La porte de la pièce s'ouvre, je reste figé lorsque je vois ma mère. Je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe. Elle porte ses main à sa bouche, luttant pour ne pas pleurer. Elle s'approche de moi et me prend dans ses bras.
- ho ma chérie, je suis tellement heureuse de te retrouver. Dit elle par une voix noyé de larmes. Je vois Julia et les jumeaux entrer dans la pièce au même moment. Ils me prennent chacun dans leur bras. Une fois que j'arrive à comprendre que je ne suis plus dans ce trafique de jeunes filles, je leur fait de grands sourir, je suis tellement contente de les voir.
Au bout d'une journée, j'ai pu sortir de l'hôpital. Mais pendant une semaine j'ai du répondre au question des différents agents de police, j'ai du identifier certains des suspects comme faisant partie des trafiquants. Et enfin j'ai du participer, avec les autres filles à des séances chez le psy, pour évaluer mon état, et parler de ce qui c'est passé. Mais pendant tout ce temps je n'ai pas revu Julian, j'ai pensé à lui envoyer des messages, ou à l'appeler, mais je me suis défiler à la dernière minutes. Je me souviens bien de l'avoir vu quand on m'a sorti de là, et j'aimerais savoir ce qu'il faisait là.
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Je me réveille en sursaut, je suis en sueur et ma respiration est saccadé. J'ai encor fait un de ces nombreux cauchemard où je me retrouve piégé dans ce trafique. J'attrape mon coeur pour essayer de calmer ses battements. Je sais pas ce qui me prend cette nuit, mais je prend mon téléphone et j'appelle Julian. Il décroche presque instantanément.
- Allô?
- Allô, heum... je.
- Daniella? Qu'est ce qui ce passe?
- je... j'ai fais un cauchemar.
- j'arrive.
- ô. .ok.Je raccroche. J'ai l'impression qu'il a voulu se débarrasser de moi, il est 3h du matin, il ne peut pas débarquer chez moi comme ça, il a peut être juste dit ça comme ça, pour que je m'endorme en l'attendant. Où peut être qu'il ne veut pas me parler, peut être que je le dégoûte. Je me rend compte qu'en pensant cela je pleure. Pour la première fois depuis plusieurs mois, je pleure, pour Julian, et ensuite pour tout cet enfer que j'ai vécu, pour mon père qui n'est jamais là, loin aux États unis, pour ce que j'ai du faire subir à ma famille, pour la trahison d'une personne en qui j'avais confiance. Je pleure en silence, je mouille mes joue pendant un bon moment, jusqu'à ce que j'entende un bruit à la fenêtre. Je sursaute en me tournant vers elle. J'allume la lumière pour y voir clair. Julian se tien de l'autre côté, avec un petit sourir comme si c'était la chose la plus normal du monde. Je lui ouvre, en séchant mes larmes. Il me regarde d'un air inquiet.
- je suis désolé, j'aurais pas du appeler, j'aurais pas du te deranger. Gémis je. Il ne dit rien il ouvre ses bras, je m'y blotti instinctivement. Je continu à pleurer le visage enfoui dans son tee shirt. Je sens qu'il m'embrasse sur le haut du crâne. Mon coeur se gonfle de joie. On fini par s'allonger sur mon lit, moi blottit contre lui. Je lui raconte tout, je lui dis que j'ai peur, je lui dis aussi que je faisais confiance à cette femme, je lui dis que c'est la première fois que je pleure depuis des mois. Mais je ne lui dis pas que j'aime être dans ses bras, que je voudrais que ça dure toujours, que j'ai peur de le dégoûter, je le pense mais je ne lui dis pas tout ça.
- tu ne fais pas parti d'un gang n'est ce pas? Lançais je soudain. Je l'entend soupirer.
- pourquoi dis tu ça ?
- tu n'as pas de tatouage, on sait tous que les membres des gang se tatou leur emblème pour se reconnaître. Dis je. Julian rigole.
- ha oui rien que ça ?
- et puis... vous étiez vraiment organiser, pour le sauvetage, les gang ne risquerais pas de ce faire prendre par la police.
- tu as raison je ne fais pas parti d'un gang Daniella.
- donc ?
- ......