La Ligue des Ombres: La pierre du Phoenix

Chapitre 17

- Donc, si je comprends bien, en résumé, ma mère était la gardienne de la pierre du feu. Le chef de la ligue des Ombres, mon père l'a séduit et met en place un plan pour récupérer la pierre sans éveiller les soupçons, car n'étant pas un gardien, on le soupçonnerait directement. Il met en place sa mort dans un accident de voiture alors que sa femme est tuée par ses sous-fifres. Ensuite il emmène son premier fils avec lui et ne parvint pas à récupérer la pierre, car je suis caché avec celle-ci sous le plancher ? C'est un peu tordu quand même...

- Oui, mais c'est pourtant la vérité, répondit Michel, sur de lui. Au début, nous ne comprenions pas ce qui s'était passé, la disparition de la pierre, la mort de Mme Sparks, de Philippe et de la disparition de ton frère ! Nous avons ensuite mené notre propre enquête et avons fini par découvrir la vérité par hasard. N'ayant plus la pierre, je n'avais plus aucun but et recherchais un travail, je devins policier. J'en profitais donc pour regarder les dossiers au sujet de la mort de ta mère, puis je vis dans un rapport, que tu avais été trouvé avec une pierre noire dans les mains ! Je compris donc que ta mère t'avais caché avec la pierre ! Ce que nous ne savions pas ! On pensait la pierre perdue. Mais nous prîmes la décision de te la laisser, elle semblait bien mieux cachée avec un enfant qu'avec nous !  Et enfin, Philippe, que l'on croyait mort, est apparu à la télévision pour annoncer la création de son entreprise : Wartsiff Entreprise .Nous étions bouleversés, et s'il nous avait menti sur sa mort, il nous avait menti sur toute la ligne et nous en vînmes à la conclusion que tu viens de prononcer.

- Et, personne de la police n'a fait le lien ? lui demandais-je.

- Non, personne ne regarde si un mort est vivant, et la police n'est pas très imaginative... Personne n'a fait le lien entre le Wartsiff vivant et le Wartsiff mort, de toute façon, on n'aurait rien pu prouver, affirma-t-il. 

- Hum...grognais-je. Un homme peut tuer sa femme et mettre en place son accident sans que personne ne rende justice... Un meurtrier peut rester libre et courir dans les rues.

- Et oui, c'est la triste réalité du monde, déclara Michel. Le costume sera prêt dans deux semaines, vous passerez quand vous voulez, je serais soit ici, soit dans l'entrepôt.

- OK, répondis-je, et pour le règlement, ce sera combien ? 

- Oh, non, non, je le fais pour toi en l'honneur de ta mère, même si je ne sais pas à quoi il va servir, dit-il. Je..je veux au moins pouvoir faire ça pour toi. 

- Merci beaucoup, le remerciais-je.

Nous nous serrâmes la main puis, nous nous préparâmes à sortir. J'étais content qu'il ne veuille pas insister pour connaitre la raison de ce costume.  Nous étions dans le hall lorsqu'une femme et une petite fille rentrèrent à l'intérieur. Il devait s'agir de la femme et de la fille de Michel.  Celle-ci se jeta dans ses bras à sa vue.

- C'était bien l'école, chérie ?

- Oui ! On a fait pleins de chose ! s'exclama-t-elle.

- Super...

Emma et moi étions un peu gênés de se retrouver au milieu de cette scène familiale. La femme de Michel nous regarda nous dit bonjour et partit avec sa fille hors de notre vue.

- Bon, merci beaucoup, bonne soirée, dis-je.

- Tout le plaisir est pour moi, sourit Michel.

- Au revoir, dit Emma à son tour.

Nous sortîmes à l'air libre. Nous descendîmes les marches du perron et marchâmes sur l'allée.

- On aura appris beaucoup de chose...dis-je à Emma.