Chapitre 15: Trahison

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Le lendemain matin tout le monde était à prendre la route vers la ville. Une fois descendus, ils se mirent en route avec Haldir et ses frères. Après avoir marcher jusqu'à la rivière, Gimli se fit bander les yeux comme convenu. Et cela n'était pas du tout pour plaire à Gimli:

 - L'arrangement a été pris sans mon consentement, dit-il. Je ne marcherai pas les yeux bandés comme unmendiant ou un prisonnier. Et je ne suis pas un espion. Les miens n'ont jamais eu de rapports avec aucunserviteur de l'Ennemi. Et nous n'avons jamais fait de mal aux Elfes. Il n'y a pas plus de probabilité que je voustrahisse que ne le ferait Legolas, ou tout autre de mes compagnons.

- Je n'en doute pas, dit Haldir. Mais c'est notre loi. Je ne suis pas maître de la loi, et il ne m'est paspossible de n'en pas tenir compte. J'ai déjà fait beaucoup en vous laissant passer le Célébrant. 

Gimli s'obstina. Fermement planté sur ses pieds écartés, il porta la main au manche de sa hache:- J'avancerai libre, dit-il, ou je retournerai en arrière à la recherche de mon propre pays, où l'on meconnaît pour fidèle à ma parole !


-Quel nain têtu ! Faites comme convenu Gimli ! S'écria Legolas.

-Legolas ne criez pas, Gimli n'a pas tout à fait tort. Dit Annamenel.

-Vous n'allez pas le défendre en plus! C'est un grand honneur pour un nain d'être ici et il est en train de tout gâcher-

-Ce n'est pas la peine de crier j'ai dis ! Coupa Annamenel.

  - Allons! dit Aragorn. Si je dois encore conduire cette Compagnie, il faut faire ce que je vous demande.Il est dur pour le Nain d'être ainsi discriminé. Nous aurons tous les yeux bandés, même Legolas. Ce sera mieux,bien que cela ne puisse que ralentir le voyage et le rendre ennuyeux. Trancha Aragorn.

Gimli eut un rire soudain:- De quelle belle troupe de fous nous aurons l'air! Haldir nous mènera t'il tous avec une ficelle, commeune suite de mendiants aveugles derrière un chien? Mais je me tiendrai pour satisfait si Legolas partage macécité.    Fini par abandonner le nain alors que l'elfe bougonnait.

-Un voyage à l'aveugle ! Ne trouvez vous pas ça excitant Merry ?! Se réjouissait l'elleth sous les rires des hobbits.

-Cette elfe ne grandira donc jamais ? Se demanda Legolas alors qu'Annamenel lui tirait la langue suite à sa remarque. Insolente.

La Compagnie, conduite par Haldir, suivait en file indienne les sentiers de la forêt. Ils sentaient sous leurs pieds un sol doux et uni, et, après un moment, ilsmarchèrent plus librement, sans crainte de tomber ou de se faire du mal. Privé de la vue, chacun vit son ouïe etses autres sens aiguisés. IIs pouvaient sentir les arbres et l'herbe froissée. Ils entendaient bien des notes différentes dansle bruissement des feuilles au-dessus d'eux, dans le murmure de la rivière à leur droite et dans la voix claire etténue des oiseaux dans le ciel. Ils sentaient le soleil sur leur visage et sur leurs mains quand ils passaient dans uneclairière découverte. Annamenel joyeuse de retrouver le même environnement qu'à Palar était heureusement et riait de bonheur alors que les autres membres se sentaient tous un peu plus serein.

Après une journée de marche ils arrivaient enfin à destination.

  - Bienvenue à Caras Galadhon ! dit-il. Voici la cité des Galadhrim, où résident le Seigneur Celeborn etGaladriel, la Dame de Lorien.

  Ils suivirent  des chemins et montèrent  des escaliers avant d'arriver aux endroits élevés, où ilsvirent devant eux une source  au milieu d'une vaste pelouse. Elle était éclairée par des lanternesd'argent suspendues aux branches des arbres, et elle tombait dans une vasque d'argent, d'où se déversait unruisseau blanc. Sur  la pelouse se dressait le plus puissant de tous les arbre. A côté, se dressait une large échelle blanche, au pied delaquelle trois Elfes étaient assis. Ils se levèrent précipitamment à l'approche des voyageurs,ils étaientgrands et habillés de mailles grises, de leurs épaules tombaient de longues capes blanches.

Pour L'éternitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant