Une nouvelle vie ensemble (Tome 1)

Jalousie

Coucou les gens ! Ça va ? Moi super ! :)

On se retrouve aujourd’hui pour l'avant dernier chapitre de cette fiction, le chapitre 39 ! J'espère que le précédant vous a plus et que celui là vous plaira aussi !

En ce qui concerne cette fiction, j'ai très envie de faire un Tome 2 sur l'adolescence de Théo et Louise, et pour montrer comment Antoine et Mathieu s'en sortent. J'ai déjà pleins d’idées, mais j’aimerais quand même voir ce que vous en pensez ! Alors n’hésitez pas à me le dire en commentaire !
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Bonne lecture !
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Chapitre 39 : Jalousie
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Alors qu'il conduisait sa voiture, Antoine repensa à ce qu'il venait de vivre au commissariat. Il n'avait pas réfléchi et avait agit bêtement en sautant sur M. Jauriet pour le frapper. Et pourtant, il ne regrettait rien. Il aurait voulu lui faire subir bien pire, lui faire endurer ce que son fils avait vécu. C’était un connard, une sale ordure qui n'aurait jamais du devenir professeur. Sérieusement, combien de parents avaient laissé leurs enfants sous la garde de ce monstre ?! Heureusement, il allait être condamné pendant un petit bout de temps et ne serait plus en contacte avec des gamins innocents puisqu’il avait été viré !

L'homme aux cheveux fous laissa un petit sourire venir éclairer son visage alors qu’il regardait son fils dans le rétroviseur de la voiture. Ce dernier s'amusait à dessiner avec ses doigts sur la vitre de la voiture grâce à la buée.
Il avait du subir des choses tellement affreuses avec cet homme….

« Ça te dirait d'aller manger une glace avant de rentrer, mon ange ? »

Un grand sourire vint illuminer le visage de Théo.

« J’aurais le droit à une glace deux boules ?

-Oui mon chéri, même trois si tu veux ! » s'exclama Antoine.

Le petit garçon accepta l'offre de son père, heureux de passer un moment rien qu'avec lui.

Pendant ce temps, Mathieu était au salon, en train de lire un livre. -Pars vite et reviens tard, de Fred Vargas, pour les connaisseurs- Mais il n’était pas vraiment captivé par la lecture du roman, son esprit était préoccupé par autre chose.

Sa petite fille semblait triste et vexée, suite à la discussion qu'ils avaient eu plus tôt avec Théo, ou ce dernier n'avait pas voulu lui parler des agressions infligées par son instituteur. Elle était allée s’enfermer dans sa chambre, sans un mot, les larmes aux yeux.

Se pourrait-il qu’elle ait un problème ? Peut être n'avait elle pas comprit pourquoi Théo ne voulait pas lui parler des évènements qu’il avait vécu…
Avec un léger soupire inquiet, le petit châtain posa son livre sur la table basse du salon, avant de se lever pour se diriger vers la chambre de la petite. Il s’apprêtait à toquer à la porte, quand il entendit des sanglots étouffés.

« Ma chérie ? Tu vas bien ? » demanda-t-il, soucieux de l'entendre pleurer.
Aussitôt, les sanglots cessèrent.

« N-non ! Va t’en ! » s’écria la petite à travers la porte.

Mathieu lâcha un petit soupire.

Pourquoi sa fille ne voulait-elle pas le voir ? Qu'est ce qu'il l'avait contrarié ? Était-ce de sa faute ? Décidé à comprendre ce qui n'allait pas, il entra dans la chambre de sa fille. Cette dernière était roulée en boule sur son lit, cachée sous la couverture. Le petit châtain s'approcha doucement d'elle et s'assit sur le lit avec un regard doux et un sourire triste. Il enleva la couverture de la tête de sa fille, et demanda doucement :

« Qu'est ce qu'il t'arrive, ma puce ? »

Louise essaya de remettre la couverture sur son visage et de faire partir son père à coup de pied, pleurant de plus belle.