Chapitre 22 ou mes fiançailles amoureuses

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Chapitre 22 :

   Je fus réveillé par une servante qui m'apprit que mon père me convoquait dans son bureau. Je lui demandais de m'aider à mettre une robe rose pale puis je descendis. Arrivé devant la lourde porte je vis que Jaden en sortait il semblait un peu trop content à mon goût.

- Jocelyne, entre.

   J'obéis en fermant derrière moi.

- Jocelyne toi qui a toujours était docile et obéissante tu m'explique ce qu'il t'a pris hier ?! Après que j'ai officiellement annoncé tes fiançailles tu te dispute avec ton fiancé et tu danses avec tout les hommes sauf lui ?

- Je n'ai pas donné mon accord pour cette union.

- Ton accord n'est pas requis. À cause de ton entêtement j'ai avancé la date du mariage à samedi.

- Dans cinq jours ?! Les courtisans vont jaser.

- Que sous entends tu ? Tonna-t-il.

- Ils penseront que j'ai faillis à ma vertu, dis je en paraissant paniqué.

- Ils ne penseront pas ainsi, pas de toi ma chérie. Mais je ne reculerais pas le mariage.

   Mon père se leva et vint près de moi me caresser les cheveux. J'avais réussis à calmer sa colère mais le mariage était maintenu.

   Je passais le reste de la journée à regarder l'entraînement des chevaliers dans cinq jours j'aurais fuis et je ne pourrais plus les espionner. À la fin de la journée Théo s'approcha de moi, feindre l'amitié avec lui devenait de plus en plus facile.

- Ma futur belle-sœur est bien triste.

- Ta futur belle-sœur ne veut pas devenir ta futur belle-sœur. Jaden est mon meilleur ami je ne peux pas l'épouser.

- Ton père à choisie au mieux... Will et moi ne t'aurons pas été fidèle. Et il vaut mieux un homme qui t'aime comme un ami qu'un homme qui ne t'aime pas.

- M'aurais tu tromper ? Toi le preux chevalier.

- Je suis désolé de te décevoir mais après réflexion je m'aperçois que je ne suis pas homme à se marier.

- Walter m'aurait il trompé lui aussi ?

- Ce bougre s'entoure de tellement de mystère que lui seul le sait.

   Il y avait une réelle affection dans sa voix.

- Je peux te dire un secret ? Walter m'exaspère, il a dit que comme j'étais maintenant une femme engagé il avait envie de me séduire.

  Théo ricana un instant.

- C'est bien lui ! Attendre le moment où il agacera le plus de monde pour agacer. Tu es une petite trop bien pour lui, ne te laisse pas faire.

   Il retourna auprès de ses frères d'armes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eut une telle conversation avec lui.

   Le soleil se couchait, je montais me coucher à mon tour après avoir dîner avec Jaden et mon père. J'étais polie avec eux mais sans plus. Je revêtais mon habit de rebelle quand on toqua à la porte de ma chambre.

- C'est Nry, je peux entré ?

   Il ne me restait plus que ma longue robe bustier et mon masque à mettre.

- Oui.

   Il entra en me regardant puis détourna légèrement le regard.

- Que ce passe-t-il ?

- Je n'avais pas fais attention que ce vêtement gris te moulait comme une seconde peau.

   Je rougis puis m'empressa de mettre ma robe. Quand ce fut fait je me mis face au miroir pour mettre mon masque.

- Etais tu à mon anniversaire ?

- Oui. Tu étais divine dans ta robe de glace. Tu resplendissais comme un diamant perdu dans le verre.

   Il se mit derrière moi et me prit mon masque, docilement je le laissais faire. Sa présence si proche me donnait chaud.

- Tout le monde était vêtu de la même couleur ou presque. Sauf Walter il est trop important pour avoir quoi que ce soit d'identique aux autres.

- Tout de noir vêtu et sans masque.

- Oui, je salue cette démonstration de volonté. Ai je dansé avec toi ?

- Oui, cette danse a été divine.

   Je trépignais mais après réflexion je n'arrivais pas à le retrouver parmi mes danseurs.

- Si la noblesse avait su que leur pire ennemi était présent, rigolais je.

- Si la noblesse avait su qu'elle fêtait l'anniversaire de leur ennemi.

- Oui, commentais je simplement.

   Dans le reflet du miroir je vis Nry sortir une petite boîte d'une de ses multiples poches. Je me sentis toute chose de le voir s'agenouillait.

- Je sais que devant la loi tu es déjà fiancée mais j'aime croire que tu me préfèrerais. Jocelyne Weelord fille de mon ennemi mais femme de mon cœur veux tu m'épouser ?

   Je regardais la petite bague d'or incrustée de diamant et d'onix, un équilibre entre la pureté et l'obscurité, une bague digne de l'homme qui me l'offrait.

- Nry. Je ne connais ni ton vrai nom ni ton visage. Mais je connais ton cœur... Oui je veux t'épouser !

   Il me mit la bague puis se releva pour m'embrasser. Je savourais le moment, ici au moins personne ne pourrait nous interrompre. Mais au bout de quelques douces minutes ce fut Nry qui nous arrêta. Je voulu récupérer ses lèvres mais il s'écarta en souriant.

- On s'arrête ici où je ne résisterais pas à faire de toi une femme et j'ai l'impression que tu n'es pas en état de me refuser ce privilège.

   Je rougis un peu mais ne réfutais pas, il est vrai que je ne l'aurais pas arrêter.

- Je suis devenu une dépravée, soupirais je.

- Tant que tu me réserve cette dépravation il n'y a aucun problème.

   Je souris, Nry toucha mes lèvres puis me regarda solennellement.

- Nous ne nous marirons pas avant un long moment mais je te promets que je serais sans masque.

- Que caches tu de si important sous ton masque ?

- L'espion placé le plus proche de la couronne.

   Cette réponse m'ébranla.

- C'est parce que je connais ton visage que tu ne me le montre pas.

   Ce n'était pas une question mais il répondit :

- Oui.

   Pendant que Ragan galopait je regardais ma bague en pensant à toutes les personnes du palais de ma connaissance.

- Tu n'étais pas obligé de te ruiner pour cette bague. De toi un serment m'aurait comblé plus que des montages d'or.

- Je ne me suis pas ruiner. Il y a trois ans j'ai sauvé un marchand du Nord des pillards, il a reconnu mon masque et m'a proposé en remerciement de m'offrir l'une de ses bagues. Il ne transportait que des bagues pour femme. Il a dit que si un jour je comptais me marier il serait heureux d'être l'artisan qui a fait la bague... Je ne pensais pas que ça m'arriverais alors j'ai choisie la bague qui me plaisait le plus pour lui faire plaisir. Puis je l'ai oublié jusqu'à il y a quelques semaines où je ne pouvais même plus la retiré de ma poche.

   Je resserrais ma prise autour de sa taille et lui embrassa le dos.

- Je t'aime, dis je dans un murmure.

EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant