Chapitre 29 ou la tâche sanglante du chef

730 44 0
                                    

Chapitre 29 :

    Le mois qui suivit s'écoula paisiblement, c'était peut être la période la plus heureuse depuis mon enfance. Je passais mes après-midi avec Arabella, nous nous promenions sur la plage ou dans le refuge, la seule chose qui ne changeait pas c'était les nuits à préparer les cambriolages avec Walter, nous en fîmes quatre.

   Presque un jour sur trois le palais demandait à ce qu'un homme vienne s'assurer que j'étais en vie. Même quand ce fut Jaden Walter le masqua et lui attacha la plante sous le nez.

    Walter ne tenta plus rien contre ma vertu hormis quelques baisers volés au point où j'étais à deux doigts de lui sauter dessus, le fourbe.

   Il me raconta ce qui se passait au château, il n'y faisait pas bon vivre, mon père était enragé et passait sa colère sur quiconque le contrarié. Walter était revenu hier soir avec un coquard sur l'œil droit.

- Je ne suis pas sensé savoir me battre alors je ne l'ai pas évité, s'était il justifié.

- Mais pourquoi ? Ai je paniqué. Qui à osé faire cela ? M'étais je énervé.

- La colère du roi, j'ai lancé une petite boutade sur tes vacances chez les indigènes que ton père n'a pas apprécié.

   J'étais partis lui chercher de la glace en le traitant d'idiot, provoqué mon père ainsi sachant son humeur actuel. Mais nous ne pouvions plus faire demi tour, si je retournais au château sans que mon père soit renversé il m'offrira une prison dorée qui, contrairement à la précédente, sera gardée, j'en étais sûre.

   Aujourd'hui je devais aider les guérisseurs du refuge à soigné les survivants d'une vilaine bagarre contre deux chevaliers, je me demandais ce que faisait Walter à l'heure actuelle.
*
   Je me regardais dans un miroir, ignorant mon père qui entrait. Je souris en repensant à l'inquiétude de ma douce Joyce.

- Pourquoi souris tu fils ? S'exclama mon père. Était ce si amusant de recevoir une droite du roi ?

- C'était douloureux et mon parfait physique en pâti. Quelle femme tombera dans mes bras alors que je ressemble à un panda ?

- Tu n'aurais pas du provoquer le roi.

- Ce n'est pas ma faute si votre toutou vous échappe. Bientôt il ne vous écoutera même plus.

   Je vis la rage dans son regard. Il serait si facile de prendre la dague dans ma botte et de la lui lancer dans le cœur.

   Mais je ne pouvais pas. Dans ces circonstances je serais juger pour meurtre et puis Joyce voulait être là pour me soutenir.

   Je partis sans un mot de plus. Avant de partir pour mon rendez vous aux cachots je fis un crochet par la salle du trône, le roi ne voulait pas m'y voir pendant une semaine mais je pouvais être discret.

- Les recherches avances ? Hurla-t-il à son ministre des renseignements.

   C'était l'homme qui était venu la premier et venait le plus régulièrement voir si Jocelyne était toujours en vie.

- Un peu Majesté, il ne reste qu'une montagne sur les trois à fouillées.

   Je jurais intérieurement, dans moins de deux semaines ils auront compris que notre planque n'était pas la-bas.

   J'écoutais encore un moment jusqu'à ce qu'il devienne évident que je n'apprendrais plus rien d'intéressant ici, le roi ne faisait que s'énerver sur les pauvres bougres qui faisaient leur boulot.

   Je descendis dans les cachots, à gauche on entendait les soldats et les prisonniers parler et à droite c'était le plus parfait des silences. Je tournais à droite. Arrivé devant la salle de torture je toquais. Godrik m'invita à entrer.

    Godrik était le maître dans l'art de la torture du roi. Sur la table un homme avec un bâillon et un bandeau sur les yeux gesticulait.

- Oui Godrik ?

- Pour une fois je suis tombé sur un bonhomme qui sait des choses. Notre chère Nry si prudent à fait une erreur, elle lui sera fatal.

    Je me figeais puis me força à sourire.

- Dis moi tout ?

- Cet homme est fan d'Nry alors il aimait se renseigner sur lui et il a parlé d'une vieille guérisseuse qui serait la mère d'Nry. Il dit qu'on peut la trouver sur la plage tout les après-midis.

   Je soupirais, soulagé que cet homme tente encore de mentir après des heures de torture. La plage était belle mais loin d'une demie heure au galop du refuge.

- C'est pas trop tôt, nous commençons à avoir des informations sur lui.

- Oui et des belles ! La mère est sacro-sainte pour beaucoup d'homme et je mettrais ma main à coupée que c'est son cas.

   Il avait raison, il se frotta le ventre.

- J'ai une faim de loup, bouge pas je reviens, je vais envoyé un soldat chercher mon repas.

   Il sortit. Je m'approchais du prisonnier, j'avais peu de temps, Godrik aimait parler en supérieur aux soldats mais cela ne me garantissait pas un assez long moment pour parler au rebelle.

- Écoute moi nous avons peu de temps, je fais parti de la rébellion et si tu le dis à Godrik il ne te croira pas. Me donnes tu l'autorisation de te tuer ?

    L'homme se mit à gigoter comme un forcené, s'entaillant les chevilles dans le fer.

- Calme toi et écoute. Godrik va te torturer jusqu'à ce que tu trahisses père et mère pour une unique seconde de repis. Je t'offres une fin rapide et sans douleur car quoi que tu dises tu seras tuer après les jours de souffrance qu'il te prépare.

   Il bougez les lèvres, je repoussais un peu son bâillon.

- Prouvez le moi. Si vous êtes dans la rébellion prouvez le.

   Je saluais son calme guerrier, il serait dommage de perdre cet homme

- Tu as parler de Casa sachant très bien que la vielle reine ne sort jamais du refuge.

    L'homme soupira dans un sifflement douloureux, il devait avoir une cote cassée dans un poumon.

- Je ne suis pas idiot, je sais ce qui m'attends et il est si dure de lui résister. Je vous autorise à m'aider à garder les secrets de la rébellion.

- Je vais demander à un des espions du sud de venir, il tentera de te libéré mais si il ne le peut pas il aura l'autorisation de t'achever.

- Je comprends.

   J'allais lui mettre son bâillon quand je pensais à Joyce et à ce qu'elle aurait dit à ma place :

- Comment t'appelles tu ? Demandais je malgré moi.

- Grégoire Tourcel.

- tu n'es pas seul Grégoire, dis je avec conviction.

   Je luis remis son bâillon puis je sortis la tête de la pièce pour voir si Godrick revenait. Je sortis de la pièce et alla dans la salle de garde où il riait avec un garde.

- Godrick, j'ai à faire la-haut ça te dirait de passer en fin d'après-midi pour finir de me raconter tes découvertes ? Et j'ai toujours un vieux whisky à te faire goûter.

- Il est de quel région ?

- Envoyé par un ami du pays d'Arlande.

- L'alcool des îles du Nord, il n'y a rien de mieux ! Tu m'as acheter Langley.

   Je remontais, dans un boudoir secret je rédigeais un message pour les espions. Je le fis tomber dans un orifice. Le message glissera jusqu'aux écuries où un rebelle devait vérifier toutes les demi-heures si moi où un autre espion n'avions pas mis un message.

   Mon message était codé mais Anna saurai le décodé sans problème. Je lui disais à quelle heure Godrick serait occupé et qu'en cas d'échec de l'extraction l'abattement était autorisé.

   Je trouvais hautement déprimant et contre-productif de signer l'arrêt de mort d'un de mes hommes.

EN RÉÉCRITURE tome 1 : Nry le rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant