Chapitre 15

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- Pourquoi est-ce qu'ils l'aurait emmené ? lui demandais-je, perdu.

- Je ne sais pas... je prenais ma douche, j'ai entendu du bruit au rez de chaussé, je suis descendue. La porte était ouverte. J'ai juste eu le temps de voir les hommes aux masques emmener Antoine dans une voiture... 

- Mais comment savaient-ils qu'il était ici ? 

- Je ne sais pas, peut-être à cause de son adresse ip, suggéra-t-elle.

- Donc, à ton avis, lorsqu'il aurait chercher des infos sur Wartsiff Entreprise, un autre geek l'aurait repéré en en aurait parlé à Mr Wartsiff ? proposais-je.

- C'est une possibilité, mais c'était hier qu'il a été enlevé... peut-être qu'ils l'ont déjà tué ! s'exclama-t-elle.

- Ne te mets pas de fausses et négatives idées dans la tête. Si mon idée est vraie, alors ils doivent être en train de l'interroger à mon sujet. Ils doivent penser qu'il travaille pour moi. C'est la seule solution. Ils savent qu'il est le cousin de ma petite-amie.

- Oui, tu dois avoir raison..., soupira-t-elle. J'ai failli devenir folle. Tu n'étais pas là....je ne pouvais pas te téléphoner, ni te voir. A un moment j'ai songé à faire exploser l'hôpital !

- Heureusement, soupirais-je en la serrant plus fort dans mes bras. 

Je finis par sentir ses muscles se détendre et elle se calma.

- Alors, comment va-t-on faire ?, me demanda-t-elle.

- Je ne sais pas, mais pour l'instant rien... nous ne savons pas où il est et je pense que je ne vais pas visiter tous les entrepôts et le siège de Wartsiff entreprise. Donc on attends, répondis-je, épuisé.

- D'accord...

Nous montâmes au premier étage. 

- Tu as quelque chose de prévu ? m'interrogea-t-elle, curieuse.

- Oui, il faut que j'aille voir un certain Michel, a Morristown. Il pourrait fabriquer le costume. Je vais y aller cette après-midi je pense...et ne t'inquiètes pas pour Antoine, s'ils l'ont pris vivant c'est qui leurs est utile vivant, ils ne le tueront pas. 

- Ça me soulage vraiment !soupira-t-elle.

- On le retrouvera...

Je rentrai dans ma chambre, la laissant seule dans le couloir. Rien n'avait changé. Je mis à recharger mon téléphone et m'habillais. Je glissais le carré de tissu dans ma poche. J'avais promis à Jacob de téléphoner à Kate.  Je prendrais donc celui d'Emma. J'étais content de la revoir mais j'aurais préféré qu'elle ne soit pas autant inquiète. Mais c'était compréhensible. Je m'inquiétais moi aussi pour Antoine mais je savais qu'il ne lui arriverait rien. Il ne capturaient pas des personnes pour les tuer ensuite. Et si jamais nous n'avions pas de ses nouvelles, une fois que j'aurais le costume je pourrais partir à sa recherche. Il était 11 heures. N'ayant pas de voitures, je prendrais le bus. Il y en avait un à 11 heures et demi. 

Je pris ensuite une douche brûlante. Les douches n'étaient pas aussi chaudes à l'hôpital ! J'étais à la fois content d'être rentré ici mais terrorisé par le sort d'Antoine et par la peur qu'il devait ressentir en ce moment même, entre les mains de nos ennemis. Mais je devais me concentrer sur mon objectif, celui de faire créer le costume. Une fois réchauffé, je frappais doucement à la porte de la chambre d'Emma. 

- Vas-y entre, cria-telle depuis son bureau.

Je rentrais dans sa chambre. Là aussi, rien n'avait changé. Emma était en train de dessiner sur son bureau. Je me rapprochais d'elle. Elle était très concentrée. Elle dessinait en paysage bucolique représentant une cours d'eau traversant un champs. Il était magnifique. Elle dessinait merveilleusement bien. Son paysage était très réaliste et pleins de détails. Il avait du être long à faire et elle n'avait pas terminé. Elle avait déjà du le commencer depuis quelques jours.

La Ligue des Ombres: La pierre du PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant