EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelle

Chapitre 25 ou je sais qui tu es (1)

Chapitre 25 :

Nous attendîmes toute la journée. Flora, la femme de Gordon, nous approvisionnait en cookies et autres petits délices. Aucun espion ne revenait, agacée au couché du soleil je partis dans ma chambre pour me reposais. Dans cette pièce il n'y avait que quelques habits à moi ainsi que des robes qui devaient être à ma taille. Mais je trouvais dans un tiroir des vêtements d'enfant. Sachant que mamie avait élevé Nry je compris que c'était ses affaires. Dans le tiroir il y avait aussi des chevaux en bois ainsi que des soldats. Je touchais les petits hommes, rendu lisse par la grande utilisation de l'enfant qu'Nry était.

- Et si tu regardes en dessous ils ont tous un nom.

Surprise je me retournais, Nry était enfin là. Il semblait d'humeur jovial, ce qui était rare.

- Tu es masqué, soupirais je.

- Oui, toujours, fit il perplexe.

Je sortis le masque donné par Argon de ma poche, Nry souri en s'approchant de moi.

- Je suis trop malin pour n'avoir qu'un masque.

- Raconte moi, ce qu'il s'est il passé.

Il partit s'assoir sur l'unique fauteuil de la pièce, je fis de même sur le lit en plaçant élégamment ma longue robe blanche autour de moi.

- C'était amusant. La musique à commencée, tout les invités regardaient le fond de la salle... Mais tu n'arrivais pas. Au bout d'un moment ton père demanda à ce qu'on aille te chercher, le soldat revient un instant plus tard hurlant que tu avais été enlevé, avec quelques hommes puissants autour du roi, dont moi nous sommes aller dans ta chambre pour trouver les quatre dames au sol. Les deux ladys ne faisaient que ce plaindre, c'est l'une des deux jeunes fille qui nous appris les mots de Tim.

Voyant qu'il s'arrêtait je me levais et m'approchais de lui.

- Et après ?

- Après ce fut ennuyeux. Le reste de la journée fut une réunion importante mais ennuyeuse, le roi était fou de rage, c'était plutôt James qui présidait, ils ont convenu qui si ce que Tim a dit est vrai c'est que nous ne te voulons pas de mal mais les chevaliers vont descendre en ville avec un ministre et ce ministre va demander à te voir. Je prendrais le ministre sur mon cheval avec un bandeau sur les yeux, je le mènerais ici et après ce sera à toi de jouer.

- Quand ?

- Je pars tout de suite, range ce qui fait parti de la rébellion, Zack va arriver avec une chaîne qu'il attachera de tes poignets au sol.

Je mis mes bras autour de son cou, Nry se pencha pour m'embrasser, nous restâmes que quelques instants ainsi puis Nry y mit fin en me souriant.

- Il suffit que tu m'embrasse pour que j'oubli mon devoir que ce passera-t-il plus tard ?

- Tu oublieras ton nom, souriais je pour le taquiner.

- Fort probable.

Il déposa un dernier baiser sur mes lèvres et sortit. Je le suivis et vis Zack arrivé avec de lourde chaîne.

Assise sur le lit je regardais Zack faire un trou dans le sol pour y mettre un gros clou.

- Je peux pas détruire tout le sol de la chambre alors c'est sommaire, il te suffirait de tirer très fort dessus pour le délogé de là alors quand le bonhomme sera là ce serait mieux que tu ne bouges pas.

- Compris.

Il m'attacha puis Grand-mère arriva.

- Beau travail chevalier, approuva-t-elle.

- Chevalier ? Répétais je.

- Oui Joyce, Gordon et moi étions chevalier, nous avons sauvé la reine et renié le nouveau roi.

- Quand je serais reine vous serez tout deux réhabilités, et vous serez les professeurs de la futur génération pour que les jeunes chevaliers soit comme vous et pas comme les chevaliers actuels.

- C'est généreux de ta part princesse, sourit Gordon depuis la porte.

Les deux hommes partirent. Grand-mère resta un peu avec moi, quand je voulu m'asseoir sur le lit nous remarquâmes que la chaîne était trop courte, enfaite je n'avais accès qu'à une petite partie de la chambre. Puis Gordon vint chercher Grand-mère, le ministre ne devait pas risqué de la reconnaître.

Nry entra avec le petit homme sur ses épaules. Il le fit tomber sur le fauteuil puis lui retira son bâillon et son bandeau. Mais je vis qu'il avait une plante ficelée sous son nez. Je compris qu'après un instant, il ne fallait pas qu'il sente l'odeur de la mer.

- Princesse Jocelyne ! Le palais est si inquiet ! Votre père est effondré !

- Monsieur Patryk avez vous été enlevé aussi ? Feignais je de m'horrifier.

- Non nous avons demandé à ce que je constate votre survie, fort heureusement vous n'avez rien. Ces barbares vont on fait du mal ?

Nry se racla la gorge pour rappeler sa présence au ministre même si je doute qu'il l'ai oublié.

- Non je vais bien, je suis ici depuis ce matin, un grossier personnage est venu me donner de quoi manger il y a quelques heures. Un garde à promis de revenir avec de la lecture demain matin. Ils ne sont pas très gentil mais ils font attention à moi.

- C'est déjà cela mademoiselle.

Tim entra :

- Nry tu peux venir un instant ? Nous avons un problème.

Nry sortit, je m'approchais du ministre en améliorant mon air apeuré.

- Allez vous me faire sortir ? J'ai peur ici.

- Hélas je ne peux pas mademoiselle, je ne sais pas où nous sommes et avec cette chose autour de mon nez mon odorat est faussé pour le reste de la semaine. Que sentez vous ?

- Ça sent l'herbe et l'eau et nous sommes dans un pièce taillé dans la roche.

- Vous pensez aux montages du sud ? Elles sont suffisamment proche et comme le chef des barbares à fait beaucoup de détours je ne sais pas où nous sommes.

Nry revient à ce moment là il remit son bandeau et son bâillon au ministre et le passa à Argon.

- Avant de le rentre au roi fait lui prendre un bain dans la première rivière que tu vois.

Argon sortit et Nry s'approcha de moi.

- Parfait ! Princesse Jocelyne vous avez fait plus que ce que l'on attendait de vous. À la réunion de demain j'appuierais la supposition des montagnes du sud.

- Ai je droit à une récompense ?

Souriant il se pencha pour m'embrasser mais je reculais, devant son air perdu je me justifiais :

- Non pas cela. Je voudrais que tu retires ton masque.