Chapitre 29

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- elle est dans sa chambre elle s'en va.

Nina se décolla de lui, les joues brûlantes de fureur.

- très bien ! J'ai deux trois choses à lui dire.

Il la retint par le bras.

- Nina, tu es sûre ? Tu boites.

- ce n'est pas ça qui va m'empêcher de la gifler !

Nina fonça péniblement vers la chambre de cette dernière les poings serrés, tout était de la faute, si Adzar ne l'avait pas stoppé, elle se serait peut être retrouvée dans un beau pétrin.

Elle ouvrit la porte violemment, la femme cessa tout mouvement et se recula. Nina la foudroya du regard et s'approcha d'elle en jeta un coup d'œil à ses affaires.

- vous nous quittez déjà ? Demanda Nina en souriant.

- oui il se trouve que je dois rentrer. Dit-elle en posant sa main sur sa poitrine.

- vraiment ? Attendez je vais vous aidez.

Nina prit sa valise ouverte, s'élança sur le balcon et balança ses affaires.

- mais que faites vous ! Cria-t-elle affolée.

- je vous aide à partir plus vite !

Nina secoua son sac pour que ses affaires s'écrasent les unes après les autres.

- espèce de....

Nina la gifla sur le champ les yeux plissés, elle dut écarter ses doigts pour faire évacuer les fourmillement qui la traversaient.

Elle s'était tenue la joue la bouche ouverte.

Nina boita à cause de sa cheville douloureuse, elle serra de nouveau les poings en la prenant en chasse, d'habitude elle savait faire preuve d'un calme exemplaire, mais s'en était trop.

- j'ai passé une horrible mâtiné ! Alors je vous conseille de déguerpir sur le champ ou je vous arrache les yeux !

- vous êtes complètement folle ! s'écria-t-elle.

Nina poussa un rire sec et dangereux et leva le menton et la défiant du regard, si elle avait pu elle l'aurait transpercé à l'aide de ses yeux.

- je suis la reine de Khazan vous devriez vous agenouiller devant moi ! Je compte jusqu'à trois !

Elle commença à compter en continuant d'avancer puis enfin, elle attrapa son sac et quitta la pièce. Nina porta une main sur son front en soufflant.

Pour la première fois elle avait usé de son titre et de son nom pour se faire écouter.

Adzar apparut devant l'entrée de la porte avec Lily dans les bras.

- oh ma chérie !

Nina retint une larme, elle réalisait qu'elle avait fait une énorme erreur, notamment celle de la laisser dans son berceau avec une lettre identique à celle que l'on écrit pour se dire adieu.

Il lui avait donné, Nina la serra contre elle aussi fort qu'elle le pouvait, en humant son odeur de bébé, ce petit parfum qui l'apaisait sur le champ.

- je suis désolé Lily je ne recommencerai plus mon bébé.

Même si l'enfant ne comprenait pas Nina avait besoin de le dire.

Adzar resta un instant en retrait pour capturer cette image forte, il se demandait à présent dans quel état il aurait pu se retrouver si la femme du cheikh ne l'avait pas prévenu. Une fois lui avait suffi.

Cette sensation de ne plus pouvoir respirer, il ne voulait plus la ressentir.

Il caressa ses cheveu avec un petit sourire en coin.

- j'ignorais à quel point tu pouvais être violente.

Nina porta sa main à son front.

- oh j'ai honte ça ne me ressemble pas, mais elle l'a cherché !

Adzar déposa un baiser sur son épaule nue, elle frissonna et se cala contre lui.

- je ne t'aurais pas laissé seule dans le désert mon ange tu le sais j'espère ?

Elle bascula la tête pour atteindre ses yeux.

- oui je me doute bien que j'étais surveillée et je suppose que tes hommes ont bien rigolés.

- effectivement. Affirma-t-il.

Elle posa le bout de son menton contre son torse en souriant.

Puis elle avait reprit son sérieux.

- j'ai laissé ma peur influencer mes sentiments, j'ai crû que tu n'étais pas sincère avec moi et je m'excuse.

Sa sincérité le toucha en plein cœur, mais ne dit rien car il sentait qu'elle n'avait pas fini.

- j'en pince pour toi depuis le début et je me demandais chaque jour si tu me regarderais comme tu le fais maintenant, là toute suite, même si je suis sûrement affreuse.

Elle essuya sa joue d'un revers de la main, son teint blanchâtre revint peu à peu.

- tu n'es pas affreuse habibti tu es parfaite ce que tu viens de me confier me gonfle le cœur de joie.

Lily émit un petit bruit.

- j'ai bien l'intention de te rendre heureuse Nina et on va commencer par te faire couler un bon bain.

Elle sourit mais le retint, en larmes et de son bras libre elle s'accrocha désespérément à son cou pour ne pas fléchir.

- ça peut attendre. Murmura la jeune femme.

Elle s'était blottie contre lui et Lily en profita pour se nicher à son tour contre lui.

- Une existence ne sera pas suffisante pour te montrer à quel point je t'aime. Déclara l'homme en embrassant son front.

Elle crispa les yeux, si heureuse d'entendre ça, il ne lui en fallait pas plus pour être heureuse. 

L'amour secret du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant