

Nous trouvâmes Jaden sur le trône de mon père, rectification, sur mon trône. Il semblait triste et énervé. Il n'aura pas été roi un jour entier.

- Jocelyne.... Qui l'eut cru ? Toi la fragile et douce petite princesse n'est d'autre que la catin de bas étage d'un arrogant qui cherche par tout les moyens à montrer sa supériorité sur son père.

- Jaden tu n'as pas besoin d'être insultant, fis je en descendant de Ragan.

Je posais ma main sur celle de Walter pour l'empêcher de descendre, Jaden ne devait pas voir que les coups étaient plus grave qu'un œil gonflé.

- Comme c'est amusant, en deux jours j'ai appris que les quatre personnes que je hais le plus sont en faite que deux personnes.

- Explique toi, ordonnais je en fronçant les sourcils.

- Nry et Jo car vous êtes ceux qui menace ma couronne si durement acquise. Walter car tout ce qu'il fait réussit, à travers toi il sera roi bien plus longtemps que moi. Et toi, si insouciante et joyeuse, tu n'arrêtais pas de me repousser et quand je vois le brigand avec lequel tu t'es acoquiné je comprends mieux.

- M'aimes tu ? Demandais je stupéfaite.

- Bien sur que non. J'aime le pouvoir, comme notre père.

- Mon père, appuyais je bien. Était un homme devenu fou après avoir perdu ma mère, James a profiter de cette folie car mon grand-père et mes oncles se méfiaient de lui.

- Pourquoi avoir fait de moi un bâtard si il aimait ta mère ?!

- Je ne suis pas un homme, je ne peux comprendre leurs pensées.

Jaden se leva et prit sa couronne dans ses mains gantées et la regarda un long moment puis il me la lança. J'allais l'attraper quand Walter l'envoya voler plus loin en la frappant avec mon épée, elle rebondit dans un bruit de métal doigt puis le silence se fit un instant.

- Ne sait tu pas que c'est à moi que l'Empoisonneur a parlé en premier de son produit mortel dans lequel il fallait faire tremper des objets ?

Je frissonnais, sans les réflexes de Walter je serais morte. Jaden retira ses gants puis les lança au sol.

- Que me reste-t-il ? Demanda-t-il.

- La prison pour avoir usurpé le trône, lui appris je.

- Nous étions amis ! Et tu es ma sœur Joyce ! Fit il avec désespoirs en s'approchant de moi.

- Pourquoi ne pas avoir réellement rejoins la rébellion ?

- James s'informait de tout ! Il me gardait constamment à l'œil !

Il s'écroula au sol devant moi, je m'accroupis à ses côtés en posant une main réconfortante sur son dos. Quand je vis un éclair gris quitter son manteau je tentais de me relever pour échapper à son arme. Ainsi je sauvais mon visage et ma gorge mais il me l'enfonça dans le ventre.

Je n'eus pas le temps d'hoqueter que Walter décapita mon demi frère devant mes yeux. Je me sentais tomber mais Walter descendit de son cheval et me posa doucement sur le sol.

- J'ai mal !

- Il ne l'a pas enfoncé jusqu'à la garde. Je vais retirer la dague à trois cela va faire très mal alors respire bien et dis moi quand tu es prête.

Il détacha le lacet de mon habit rouge foncé puis utilisa sa propre dague pour agrandir la déchirure dans mon habit moulant gris.

La douleur me faisait délirer car en pouffant je me dis que ce n'était pas ainsi que j'avais espéré le voir me déshabiller. Je lui fis signe.

- Un... Deux !

Il arracha la dague, je n'avais pas la langue agile pour les insultes mais quelques unes s'imposèrent à moi dans un effort dérisoire d'alléger la douleur.

Tim déboula en courant.

- Va chercher un guerriseur ! Ordonna mon fiancé avant que je m'évanouisse. Tu as intérêt à vivre Joyce, ordonna Walter avec la rage du désespoir.
*
Joyce reposait évanouis dans mes bras. J'appuyais de toute mes forces pour contenir le sang en elle. Puis Tim revient au bout d'une éternité avec un guerriseur et une infirmière. Ils me demandèrent de les laisser s'occuper d'elle. Je m'éloignais, comprenant que mon entêtement à ne pas la lâcher pourrait lui être fatal.

- L'infirmerie du château doit être équiper pour la soigner. Je vais bloquer l'afflux de sang mais il faudra la transporter jusqu'à l'infirmerie.

Dès qu'il me dit que c'était bon je la pris dans mes bras puis nous partîmes dans une marche soutenu jusqu'à l'infirmerie. Le guerriseur rebelle se servit dans les réserves du château. Il retira l'habit de Jo sur tout le ventre, dévoilant la douce peau meurtrie. Si elle mourrait...

Je préférais ne pas y penser.

Je regardais le guerriseur faire jusqu'à l'arrivé d'Argon et de Tim.

- Tout les courtisans, les ministres et les conseillers sont en prison en attendant leur jugement, m'apprit le premier.

- Sauf ton père, ajouta Tim. Il a disparu.

- Maudit, grommelais je.

- Envoyer des soldats chez moi, peut être réunit il ses affaires avant de disparaître.

Ils m'adressèrent des sourires d'encouragement.

- Tu es aussi anxieux que moi lors de l'accouchement de Bella.

Je faillis lui rétorquer que ce n'était pas la même chose mais je me souviens que l'accouchement de Bella avait failli mal se terminer sans l'intervention du docteur Dachi.

- Tim va chercher Dachi ! Ordonnais je.

Une demi heure plus tard alors que Joyce devenait plus pale de minute en minute, Dachi arriva avec mon ami. Il fit signe au jeune guerriseur de le laisser examiner Joyce.

Au bout de quelques minutes il se tourna vers moi.

- Cette blessure saigne relativement peu, aucun organe vital n'est touché ni les artères par contre la lame était enduite d'acide. Les prochaines heures vont être longue Chef mais tant qu'elle n'est pas consciente elle ne souffre pas.

- Qu'allez vous faire?

- Je dois retirer la peau brûlé par l'acide heureusement la dague n'était pas entré assez profondément pour que cette blessure soit fatale et est passé proche de son estomac mais ne l'a heureusement pas touché. Maintenant le plus important est d'extraire l'acide.

Il commença à opérer, assisté par le guerriseur moins expérimenté et par l'infirmière. Tim resta près de moi tout le long de l'opération.

Je voulu hurler de frustration en la voyant plus blanche qu'un cadavre.

EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant