EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelle

Chapitre 42 ou la guerre commence

Chapitre 42 :

   Je m'éveillais avec des courbatures dû au fait d'avoir dormi habillé. Après un instant de flottement où l'absence de Walter se fit criante je sorti, je trouvais Arabella allongée sur le fauteuil avec son bébé dans les bras.
- Le soleil va bientôt se lever ? Demandais je.
- Tim revient te chercher quand il sera l'heure de se battre.
- Ce n'est pas ta faute Arabella.
- J'ai été idiote, je ne me suis pas méfier, et encore moins de mon père. Je savais son intelligence mais je n'ai rien fais... L'espion qui a assisté à la sortie de la chapelle de Jaden et qui a vu Willy se faire démasquer dit que c'est en me reconnaissance que James a coincé Willy.
- Allons Arabella ! Cela ne veut pas dire que c'est de ta faute ! Walter qui se targue d'être plus intelligent que tout le monde aurait dû y penser aussi. Il commence à se juger trop important j'espère que ce séjour en prison le rendra humble.
- Tu ne le penses pas, dit elle en souriant malgré ce qu'elle disait.
- Un peu. Il me manque mais je décide d'être plus hargneuse que déprimée, c'est plus productif.
   Arabella se releva doucement pour ne pas réveiller son fils.
- Va prendre Ragan, les soldats aimeraient voir leur chef avant le combat.
- C'est Tim le second de Walter, pas moi.
- Mais tu es la princesse Jocelyne, Nry absent ils ont besoin d'un nouveau souffle de courage.
   Je lui embrassais la joue puis je partis vers la sonnerie.
- Reviens en vie ! M'ordonna-t-elle quand je passais la porte.
   Je me précipitais auprès de Ragan aux écuries. Il me permit de le seller puis je partis pour la ville.
   Arrivé dans la base ville je vis peu de monde, un petit garçon s'approcha de moi pour m'apprendre que l'armée des rebelles stationnait dans la longue et grande avenue de la muraille jusqu'à toutes les places. Je passais devant ceux qui fermaient la marche, si je parlais, ils ne m'entendront pas.
- Approchez vous de la muraille !
- Qui es tu ? Demanda un homme quand je passais devant lui.
    La surprise me fit arrêter Ragan.
- Jo.
- Et qui d'autre ? Si Nry est Walter De Langley qui es tu toi ?
- Vous le saurez si vous vous approchez de la muraille.
   La curiosité poussa les hommes à s'avancer. Arrivé devant la muraille je compris que malgré mes dires les soldats les plus éloigner ne m'entendront pas. Quand je vis Tim je m'approchais de lui.
- Je vais parler. Il faut des crieurs pour que le dernier corps de l'armée entendent.
- je m'en occupe. Parle jusqu'au moment où nous auront ouvert la muraille.
   Je confiais Ragan à un jeune garçon qui tenait déjà le cheval de Tim puis je m'approchais de la muraille. Pas plus haute que le mur qui menait Walter à mon jardin. Je retournais auprès de Ragan en espérant y trouver un grappin.
   Quand je le trouvais je le lançais sur la muraille pour grimper. Arrivé en haut je vis que les soldats ne m'avaient pas lâcher du regard. De l'autre côté je vis les soldats en tunique jaune de James et ceux en bleu d'Ivan, cote à cote mais plus pour longtemps.
   Je me tournais vers mon armée, bien camper sur mes jambes légèrement écarter pour ne pas risquer de perdre l'équilibre à cause du vent.
   Je fis signe aux troubadours de jouer pour avoir le silence de l'armée. Quand ils s'arrêtèrent le silence était complet autant devant moi que derrière moi.
- Mes amis. En rentrant hier soir j'ai appris la mésaventure d'Nry.
   J'entendais les crieurs répéter au loin.
- Oui Nry est Walter De Langley. Nry est un notable du château mais pas seulement ! Walter est le fils de l'horrible James De Langley mais il est aussi le fils de Georgina Aslende. La dame de compagnie de la reine Cassidy, reine qui fut bannis par son fils après le meurtre de son mari et de ses trois aînés par le même fils. Henry, le frère chevalier de Georgina est l'un des premiers morts pour notre cause. Alors oui Walter est le fils de James mais il est aussi l'un des premiers orphelins de la rébellion. Il a perdu comme vous mais ce qu'on peut lui reconnaître c'est qu'au château sa vie aurait pût être parfaite mais il vous a choisit vous ! Pas le château ! Vous ne voulez plus de secret alors je vous révélerais ce que je sais. Casa, la mère de la rébellion est l'ancienne reine Cassidy qui souhaite depuis presque dix-huit ans venger ses fils et son mari.
    On m'écoutait avec attention autant la rébellion que l'armée du château et que celle de mon cousin.
   Je détachais mon masque mais ne le décollais pas encore de mon visage.
- Vous ne voulez plus de secret ? Alors je me présente devant vous démasqué. Je suis Jocelyne Weelord, princesse mais aussi rebelle depuis que Walter m'a montrer votre douleur à cause de mon père.
   Je laissais tomber mon masque pas loin des jambes de Ragan.
- Et au cas ou vous décidez de me tenir rigueur pour ce petit secret aussi : Walter et moi somme fiancé.
- Alors c'est à travers toi qu'il tente de devenir roi, contra Théo derrière moi.
   Je me retournais et le regardais dans yeux.
- Non. Je pourrais abdiquer, il s'en ficherait.
- Quand sais tu ? Demanda-t-il.
- Je le connais mieux que toi, bien mieux.
   Je me tournais vers les rebelles.
- Ce matin nous prendrons ce qui nous appartient !
   Ils me répondirent d'un cris de guerre déterminé.
    J'entendais la muraille s'ouvrir, ils avaient été un peu long.
- Nous allons prendre le château et sauver notre chef ! Mais n'oubliez pas ! Attaquez les soldats jaune et orange ! Pas ceux en livrée bleu, ce sont les soldats de mon ami et cousin Ivan.
    Je respirais une grande aspiration.
- Chargez !!
   Dans un second et plus puissant cris les rebelles se mirent en marche. Les chevaliers n'eurent même pas le temps de comprendre mes mots que les soldats bleu commencèrent à les attaquer.
- Messieurs les soldats de mon demi-frère si vous jetez les armes vous serez jugé mais pas tuer !
   Les rebelles passaient la muraille  pour se précipiter sur les soldats du château. Armé de mon arc je visais les chevaliers, ils étaient surentraîner, ils étaient ceux qui risquaient le plus de tuer en quantité avant d'être abattu. Ne pouvant toujours pas tuer je les blesser suffisamment pour permettre à mes hommes ou à ceux de mon cousin de les achever.