Chapitre 7

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ETHAN

J'avais appelé Khilary, pour lui parler, je n'arrivais pas à croire que c'était elle. Mon dieu qu'elle était devenu belle! Avec des formes là où il faut, qui veut dire avec de belle courbe et tout, je n'arrivais pas à croire que c'était elle la fille qui faisait battre mon cœur y a des années de cela, enfin...ça reste dans le passé tout ça, cela ne voulait pas dire que je l'aime encore ou que je pourrais avoir des éventuels sentiments pour elle. Mais elle était élégante; d'après ce que j'avais pu voir durant ces quelques jours c'est qu'elle n'était pas le genre de fille à s'exhiber ou encore un pot de peinture. La fois où je l'avais vu s'approcher de moi quand j'étais devant son casier je lui avais tapé les fesses, je ne savais pas que c'était elle, je lavais fais pour me marrer avec mes potes. Et j'avoue avoir adoré ça !

Je m'apprêtais à l'embrasser, j'avais souris car ça me plaisait de voir qu'elle se laissait faire ce qui voulait dire qu'elle avait encore des sentiments pour moi. À moins qu'elle soit devenue facile mais je ne crois pas que Khilary serait devenu ce genre de fille. Je m'étais détaché d'elle.

- Non, mais sérieux Khilary...ahah...tu crois sérieusement qu'après toutes ces années j'aurai encore ce genre de sentiment pour toi? Ahah...Tu es naïve.

Je commençais à rigoler avec les autres élèves, non mais sérieux elle était bonne cette blague. Oh mon dieu elle pleurait, pourquoi elle pleurait? Je savais que ce n'était pas une bonne idée de le faire mais je ne m'attendais pas à ça, à ce qu'elle pleure. Serait-elle aussi devenue niaise? Ou peut-être qu'elle aurait encore des sentiments pour moi. Serait-ce possible après tout ce temps?

Elle s'était levée subitement et se mettait à courir tout en pleurant sous les rires des élèves. Certains me félicitaient au sujet de la blague que je lui ai fait.

Je me demandais à présent si c'était nécessaire que je le fasse. Mais en même temps, avec ce corps quelle a, j avais bien envie de tenté un coup avec elle.

*

Ce soir je suis rentré chez moi après avoir déposé Cendy chez elle. Je n'arrêtais pas de penser à Khilary ; peut-être que je n'aurais pas dû lui faire cela car peut-être que cela va me rendre la tache difficile pour l'approcher. Je me rappelle encore de son petit visage innocent quand je lui avais demandé de m'embrasser le jour de notre premier baiser. Les images était un peu flou dans ma tête mais je me souvenais que c'était un merveilleux moment. Elle était la seule à m'avoir fait ressentir ce que j'avais ressenti pour elle à l'époque. J'avais certes onze ans mais je me souvenais toujours de ce que j'avais ressenti, puisque depuis lors, tomber amoureux ne m'avait jamais intéressé. Même en étant petit parfois on sait ce que l'on fait. Oui, j'avais redoublé car l'école non plus ne m'intéressait pas, c'est pourquoi j'étais dans la même classe qu'elle.

*

Le lendemain arrivé au lycée, j'avais reçu un message sur mon téléphone.

C'était une photo de Lary entrain de courir en pleurant, une image qui avait été prise hier avec plein de truc écrit sur elle. Je sentis une colère monter en moi, je me demandais pourquoi. Mais j'eus l'impression que tout cela n'était que de ma faute. Si je ne l'avais pas fait pleurer cela ne serait jamais arrivé. Et voilà qu'il y avait déjà des rumeurs...mais ça j'aurais dû m'en douter.

Sur le moment je vis Lary arriver, élégante comme toujours, son amie s'approcha d'elle et lui montra son écran; je supposais que c'était pour qu'elle lise la publication et il y avait des garçons qui se moquaient. Et ce Lucas dont le nom était aussi mentionné dans ce message utilisait le malheur de Lary en sa faveur. Mais malgré cela, elle s'était dirigée vers son casier comme si de rien n'était et prit ses livres.

Je devais aller lui présenter mes excuses. Fallait absolument que je me fasse pardonner si je voulais arriver à mes fins.

KHILARY

On était en pause, Je me dirigeai vers la table où était assise Cendy et sa bande ainsi qu'Ethan qui se trouvait être son copain, je frappai ma main sur sa table ce qui la fit sursauter et je déclarai.

- Tu sais quoi Cendy? Ton copain je n'en ai rien à cirer et quant aux rumeurs que tu as fait circuler sur moi ce matin je le dis dans la face de tout le monde, tous ceux qui ont crû sont juste tes lèche-culs, car ils savent tous qu'en réalité la salope c'est toi, idiote! Et quand tu as ce genre de rumeurs à faire circuler fais attention à toi Cendy, car comme tu l'as dit je ne suis pas stupide, je sais comment faire sortir mes griffes.

- ouuuhh, fit-elle avec moquerie, tu fais presque peur mais surtout, tu fais pitié.

- Fais gaffe Cendy... Je peux te faire descendre de ton trône.

Puis je lançai un regard moqueur à Ethan en haussant un sourcil avant de tourner le dos et de partir.

ETHAN

- Fais gaffe Cendy... Je peux te faire descendre de ton trône.

Sur ces mots elle me lança un regard moqueur et s'en alla, oulaa... la nouvelle Khilary avait du caractère, j'adore ça.

Mais elle avait également dit...

- Tu sais quoi Cendy? Ton copain je n'en ai rien à cirer...

Ces mots résonnèrent dans ma tête sans relâche. Comme ça elle s'en fichait de moi? Mais ce n'était pas ce que tu m'avais laissé comprendre hier ma belle en allant te laisser embrasser. Mais comme tu dis t'en foutre de moi, moi je te dis qu'on va très vite chercher à le prouver. Attends que je te mette dans mon lit. Mais ce ne serait pas aussi facile, la meilleure façon de l'approcher serait de m'excuser pour hier.

On sonna la fin des cours, je la vis déjà sur la cours prête à rentrer chez elle, j'accourus vers elle.

- Khilary ! Attends.

Elle se tourna pour me faire face.

- Que veux-tu Ethan Parks ? Dit-elle sèchement.

Je grattai ma tête, cherchant ce que j'allais bien lui dire et je me lance.

- Je ne sais pas comment te le dire et je ne sais pas comment tu vas réagir mais concernant hier, je tenais à te dire que je suis sincèrement désolé.

- Hors de ma vue Ethan, et concernant ce que tu avais dit hier. La réponse c'est que je ne croyais pas que durant toutes ces années tu aurais encore des sentiments pour moi, mais je croyais tout simplement que si un jour je te rencontrerais tu ne serais peut-être pas le garçon que tu étais quand on était gosses, mais qu'au moins tu ne serais pas l'abruti que tu es devenu.

Elle me tourna le dos et s'en alla. Mon Dieu, Le vent que je venais de me prendre. Ces paroles n'ont pas eu sur moi l'impact qu'elle espérait peut-être; ils ne m'ont même pas fait mal. Le seul sentiment que je ressentais c'est qu'elle allait me rendre la tâche plus difficile si elle continuait ainsi. Je la regardais partir mais je ne pouvais pas m'empêcher de regarder ses fesses. Je ne suis pas un abruti.

Elle m'incitait beaucoup plus à la taquiner bizarrement maintenant qu'elle me repoussait. Mais je dois avouer d'une part que je me sentais un peu mal à l'idée qu'elle m'en veuille, surtout que ce qui lui arrivait était de ma faute. Je prévins Cendy que j'allais partir. Je suis passé la déposer chez elle, puis je rentrai chez moi.

Mon premier! {En Correction}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant