Journal #7

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Un petit cadeau pour vous parce que je suis heureuse... Enjoy! ^^ Bonne lecture...

   Eh bien ! Quelle journée ! Je tombe de sommeil, mais je suis sûr que je n'arriverais pas à fermer l'œil : je suis beaucoup trop énervé pour ça. Anatyia m'a suffisamment fait confiance pour me révéler son secret... Rien que d'y penser ça me fait sourire ! Et quel secret... Jamais je n'aurais imaginé que les Arcadiens étaient en fait des humains capables de se transformer en tigres ! De toute façon, c'est à peine croyable, et pourtant c'est la vérité ! Mais bon, j'ai encore un peu de mal à admettre qu'Anatyia soit une métamorphe... Mince, maintenant que j'ai écrit ça, il ne faut en aucun cas que quelqu'un d'autre ne le lise, sinon les Stylis sont en danger ! Je vais devoir réfléchir à une bonne cachette pour ce carnet. Mais pas ce soir, j'ai un tel mal de crâne que je n'arrive plus à réfléchir correctement. Il faut dire aussi que la journée a été riche en découvertes. Ah, il faut aussi que je pense à trouver une histoire cohérente à raconter à Kat et Kyle. Au fait, il est rudement futé celui-là. Il va falloir que je fasse attention désormais quand j'irais voir les Stylis. Et que je réussisse à les faire taire !!!! Je n'y avais pas pensé sur le coup, mais il ne faut surtout pas qu'ils en parlent à quelqu'un d'autre ! C'est la première chose qu'il faut que je fasse demain matin. S'ils parlent d'Anatyia à quelqu'un, ce sera la catastrophe !

     Lorsqu'Anatyia m'a raccompagné tout à l'heure, je me suis senti plus proche d'elle que jamais. Je sais maintenant qui elle est vraiment, j'imagine que ça rapproche... Elle m'a dit de revenir la voir demain, pour parler de la recherche de leur pierre verte (je ne me souviens toujours pas comment elle s'appelle...). Il faudra que je fasse attention avec Kat et Kyle dans les parages. Et ne plus jamais me mettre torse nu devant quelqu'un. Doué comme je suis, je suis pratiquement sûr de gaffer ! Tant pis, je trouverais bien une excuse si ça arrive, mais le plus tard sera le mieux... Je ne suis pas le seul qui risque gros dans toute cette histoire. En attendant, je pense que je vais me coucher, parce que mes yeux se ferment tous seuls. Je crois qu

    Abruti de fatigue et d'émotions, le jeune homme ne finit pas sa phrase : à peine la tête posée sur l'oreiller, le crayon encore à la main et le carnet ouvert, il sombra brusquement dans le sommeil, sa lampe de poche éclairant encore la nuit.


Wild CreatureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant