J'ouvris lentement les yeux. La lumière était aveuglante et froide. Mes yeux finirent par s'habituer à la forte luminosité environnante. Je distinguai le plafond d'un blanc immaculé. Je tournai doucement la tête. A ma droite se trouvait deux poches transparentes accrochées à un crochet et des tube les connectait à mon bras. Mon cerveau fonctionnait au ralenti. Je n'arrivais pas à réfléchir. Ah, ça me revenait...c'était une perfusion. J'étais donc dans un... ho-hôpital. Je mettais beaucoup de temps à trouver les noms correspondant aux objets que j'avais sous les yeux.
J'étais allongé dans un lit tout aussi blanc que le plafond. A ma gauche se trouvait un écran sur lequel défilaient des courbes et des nombres en émettant des bips sonores. Ces bruits me paraissaient assourdissant. J'avais tellement mal au crâne...
Pourquoi n'y avait-il personne ? N'avais-je pas de... famille ? C'est sûr cette question que je me rendis compte que je ne savais plus rien sur...moi. Même mon nom m'était étranger. J'eu soudain du mal à respirer. Mon mal de tête se fit encore plus étourdissant. Je ne pouvais plus rester ici. Je devais respirer à l'air libre, sortir d'ici tout simplement. J'arrachai avec un gémissement les deux aiguilles creuses fichées au creux de mon bras. J'essayai de me redresser lorsque ma tête sembla exploser. Je m'évanouis.
J'ouvris lentement les yeux. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais dans les vapes. J'étais toujours au même endroit. Le plafond était toujours là, toujours aussi blanc.
- Bonjour, je suis celle qui t'as opéré lors de ton arrivée ici, dit une voix à côté de moi, me faisant sursauter. Je m'appelle Elena.
Je tournai la tête et vis que quelqu'un était assis à côté de mon lit. La femme avait la trentaine, brune, les cheveux tirés en un chignon serré .Elle portait une blouse blanche avec écrit sur une étiquette: ELENA.
-Bon...jour, répondis-je la voix pâteuse.
- Comment te sens-tu ? me demanda-t-elle avec douceur.
- J'ai l'impression que ma tête va exploser, déclarais-je, fatigué.
Je remarquai que l'aiguille de la perfusion se trouvait à nouveau dans mon bras, mais ne reliant cette fois qu'une seule poche.
- D'accord, dit-elle en écrivant dans son carnet. Veux-tu que j'augmente la morphine ?
- Je... oui je veux bien, merci, finis-je par répondre, incapable de m'exprimer clairement.
Elle se leva et sembla tourner une molette en bas de la poche qui devait contenir la morphine. Mes muscles se détendirent brusquement et mon mal de tête se fit plus lointain, puis disparut.
- Je vais maintenant te poser des questions, énonça-t-elle en se rasseyant sur sa chaise. Ne t'inquiète pas si tu ne peux y répondre.
-D'ac...d'accord, acquiesçais-je avec difficulté.
En augmentant la morphine, j'avais bien plus de mal à réfléchir et à parler.
- Comment t'appelles-tu ?
Comme auparavant, je ne sus quoi répondre. Aucun nom ne me venait à l'esprit. J'étais juste...moi. Comme je ne répondais pas, elle nota quelque chose dans son carnet, puis passa à la question suivante.
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La Ligue des Ombres: La pierre du Phoenix
ParanormalJe m'appelle Matthew. Je suis un étudiant banal de New York. J'ai une petite amie : Emma, elle rend chaque journée plus belle. Mais lorsque je rentre chez moi après le lycée, je me rends compte que je suis...suivi. Qui est cet homme ? Qui sont ces "...