"Au fur et à mesure que les flammes grandissent devant mes yeux, les souvenirs refont surface, toujours aussi écrus et douloureux qu'au premier jour..."
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Pendant les quelques semaines qui ont passé, j'ai travaillé dur comme fer, pour avoir mon concours de pompier volontaire, malgré l'accord un peu prématuré de Max, mon futur chef. Cependant mon travail, a finalement payé.Je rejoins mon équipe, la nuit tombant sur Mesa, en pensant toujours et encore à ma mère. Elle vient juste de m'appeler, il y a quelques minutes, pour me demander de venir au plus vite à l'hôpital. J'aurais aimé la voir maintenant, mais Max, mon chef de groupe, m'a retenu sur le terrain. Il s'agit d'un feu en immeuble, assez important. Au début, lorsque j'ai entendu sa voix grave me rappelant à l'ordre, mon coeur a fait un bon immense dans ma poitrine. C'est la première intervention que je vais faire, après quelques semaines à me familiariser avec la caserne. C'est comme une délivrance, ou comme un moment particulier qui marque à jamais une vie. Tout ce que j'espère en tout cas, c'est que le boulot se passera bien et surtout, qu'il n'y aura pas de morts. Difficile à croire ça par contre.
Lorsque j'arrive à la caserne, Max est devant avec une quinzaine de pompiers, qui vont être mes coéquipiers, lors de cette intervention. Soudainement quelques uns d'entre eux, partent pour se mettre à la tâche, fonçant à grande allure vers les lieux, dans des camions. Il reste alors quatre pompiers, qui attendent sagement dans le froid. Après avoir barrer ma voiture, je l'ai rejoins, déjà habillé de ma combinaison. Notre chef me salue, en inclinant légèrement la tête dans ma direction.
- Bonsoir Samuel, lance t-il d'une voix rocailleuse.
- Bonsoir monsieur, je réponds.
Au début, je ne supportais pas que Max m'appelle Samuel, puisque c'était trop intime pour moi. Et puis, cette façon de m'appeler était réservée à ma mère, seule. Mais après quelques semaines, passées à ses côtés, et à retenir mes ronchonnements, je me suis habitué. Maintenant, on m'appelle Samuel. Enfin, je n'ai pas grand monde à l'extérieur, à part ma mère. Lorsque j'ai abandonné la boxe, Paul, Leah et Pamela m'ont foutu la paix. Sauf qu'il y a eu un léger problème, Paul s'en voulait à mort, et moi j'en avais rien à foutre. Poliment, je lui ai alors fait comprendre, que j'avais besoin de temps. Après toutes les merdes qui ont suivit ce combat pourri ; comme mon séjour à l'hôpital, Carter et son sourire tyrannique, et le message de Lucie ; je n'avais envie de rien. Je ne veux plus jamais vivre un tel enfer, même si je dois avouer qu'elle me manque. Lucie me manque. Mais un petit peu. Même si je pense constamment à ce message bizarroïde.
- Comme vous le savez ce soir, il s'agit d'un feu d'immeuble, assez important, nous explique t-il. Je vous ai réuni puisque vous êtes tout les trois, nouveaux sur le terrain, comme Samuel. Vous aurez avec vous, Carl, un homme d'expérience. Vous allez devoir lui obéir aux doigts et à l'oeil ce soir, puisque je ne pourrais pas être là, pour raisons personnelles. Je compte sur vous, et bonne chance, nous balance Max, d'une voix ferme.
- Très bien chef, nous hurlons ensemble.
Max disparait de nos vues, en montant dans sa Jeep. Subitement Carl nous fait un signe de la main, et nous propose de prendre un véhicule d'urgence. Il prend alors les commandes, demandant à l'un de nous de le seconder. Un grand blond se propose dans la seconde qui suit, avant de s'asseoir au siège passager. Avec les deux autres, nous nous asseyons sur des bancs, derrière. Le silence est lourd, mais heureusement il est de courte durée.
- Moi, c'est Dany, lance le brun en face moi. Et elle, c'est Léna.
- Samuel, j'essaie de paraître amicale.
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FIGHT FOR US 2
RomanceFACE À FACE La défaite est cuisante pour Smith. Le chagrin et la colère le rongent, mais malgré tout, il commence une nouvelle vie. Une vie saine et meilleure, au sein de son équipe de pompier-volontaire. Lucie ravage encore son esprit, surtout depu...