Chapitre 38 ou la prisonnière

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Chapitre 38 :

    Ne pouvant rien faire temps qu'Yoz était sous ma responsabilité je retournais chez Casa.
- Déjà de retour Willy ? Demanda Gordon quand je passais la porte.
   Je lui résumais le stratagème de ma jumelle.
- Que serait Bella sans ses pièges ? Répondit il.
- Une personne vivable, soupirais je.
- Tu as entendu la dernière ? On dit que Bella était ta maîtresse mais que tu ne voulais pas d'enfant pour démystifier ton prestige alors tu l'as refilé, avec ton fils, à ton second.
- Les gens sont bêtes.
- Non. Les gens ont remarqués ta proximité avec Bella sans savoir qu'elle est ta sœur.
- Et Joyce ? Plus d'un nous a vu nous embrasser ici, en ville ou au quartier général.
- Elle est masquée aussi, elle renforce le mystère.
- Mes hommes devraient avoir autre chose à faire de leur temps que des spéculations stériles.
   Yoz s'agita.
- Tu entends cela ? Moi, ton père ? Quand je vois ce que l'intelligence égoïste de mon père à fait de moi, je n'infligerais pas la mienne à un innocent.
- Tu ne veux pas d'enfant avec Joyce ?
- Oui et non. Je sais qu'elle serait follement heureuse et belle si elle tombait enceinte.
- Un homme corrompu comme ton père a eut un fils avec un cœur. Un homme devenu fou d'un chagrin d'amour comme Peter a eut une fille débordante d'amour et de gentillesse. Un parent montre la voie mais l'enfant choisie de la suivre.
   Gordon sortit après avoir offert une petite caressa au bébé qui gazouilla en réponse. Je partis dans la chambre de Joyce, je poussais le lit contre le mur avec mes tibias puis je posais Yoz sur lit et je retirais mes bottes et mon masque pour me couchais à côté de lui ainsi je faisais office de quatrième côtés. En me forçant à garder son fils Bella s'assurait mon repos. Je dormais si peu, avant je pouvais faire des petites siestes dans le jardin de Joyce mais depuis son enlèvement son père avait interdit l'entrée à toute autre que lui. Et depuis sa mort j'avais à peine eut le temps de fermer les yeux.

- Nry ! Entendis je au loin. Nry !... Willy ?!
   Je me réveillais en sursaut, je remarquais que Yoz étai venu se loger contre moi et qu'il dormait encore. Puis je me souviens de la note de panique dans la voix... La
voix de Tim.
- Yoz est avec moi ! T'inquiète pas père-poule !
   Tim entra dans la seconde dans la chambre, il regarda son fils puis moi.
- Bella s'est faite enlever.
   Je lâchais mon masque que je venais de prendre.
- Bella ? Fis je abasourdi. Explique, ordonnais je.
- Après la nourrice de Yoz elle était en ville pour voir un client qui ne peut plus se déplacer et, et un chevalier l'a attrapé, il l'a montré à un petit homme. Cet homme a dut lui dire que c'était bon car le chevalier lui a donné une bourse de pièce puis à emporté Bella dans les profondeurs du château.
- Comment le sais tu ?
- Une jeune fille a tous vu.
   Je poussais une main à la poigne forte sur son épaule droite de mon meilleur ami qui venait de perdre, momentanément il avait ma parole, sa femme.
- Ne t'inquiète pas. Quand le jour se lèvera j'irais au château et je me renseignerais. Si ils l'a cherchaient c'est qu'ils connaissent son importance, ils ne lui feront pas de mal.
- Il fait déjà jour.
   J'avais trop dormis mais dans cette chambre dans la falaise il n'y avait pas de fenêtre.
   J'attachais mon masque et mis mes bottes.
- J'y vais. Confie ton fils à Joséphine, tu n'es pas en état de lui changer la pagne.
   Joséphine était la femme de Gordon, à ce titre elle savait beaucoup de secret sans en avoir l'air, elle était aussi amie avec Casa.
   Je courrais jusqu'à la stèle de Ragan, je le saluais puis le préparais pour le galop.
   Arrivé chez moi je fis un brin de toilette et me vêtît pour le château. À mon entré dans celui-ci je parti comme à mon habitude vers l'entraînement des chevaliers. Je parlais avec eux jusqu'à trouver celui qui parla de l'enlèvement d'Arabella. C'était Théo. Je lui demandais pourquoi cette femme-la et pas une autre.
- Un espion de ton père dans la rébellion à remarqué qu'elle était proche d'Nry et qu'elle était la femme de son second. Il m'a montré qui elle était puis je l'ai payé et il est partit.
- Et cette bonne femme est dans les cachots ? Fis je en ricanant.
- Oui, répondit une voix derrière moi.
   Je me retournais, j'avais reconnu la voix de mon père.
- Cette autruche de la populace insulte comme un poissonnier, reprit il.
   J'aurais voulu tirer ma dague la plus proche et lui faire recracher ses mots par la force et dans la douleur.
- Walter, pourrais tu descendre voir si tu peux la faire parler ? Et dit aux geôliers que je diminue le nombre de gardes des cachots jusqu'au couronnement de Jaden. Sa sécurité est notre priorité je crains qui les rebelles tentent de l'enlever.
   Soupirant pour feindre la mauvaise grâce je descendis. Arrivé dans les cachots un garde me montra la cellule. Il n'y avait aucune intimité ici, je ne pouvais pas lui parler.
- Madame avez vous un nom ?
   Elle me regarda puis tapota distraitement son index gauche sur sa lèvre comme si elle hésitait à me répondre mais elle me signalait ainsi qu'il n'y avait que des idiots pour nous entendre et que le code 1 suffirait.
   Le code 1 était le plus simple. Toutes les phrases qui commençaient pas une voyelle étaient fausse et toutes celles qui commençaient par une consonne étaient vraie.
- Ophélie pour toi.
- As tu pris tes affaires Ophélie, tu risque de rester ici un moment ?
- Je ne crains rien.
- Faux mais c'est à moi de découvrir tes secrets. On m'assure que tu la femme du second d'Nry.
- Vrai mais je ne suis qu'une femme. Outre la fonction d'infirmière je ne fais que tricoter.
- Parle moi de ton époux.
- Un homme qui se bat à peine, c'est surtout le trésorier de la rébellion.
- Que tu es bavarde, et avec Nry.
- Nry est un idiot mais il fait bien les choses.
   Je fus soulagé de l'entendre dire une ânerie pareil, elle supportait sa captivité mieux que je ne l'aurais crus.
- Il a déjà démontré son intellect. Parles de ta famille alors ? Dans la rébellion ?
- Je suis orpheline de mère mais j'ai récemment parlé avec mon père. Il est dans la rébellion. Nous avons des rapports houleux mais c'est souvent le cas quand deux personnes ne pensent pas la même chose.
   À ce moment là je vis un mouvement sur ma droite. Mon père venait d'arriver mais il était hors de vue pour Bella. Le code 3 était devenu obligatoire. Je mis mes mains dans mes poches. Elle comprit.
- Parle nous du chef, femme, ordonnais je.
  Les phrases impairs réclamaient un mensonge en réponse et les phrases paires une vérité.
- Nry est du genre à faire dominé sa force par la malignité. Comme tout les hommes non ?
- Tu ne nous apprends rien.
- Que pourrais je savoir ?
- Son lieu de logement, les femmes pépient beaucoup et se disent ce genre de chose.
- Il crèche partout où il peut, jamais deux fois dans la même maison il paraît.
- Pour Jo aussi ?
- Oui, où qu'Nry soi, elle y est aussi.
- Il n'était pas à la rencontre après la mort du roi. Je me trompe ?
- Non mais il était suffisamment près pour intervenir en cas de problèmes.
- Du bavardage inutile, Fils, grommela mon père en s'approchant.
    En le voyant je pris conscience de la ressemblance physique nous liant tout les trois. L'avait il vu ? Joyce avait raison, Bella était si féminine et moi, ainsi que mon père, nous étions si masculin que la différence devait être sut. Mais tout de même, mon père n'est pas stupide.
- Monsieur James De Langley, je craignais de vous voir m'oublier, cela remonte à ma jeunesse que je ne dois pas avoir entendu un homme aussi désagréable que vous.
- Pourrons nous marchander votre libération avec Nry ? Demanda mon père à sa fille.
- Je ne sais pas, voyez vous Nry à construit un mythe autour de lui, personne ne sait qui il est.
- Viens fils laissons cette vermine réfléchir, son effronterie m'insupport au plus haut point.
- Nous verrons après le couronnement de Jaden. 
   Je partis à la suite de mon père sans un regard en arrière pour ma jumelle emprisonnée.

EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant