Chapitre 9 - Nicola Krum.

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PDV Externe :

La belle brune aux yeux de glace courait en direction de la volière. Pourquoi Camila et Safius refusaient de comprendre ? pensait-elle. Elle n'aimait pas Hagrid. Elle aimait quelqu'un d'autre. Lysandra n'était pas autant démonstrative que Camila envers Remus mais elle aimait.

Elle pénétra dans la salle des hiboux et siffla. Neige, sa chouette blanche, vint se poser sur son épaule. Elle hulula doucement et frotta sa tête contre la joue de sa maîtresse. Lysandra la caressa et sortit un rouleau de parchemin de la poche intérieure de sa veste.

- Apporte ça à Nicola, lui ordonna la jeune fille.

La chouette prit la missive et s'envola. Lysandra souffla pour se calmer, sécha ses larmes et partit en direction du septième étage.

~

Dans la salle commune des Serpentards, Nicola riait avec ses amis. Soudain, un élève de premier année s'approcha, une chouette blanche sur l'épaule.

- Krum, lança t-il, cette chouette a un message pour toi.

L'oiseau lâcha un rouleau de parchemin sur les genoux du jeune homme et repartit à tire d'aile.

- Hé ! C'était la chouette de ta dulcinée, remarqua un de ses amis.

- Quel est son prénom d'ailleurs ? questionna un autre.

Nicola se contenta de sourire avant de dérouler son message :


Rendez-vous dans la Salle sur Demande. TOUT DE SUITE ! Signé ; ta princesse.


Son sourire s'effaça. Elle devait avoir une mauvaise nouvelle à lui annoncer.

- J'ai quelque chose à faire, j'y vais, annonça t-il, en se levant.

Il mit la lettre dans la poche de son pantalon et sortit calmement. Mais une fois dehors, il se mit à courir.

~

Faisant les cents pas, Lysandra attendait l'arrivée de son bien-aimé. Il ouvrit la porte peu de temps après.

Quand elle le vit, elle se jeta dans ses bras et éclata en sanglots.

- Chut, je suis là maintenant, murmura t-il, en la serrant dans ses bras.

Elle se blottit contre son torse et reprit progressivement son calme. Ils s'assirent sur un canapé qui venait d'apparaître dans un coin. Les deux amoureux se serrèrent, l'un contre l'autre.

- Ça va ? demanda t-il. 

- Un peu mieux maintenant que tu es là, lui répondit-elle, en caressant sa ligne de mâchoire.

- Qui t'as mis dans cet état, Princesse ?

- Cam', Saf', et... 

- Et ?

- Et Hagrid, lâcha t-elle, avec des trémolos dans la voix.

- Quoi ? Le prof ?! s'écria le jeune homme.

- Oui.

Une larme s'échappa et roula sur la joue de Lysandra. Nicola l'essuya avec son pouce et prit le visage de la jeune femme dans ses mains pour la regarder bien en face. Il contempla un instant ses traits fins puis l'embrassa tendrement. Il se détacha de ses lèvres et la regarda dans les yeux.

- Il ne t'arrivera rien, je te le promet.

Elle se blottit davantage contre lui. Il la maintenait dans ses bras, tout en réfléchissant à la manière dont il allait formuler, le plus délicatement possible, la question qui lui brûlait les lèvres.

- Qu'est-ce qui s'est passé ? Avec Hagrid...

- Il... il...

Lysandra lui dit tout. Des stratégies de Safius pour découvrir qui était aimée de son père, puis les soupçons qu'elle avait depuis quelques temps, en passant par la discussion qu'elles avaient surprise aux Trois Balais, les tentatives de rapprochements de Hagrid et enfin, les moqueries de Camila qui la blessaient, plus qu'elles ne la faisaient rire.

Ils restèrent silencieux un long moment. Dix heures sonna.

- Reste cette nuit... s'il te plaît, murmura Lysandra.

- Je ne peux pas venir avec toi dans ton dortoir, même si j'en rêve...

- Eh ! s'écria t-elle, en se dégageant, les joues écarlates.

- Non, c'est pas ça ! s'empressa t-il de corriger, en comprenant l'interprétation de Lysandra. Je... c'est juste que j'adorerais te tenir dans mes bras une nuit entière.

Nicola était lui aussi écarlate. Sa bien-aimée se calma et vint se rallonger.

- On a qu'a rester ici alors ? proposa t-elle.

Un lit apparut. Les amoureux s'y allongèrent, se blottirent et s'endormirent. 


PDV Hagrid : 

La journée était finie, je rentrai dans ma cabane, rejoindre ma femme et mes enfants. J'aperçu ma brune aux yeux bleus qui me sauta au coup, je la serrai dans mes bras pendant quelques secondes, puis elle se retira : 

- Ton fils est intenable ! se plaignit-elle. Il ne veux pas se coucher.

- Laisse-moi m'en occuper, lui répondis-je.

Je m'approchai de mon enfant et le pris par la peau du coup pour le déposer sur son lit.

- Voilà, c'est fait ma chérie !

- Merci mon amour ! fit-elle, avant de m'embrasser sur le coin de la bouche.

Nous nous asseyions sur le canapé, en s'apprêtant à passer une soirée romantique. Le canapé était si confortable, et le crépitement du feu m'assoupit. Je somnolai puis m'endormis progressivement.

Mais je redressai soudain la tête en sursaut, j'étais seul, seul dans mon lit. Je restai figé quelques secondes, avant de hurler à pleins poumons : 

- NON !! CE N'ÉTAIT QU'UN RÊVE !


Voilà, ça fait pile-poile 800 mots ! (sans compter ce que j'écris, là)

Le chapitre 10 arrive très très bientôt ! (:

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Des Amours interdites à Poudlard. (prof-élève)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant