EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelle

Chapitre 41 ou la révélation publiée

Chapitre 41 :

   Attaché sur la muraille extérieure, encerclé par tout les chevaliers, j'attendais en regardant.

   Jaden était donc le nouveau roi de James, il aurait pût me jeter aux cachots et me permettre de fuir mais il avait choisi de retourner les rebelles contre moi. Ils avaient foi en Nry mais pas en Walter l'un de leur plus effrayant ennemi. Théo s'avança devant les gens du peuple rassemblés devant nous. On m'avait remit mon masque, pour le suspence.

- Le criminel Nry est accusé de meurtre sur la personne de notre défunt roi Peter Weelord.

   On me démasqua avec force, le peuple poussa des cris de surprise.

- Le criminel Nry alias Walter De Langley est accusé de haute trahison, il est accusé d'avoir monter une rébellion dans le peuple pour arracher la couronne aux Weelord et monter le peuple contre l'État. Cet homme s'est servi de vous pour devenir roi mais nous l'avons appréhendé alors qu'il tentait de tuer le jeune roi Jaden. Pour tout cela Walter De Langley sera puni par vous puis par nous. Nous resterons ici jusqu'au coucher du soleil pour que vous puissiez exercer votre vengeance, mais il sera pendu demain à midi. Ordre de notre nouveau roi Jaden Eastwood.

   Théo se retourna vers moi, il me regarda avec un profond dégoût qui ne me toucha pas, il me dégoûtait bien plus.

- Je te pensais mon ami, dit il avant de m'enfoncé son poing dans le ventre, coupant ma respiration.

- Je l'ai cru aussi, jusqu'au moment où tu es devenu chevalier et que tu as commencé à maltraiter le peuple.

- Le peuple ? Nous n'avons que faire de lui. Il s'intéresse à nous, il nous aime et nous déteste en fonction de ce que l'on fait de lui. Nous le montons contre toi comme tu l'as monté contre nous et tu verras que ton peuple chéri se fiche de toi.

   Il se positionna avec les autres chevaliers suffisamment loin pour permettre aux peuples d'approcher sans peur.

   On commença à me poser des questions incrédules. Puis un homme me lança une tomate en hurlant que son fils était mort en ayant foi en moi. Cela dura un moment, mais aucun de s'approcha pour me battre. Le peuple se disputait avec lui même, étais je un héros ou un manipulateur ? Les deux, aurais je voulu répondre mais cela n'aurait pas appuyé ma cause.

   Je ne voulais pas de leur méfiance, pas après tout ce que j'avais fais, je leur en voulais mais je les comprenais.

   Suivant mon ordre silencieux Argon n'intervient pas, les chevaliers étaient remontés, ils tueraient quiconque tentera de me secourir.

   Au coucher du soleil, les chevaliers, vexés par la retenu du peuple, se défoulèrent sur moi. Ils se sentaient blessés et trahis par l'un des leurs. Je n'étais pas chevalier mais je passais tellement de temps avec eux que beaucoup m'apprécier. Les coups fusèrent, je ne voyais plus rien, mes paupières devaient avoir gonflées, je sentais le sang couler de mon crâne et dans ma bouche. Ma respiration se fit sifflante, je devais avoir une cote cassée contre l'un de mes poumons, menaçant de le percer.

   J'avais la folie de résister à l'évanouissement, ils s'arrêteraient en me voyant évanoui mais je voulais leur montrer mon endurance et ma force. Ce fut la dague rageuse de Théo dans mon ventre, au dessus du nombril, qui me fit chavirer.
*
   Tim venait de finir de me raconter ce qui s'était passé depuis ce matin.

- Il n'est pas mort ! Ce traître de Jaden veut son moment de gloire, il le fera pendre vivant demain, contrais je.

- Que faire ? Notre armée n'est plus sûre de rien, elle ne croit plus en Walter.

   Que faire alors que le symbole de la rébellion était remit en question.

- Ma chérie, m'interpella Grand-mère. N'oublie pas que tu es toi aussi un symbole.

- Ils n'ont plus confiance en Nry, ils n'auront pas confiance en Jo... À moins que...

- Que fait on ? Demanda Argon.

- Que toute l'armée de réunissent en ville à l'aube prête à attaquer... Toute l'armée personne n'y échappe, demain matin nous libèrerons Walter et le peuple.

   Je me détournais pour entrer dans ma chambre. Sur mon lit je m'écroulais. Walter avait été battu à mort... En entendant cela j'avais eus l'impression que mon cœur subissait les coups avec Walter.

   Fatiguée de ma longue chevauché je m'endormis mais ce ne fut que pour rêver de Walter pendu à une corde que son père tenait.