Bon, maintenant je me mets à la correction de ton chapitre Camille 😶😅😏!
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-''Un gâteauuuuuu !'' hurlèrent les filles en lançant leurs poings en l'air.
-''Oh oh... Calme, tout va bien.'' Murmurai-je d'une voix apaisante.
Je tendis la main vers ma cheville. Piccolo s'ébroua et recula de nouveau. Je grimaçais. C'était ma cheville blessée, j'étais tombée dessus... et... merde ! Les rênes étaient enroulées autour ! Si il essayait de partir au galop, je me ferais traîner sur toute la piste jusqu'à la bride ou ma cheville... Casse. J'étais disgracieusement tombée sur les fesses, personne ne c'était rendu compte que si je restais à terre, c'était que je n'avais pas d'autre choix. Je tentais tant bien que mal de calmer mon cheval, tout en essayant de retirer les rênes. Au plus il reculait, au plus ça compressait ma cheville... Pourtant le plus dur, c'était bien de ne pas le regarder. Je devais me concentrer sur Piccolo.
-''Hey, tout doux, arrête...''
Il ne m'écoutait pas, il ne me regardait même pas. Son regard était dirigé dans une autre direction. Vers les bois. Je tournai la tête, et eus juste le temps de voir de longues ailes gris foncé, avant d'entendre un cris.
-''Elynn tire toi !''
Quoi ? Je regardais de nouveau devant moi, et vu les sabots. Il allait ruer. Il allait ruer et j'étais juste en dessous de lui. Tout ce passa très vite ; je mis mes bras au dessus de moi avant de fermer les yeux, attendant le coup... Mais au lieux de crier, je lâchais un soupir. Une aura puissante m'envahit, j'inspirai, me délectant de sa présence. Pendant un instant, j'oubliai la situation. J'oubliais Ézéchiel, les livres, mes parents, les souvenirs, le fait que mon crane allait bientôt être mit en bouilli,... Plus rien ne comptait à part lui. Lui courant d'une vitesse inhumaine vers moi, lui me soulevant sans aucune difficulté, lui me tirant dans ses bras, alors que les sabots frappaient le sol. Il était là, il me serrait dans ses bras... Seul le tissus de nos vêtements nous séparait. Je relevais doucement la tête, avisant tout d'abord sa carrure musclé, ses vêtements d'un noir troublant, pour finir sur sa mâchoire parfaitement dessinée et son visage d'une beauté sans faille. Une légère barbe de 3 jours commençait à s'y dessiner... Nos regards se rencontrèrent. Ses traits, jusqu'à présent inquiets, s'adoucirent. Il leva la main vers moi visage, sa main tremblait...
Mon ange...
-''Mon ange ?'' M'appelait-il de sa voix grave et virile.
Je m'approchais d'un pas hésitant. Je n'aimais pas qu'il m'appelle comme cela lorsque nous étions dans la Citadelle, qui savait qui pourrait nous entendre ! Bien-sûr une oreille indiscrète pourrait croire que c'était juste une marque de politesse, mais c'était peu probable. Le ton de sa voix le trahissait. Je m'avançais vers lui, la longue robe dont j'étais affublée bougée gracieusement derrière moi. Il était assis devant la grande fenêtre de ma chambre, le soleil couchant envoyait des reflets de feu dans sa chevelure noir de jais. Certaine rumeurs couraient au Royaume ; certain disait que leur couleur venait de la froideur constante qu'il abordait, que cela aurait détint sur ses cheveux, comme pour l'en punir. D'autre encore disait que c'était à cause du nombre de déchus qu'il avait tués, que leur sang de ses combats n'avaient jamais quittés ses cheveux. Je ne croyais à aucune de ces légendes, aussi nombreuses soient-elles. La couleur de nos cheveux et de nos yeux, notre apparence physique, rien de tout cela ne définit qui nous sommes.
Je m'arrêtais à un mètre de lui, laissant une certaine distance entre nos deux corps brûlants de désir. Il me regardait avec tant d'envie que j'en rougis, tirant sur ma robe. Je détestais en porter, elles moulaient trop ! Surtout lorsque c'était Amina les choisissait ! Les pantalons et les hauts simples de n'importe quelle époque me suffisaient amplement ! Seulement une futur ''Ange'' ne devait pas se vêtir de la sorte ! Comme elle ne devait pas partir en mission, ni se battre, ni descendre sur terre, ni aimer... Ni aimer quelqu'un... L'amour était maintenant vu comme une mauvaise chose... Et formellement interdit pour moi. Je coulais un regard à l'ange, mon souffle se coupa. Je n'avais jamais ressentis cela ! Son regard était si... troublant ! J'avais l'impression qu'il savait lire en moi, qu'il connaissait chacune de mes pensées, chacune de mes peurs, chacun de mes désirs enfouis... Il lisait en moi comme dans un livre ouvert, tout comme je lisais en lui... C'était mauvais, très mauvais ! Si quelqu'un venait à le savoir... Nous ne pourrions plus jamais partir en mission ensemble, et par conséquent, nous ne nous verrions plus... Et ça, c'était tout bonnement impossible. Je savais réprimer mon envie, mon désir, mon amour, je serais en mesure de réprimer tout mes sentiments envers lui, mais je devais le voir, être auprès de lui... Il en valait de ma santé mentale.