L'amour secret du roi

Chapitre 6

- pauvre petite.... murmura sa tante.

Adzar venait de raconter l'histoire à sa tante dans les moindres détails, et semblait ému.

- Nina est contente rassure toi et elle s'en sort très bien.

Elle secoua de la tête.

- non je parlais du chantage de cet homme c'est affreux.

Adzar leva un sourcil.

- c'est pourtant le genre de chantage que père m'a fait non ?

Elle devint rouge.

- cesse de penser à ton père Adzar il n'est plus là ! On parle de Nina que compte-tu faire ?

Adzar posa ses mains sur les accoudoirs de son fauteuil.

- je vais l'épouser.

Elle écarquilla les yeux.

- quoi ! Mais tu as perdu la tête !

Évidement, il s'attendait à ce genre de réaction.

- non je vais parfaitement bien.

- mais c'est ta secrétaire que vont penser les gens ! S'écria-t-elle affolée.

Adzar se leva.

- je me moque de ce que les gens pense, c'est mon choix pas le tient ni celui de qui que ce soit ! Gronda-t-il en pointant son doigt vers elle.

- et le bébé ?

Adzar planta son regard dans le siens.

- Lily deviendra ma fille tout simplement.

Samira se leva pour faire les cent pas.

- tu oublis la politique Adzar.

- depuis la mort de père j'ai tous remis en ordre, je te rappelle que c'était un fiasco alors ne viens pas me parler de politique.

Dans un lourd silence Samira se résigna à rétorquer et posa ses mains sur ses hanches.

- Nina le sait ?

- non pas encore mais ça ne serait tarder.

Adzar devait prendre son temps pour ne pas brusquer sa secrétaire.

- qui te dit qu'elle ne va pas refuser ?

Il haussa des épaules.

- parce que ça ne peut en être autrement, Nina est tous ce que je désire.

- c'est égoïste de ta part Adzar imagine qu'elle veuille épouser un homme de son pays ?

Adzar sentit ses muscles se tendres, il ferma le poing et se retint de l'abattre sur la table.

- si tu essayes de me démoraliser sache que ça ne marche pas ma tante.

- loin de moi mon attention, je veux simplement être sûre que tu ne fais pas une bêtise.

Il s'en alla vers la fenêtre et inspira profondément.

- je sais ce que je fais ne t'inquiète pas pour moi.

Au même instant la jeune femme pénétra dans le bureau sans frapper.

- oh pardon ! Je vais....

- non surtout pas, allons entrer. Lança Samira.

Adzar resta scotchée sur son entrée très remarqué, vêtue d'un pantalon et d'un chemisier blanc, elle avait relevé ses cheveux en chignon, il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi habillé mais plutôt en tailleur.

- voici la petite Lily, elle est adorable ! S'écria Samira en saisissant sa petite main.

En effet, elle était adorable, voilà pourquoi Adzar n'avait aucun problème à la vouloir en tête de liste pour devenir la prochaine héritière, au diable les principes.

- je peux la prendre ? supplia sa tante.

- oui bien sûr !

Nina lui donna délicatement et sa tante s'extasiait littéralement devant elle, jusqu'à prendre une voix gaga.

Il ne put s'empêcher de rire, Nina le remarqua, aussitôt et lui lança un regard réprobateur, il lui rendit et de là, ils avaient silencieusement commencé un petit jeu qui à la fin fut gagné par lui.

- ma tante tu veux bien t'occuper de Lily je dois m'entretenir avec Nina.

- oh oui bien sûr tu es tellement adorable ! dit-elle en parlant au bébé sans lui accordait un regard.

Adzar secoua de la tête en souriant légèrement tandis que la jeune femme les avait suivis du regard.

Elle avait mis ses mains derrière son dos et attendit sans rien dire qu'il se prononce, Adzar se demandait si le moment n'était pas le bon pour lui annoncer, car même s'il avait déjà prévu de l'épouser tôt ou tard, il n'oubliait pas qu'il y avait le père de Lily et que il se manifesterait. Le temps pressait.

Il était pressé.

- vous avez des nouvelles de Charles ?

- non mais ça ne serait tarder, je crains qu'il vienne à moi.

Adzar crispa ses sourcils.

- avant de venir à vous il faudra qu'il vienne d'abord à moi. Dit-il d'un ton faussement calme.

Elle rougit et baissa la tête en passant sa langue sur ses lèvres.

- vous avez un plan pour m'aider ? demanda-t-elle la tête toujours baissée.

Adzar se lança.

- oui j'en ai un, épouser-moi Nina.