Mes yeux étaient clos. Ma peau gelée par le dégoût. Et mes battements faibles. Si faible ...
Leurs cris résonnaient encore dans ma tête, comme l'écho éternel de leur rage envers celle qui leur avait tous pris. Envers le monstre qui c'était pris pour un dieu, décidant de qui doit mourir et qui doit périr en ses mains.
J'entrouvris mes paupières, encore faibles de ces heures de sanglots. De ces heures de souffrance où tous ce que j'avais c'était brisé. Quatre minutes. Voila le temps qu'il aura fallut que tous s'écroule autour de moi.
Tout en regardant mes mains encore tachées de sang, je repensais à lui. Lui qui s'était enfuit. Lui que j'avais pris pour un lâche. Au final, l'être le plus ignoble de nous deux avait toujours était, et serait toujours, moi, Hana Nikushimi.
Je relevai légèrement le regard et admirai les quelques gouttes de sang tombées sur le sol de la salle de bain avant que je ne rende tous ce qui pouvait se trouver dans mon estomac. J'essayai de me relever malgré l'état de mes jambes, ankylosées par ces heures de tortures mentales. Je m'appuyai sur le lavabo, puis sur le mur avant de rejoindre fébrilement la pièce principale de ma chambre où m'attendait cette seringue, la seule qui puisse guérir mes maux et empêcher de faire resurgir les, si douloureux, démons de mon passé.
Un pas après l'autre, j'avançai difficilement en tendant faiblement mon bras pour atteindre l'objet de mes désirs, celui qui arrêterait enfin la mascarade et me permettra de garantir la sécurité de ceux que j'aime. De celui que j'aime.
J'atteignis finalement le bord du lit et montai sur le matelas avant de saisir ma dose. La dernière, selon Kimochi. Celle qui m'achèverait dans 40% des cas, ou me changerai en esclave docile pour le reste de ma vie.
Tous en pointant docilement l'extrémité de l'aiguille contre mon avant bras, je repensais avec amusement à ce que je m'étais dit en rejoignant la salle de classe ce matin : « Y'a des jours où il faudrait mieux rester couché... ».
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Hatred Paradox -ASSASSINATION CLASSROOM -
Fanfiction"Alors que je pénétrais dans ce qui semblait être ma nouvelle salle de classe, un visage familier m'interpella : ces cheveux rouge vif... ces yeux dorés... cet air mélangeant arrogance et nonchalance.... En une fraction de seconde, la profonde haine...
