❄Chapitre 5❄

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Chapitre cour dsl, les prochains seront plus longs 😗 Je n'ai pas relu le chapitre, alors désolée aussi pour les fautes supplémentaires 😄 Sinon je kif ce chapitre ( très sadique encore )😂😎

Le 19 novembre 1998

Cela fait deux mois que j'ai quitté l'Irlande, deux mois que je t'ai laisser aux mains des Calandero, deux mois que je regrette ma décision chaque jour. J'ai trouvé refuge dans un couvent en Allemagne, c'est le seul endroit où je suis sûre qu'ils ne me retrouveront pas. Les bonnes sœur sont pluton gentilles, je me lasse de devoir me cacher... Ton père me manque, mon Irlande me manque, tu me manques... Cependant, je prends sur moi. Après tout, il n'y a qu'une dizaine d'années à attendre... J'ai confiance en toi Elynn, je sais que tu y arriveras, que tu prendras ta place. J'espère être encore là pour admirer tes exploits... Dans tout les caps, je suis fière d'être ta mère, fière de t'avoir porter et chéri pendant ces 11 mois... N'oublie jamais la promesse que tu m'as faire, il y a maintenant plus d'un an : '' Quoi qu'il arrive, Déesse, et j'en fais la promesse, j'honorerai ma mission. Que la paix revienne sur notre Royaume.'' Je n'oublierai jamais ces paroles, c'est la seule chose que me permet de tenir en ces temps égarés.

Je tournai et retournai cette partie dans mon esprit. Irlande, père, mère, place, royaume, promesse ? Une promesse datant de un an avant ma naissance ? Je n'y comprenais rien... Ou peut-être que si... Rooooo ! Ça allait me rendre folle ! Découvrir le sens de cela n'était que le cadet de mes soucies à cette heure ! J'avais été adopter ! ADOPTER ! A.D.O.P.T.E.R ! Mais je le savais déjà...

-''Putain !'' Criai-je en balançant le carnet à deux mètres de là où j'étais assise.

Tout ce mélangeait de nouveau. Les anges joignant le bout de leur ailes, un ange s'avançant, une lumière blanche éclatante les enveloppant... Un portail, un ange aux longs cheveux bruns le traversant, le cris de désespoir d'un autre ange... Une cascade, un grand arbre aux branches tombant sur l'ange et vampire aux yeux bleus échangeant un baiser débordant de des... Mais non ! Ça n'existait pas les vampires ! Ni les anges d'ailleurs ! Et ils ne batifolaient pas sous des Saules-pleureurs !

Je me laissais retomber sur le dos en soupirant. Mon genoux me lançait de plus en plus, je devrais prendre mon médicament... Non, pas question que je retourne dans cette prison. Je ne supportais plus d'être enfermée, il me fallait de l'air, des gens. Je donnerai tout ce que j'avais pour retrouvé mes amies, mon confident... Tout cela devenait trop dur à porte, je devais en parler à quelqu'un... Sauf que ces derniers jours, la seule compagnie que j'avais eus été celle du chat de la maison et de Mamie Co. Non pas que celle-ci me dérangeait mais bon... Je m'ennuyais... L'évidence me sauta aux yeux si soudainement que j'en eus le souffle coupé. Pas Mamie Co. Ce n'était pas ma grand-mère... C'était la femme de l'homme qui m'avait adoptée... Ô mon dieux, je n'arrivais pas à y croire... Et en même temps si. Punaise ! Le pire c'était que ça ne me choquait pas plus que ça ! Je devrais être hors de moi, pleurer, hurler au scandale! Mais non, je restais coucher dans l'herbe à regarder le ciel et à lire ce stupide carnet ! Carnet qui qui-plus-est était sûrement en recueil fantastique tiré par les cheveux ! J'arrachais une poignée d'herbe et la lançais en l'air, n'y prêtant guère attention. C'était vraiment bizarre, mais au plus profond de moi, je savais que c'était vrai. Bordel mais non enfin ! Ça n'existait pas les... Les... Les brins d'herbes qui volaient ?

-''Ô mon dieux !'' Hurlais-je en me relevant d'un bond.

Ça...ça...ça... ça volait ! Treize brins d'herbes, suspendus dans les airs, comme si le temps c'était arrêté. Ce... Qu'est-ce-que... Je me frottais les yeux, me pinçais, rien n'y faisait. Ils étaient toujours là. Je m'approchais et tournai autour. Comme une imbécile, je passais ma main au-dessus et en-dessous. Pas de fils. Je promenais vite mon regard autour de moi, en quête d'indices. Je ne savais pas où j'étais, j'avais courus à l'aveuglette à travers le bois. Mon seul repère était un grand édifices à ma gauche... J'irais demander pour passer un coup de fil à Mamie Co lorsque j'irais... Mieux... Je retournai m'adosser à mon arbre, le regard toujours figé sur l'herbe volante. Je rêvais, ça devait être ça. C'était impossible de voir de l'herbe volait, à moins d'avoir un sérieux problème.

Ce n'est pas ton cap ? Railla ma conscience.

À cet instant, un courant d'air chaud me chatouilla ma peau. Mon souffle se coupa. Il était là. L'ombre... Non Elynn ! Je devenais vraiment trop parano ! Oh... Je me laissais glisser le long de l'arbre et me prit la tête entre mes mains. Je crus entendre des pas autours de moi... Faite que cela cesse, je n'en pouvais plus... Je relevais la tête. L'herbe. Il n'y avait plus d'herbe ! Je me levais et retournai à l'endroit de... Des feuilles volantes... Plus rien, les brins d'herbes avaient disparut. Je soupirai de soulagement. Alléluia ! Bon, je crois qu'avec tout ça, j'étais calmée... Et il commençait à faire froid en plus... Et sombre et... Et il y avait quelqu'un à ma gauche. Je me retournai d'un coup, et cru voir une ombre se rabattre derrière un arbre. J'arrêtais de respirer, tout mon corps se figea. Un poids se fit ressentir dans mon dos, je frémis. Une bourrasque secoua les branches d'arbres, faisant tomber des feuilles pourtant encore bien vertes. Je ne savais pas combien de temps je restai comme ça, à fixer l'immense chêne devant mo...

Crac

Je me retournai de nouveau. Un craquement venait de se faire entendre derrière moi. Il n'y avait personne. Juste des cyprès qui semblaient former une barrière derrière moi. Je ne bougeais pas, mon corps était orienté vers l'endroit où se cachait l'ombre, et ma tête vers les cyprès. Il y avait deux personnes... Je serrais les dents. J'avais l'impression d'être tiraillée entre les deux directions... Ok, pas de panique ! Pas de p...

Crac

Ok, là je pouvais paniquer. Un poussée d'adrénaline m'assaillit, mais pas parce que je me sentais en danger. Je ne me sentais pas en danger. Du moi je ne me sentais pas en danger jusqu'à ce qu'un magnifique loup brun clair de un mètre au garrot se posta devant moi. Je retins de justesse un cris de stupeur. Hum... Il n'était pas ne plus censé avoir de loup en liberté en Belgique ? Et ce loup... Je savais qu'il ne fallait pas faire ça, mais je le fis quand même. Je plongeais mes yeux dans celui du loup. Des yeux bruns foncés. Un souvenir resurgit à travers nos regards.

J'étais entre un grand blond, et un petit brun. Je le reconnu immédiatement ; Mathys. Une jeune fille se tenait devant nous, elle ne devait pas avoir plus de 12 ans. Sa crinière châtain foncé tombait en tire-bouchon sur ses épaules, et son regard brun vif me transperçait. Elle ferma les yeux. Une seconde après, ce fut un loup brun de toute beauté qui prit sa place...

Cette fois-ci, je ne pus retenir un cris. La douleur se fit ressentir, je portai mes mains à ma tête, et le loup se jeta sur moi. Et je n'eus même pas le temps de réagir que deux hommes se jetèrent sur la louve à une vitesse inhumaine. Un blond et un homme aux cheveux noirs. Le blond donna un coup d'épaule à l'animal, ce qui l'envoya valdinguer à dix mètres. Je portais ma main à ma bouche et reculais. Il... Un animal de 40 kilos expédiait à 10 mètres d'un coup d'épaule ! Le blond se mit sur la louve et l'immobilisa. La pauvre petite louve poussait de petits cris aigu. Je trébuchais et tombais sur les fesses. L'homme aux cheveux noirs se retourna, et c'était là que je les vis.

Ses yeux verts émeraudes...

À l'instant où il me vit, ses traits s'adoucirent. Il murmura mon nom de ses lèvres magnifique, lèvres que j'avais tant de fois embrassées... J'écarquillais les yeux et portai la main à mon collier. À son collier. À notre collier... Il me dévorait du regard, exactement comme je le faisais. Mon ange... Il tendit la main vers moi et avança d'un pas.

Mon amour...

Il avança encore. Je me mis à croupis. Il ouvrit les bras, je voulus me jeter dedans, m'abandonner à son contact, mais une voix m'en empêcha.

Tu l'approches, je le tue.

Je ne pouvais pas... Il allait... Je me relevais d'un bon et sans réfléchir, tendis la main vers le journal. Celui-ci vint immédiatement se poser dedans. Je le regardai une dernière fois, serrant le journal et le collier de toutes mes forces... Puis m'enfuis en courant...

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Bisous bisous, je pars me cacher dans mon bunker 😘😓

Chasseuse de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant