Coucou !🙋 Petite précision pour ce chapitre : j'ai supprimé le pdv de Will dans le dernier, et l'ai mis à la suite de celui-ci car sinon je ne savais pas raconter le moment dans l'eau ( vous verrez ci-dessous). Il y en a quelque uns qui on lu la bonne version ( si il n'y avait pas de pdv de Will dans le 30, c'est que c'est la bonne ). Bref, lisez vous verrez ^^Puisque le nouveau dans ce chapitre est court, et que le prochain est... 😱 Je vous le poste tout de suite !
Je dédie ce chapitre à Marine, Océane, et Amélie 😏 Je poste le 32 tout de suite !❄❄❄❄
L'eau était froide. Bien plus que je ne l'aurais imaginé. Le choc thermique me coupa la respiration, c'était comme si l'on m'enfonçait des milliers d'aiguilles dans le corps. Pendant un instant, je ne sentis plus rien. Plus rien à part la douleur. J'avais déjà connue bien pire, mais elle était nouvelle pour moi. Je n'avais jamais souffert d'hypothermie. Vite, trop vite, je basculais vers le font, m'aidant des mes ailes pour avancer. Des choses bougeaient à côté de moi...
Ne pas penser. Nager. Nager toujours plus profond. Trouver Juliette.
Je ne voyais rien, l'eau semblait aussi noire que du charbon. C'était comme évolué dans une pièce sans lumière. C'était peine perdu. Même si je tiendrais plus longtemps qu'un humain normal, mon air n'était pas inépuisable. Je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs. L'eau était un élément absorbant, seules les sirènes pouvaient toujours utiliser la magie une fois immergée.Je nageais, et nageais. Toujours plus profond. Je commençais à manquer d'air. Il allait falloir que je remonte. Je levais la tête, prête à me propulser hors de l'eau lorsque soudain, quelque chose bougea à ma droite. Je me retournai. Lorsque j'attrapais le veston de Juliette dans ma main, je faillis lâcher un soupir de soulagement. Il s'en était fallu de peu. J'attirai Juliette vers moi puis donner un grand battement d'aile, nous propulsant... contre la glace. Ma tête heurta la surface, un craquement sourd résonna dans ma boîte crânienne. La douleur se répercuta dans tout mon corps, je luttais pour garder les yeux ouverts. Mes membres s'engourdirent, je me sentis partir. Je resserrai ma prise sur Juliette, inconsciente. Non ! Je devais trouver le trou ! Je devais nous sortir de là ! Encore un effort ! Aller ! Je nageai vers la gauche, serrant le petit corp contre moi. Encore une fois, ma main ne toucha que de la glace. Même en regardant à la surface, je ne voyais rien. J'avais l'impression d'être enfermée dans une malle verrouillée à clé... Et j'étais claustrophobe. Je commençais à paniquée, donnant des coups dans la vitre de glace jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'air dans mes poumons. Alors c'était comme ça ? Comme ça que nous allions finir ? Mon corps partit en arrière, se laissant aller dans l'eau gelé.
J'avais lu un jour que la mort par noyade était considérée comme l'une des morts les plus atroces. Non pas qu'il y ait des morts gaie, mais celle-ci était une des pires. Je comprenais pourquoi à présent. Vous ne pouviez rien faire. L'air quittait doucement vos poumons, vous aviez l'impression que votre crâne était compressé dans un immense étaux se resserrant de plus en plus... Et vous étiez conscient. Vous sentiez tout cela, sans pouvoir réagir... Quelque chose remua prés de ma main, je ne pu même pas frémir d'horreur en imaginant toutes les choses qui devait se terrer dans cette eau noire... Qui avait dit que le monstre du Loch ness n'existait plus ? Il avait peut-être juste déménagé en France ! Je fermais les yeux. Oh... Le manque d'air dans mon cerveau me faisait délirer...
Je crois que je perdis connaissance, car lorsque je les rouvris, ma pensée se clarifia encore plus. Je délirai. Sinon pourquoi l'eau du lac était soudain devenir aussi limpide et claire que de l'eau de roche ? Je voyais tout. Des pierres cristallines brillaient dans le fond, des poisons de toutes les couleurs les contournaient, cherchant de quoi se nourrir dans les algues et les plantes marines...
-''Tu peux respirer, ange.''
Je sursautais. Une sirène ! Elle surgit devant moi d'un battement de... Queue ? J'écarquillai les yeux. Ses cheveux étaient bleus, en accord avec sa queue. Elle ne portait qu'un soutient-gorge noir. Sa peau était si blanche qu'elle aurait pu être confondu avec un vampire, sur la terre ferme. Et ses yeux... ils étaient blancs. Je retins toujours ma respiration, hésitant à regarder mes jambes. Je vous jurai que si mes jambes ressemblaient soudainement à des queue de poison, j'allais vraiment me mettre à hurler.