Chapitre 2.

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La blanche ou la bleue ? La blanche ou la bleue ?

- Reyma ! Que fais-tu ? Tu vas être en retard, il faut qu'on y aille.

En peignoir dans mon dressing, je ne prends pas la peine de faire face à Jason que j'ai vu entrer dans la pièce grâce au miroir devant lequel je me trouve.

- Quoi ? Ça fait une heure que tu es ici et tu n'es pas encore prête ! S'exprime-t-il étonné de me retrouver dans la même tenue qu'il y a une heure.

- La blanche ou la bleue ? Lui demandai-je tout en le fixant à travers le miroir.

Il souffle exaspéré en secouant son visage de gauche à droite avant de s'asseoir nonchalamment sur l'un des tabourets en mousse du dressing.

- La bleue est meilleure pour un rendez-vous d'affaire. Avec la blanche tu parais plus gamine que tu ne l'es déjà. Me dit-il.

- Le commentaire à la fin, tu aurais pu l'éviter. Lui dis-je un tout petit peu vexée.

- Tu es vexée ? Me demanda-t-il un sourire moqueur aux lèvres.

- Pas du tout ! Dis-je en levant les yeux au ciel. Tu peux m'attendre dans la chambre s'il te plaît, je vais me changer.

Il sortit et je me précipitai sur ma valise contenant mes chaussures pour me trouver une paire qui irai avec la robe bleue nuit, que Jason venait de me conseiller.

Il faudrait que je me décide à défaire mes valises.

Au bout de quinze minutes d'essayage, j'optai finalement pour des ballerines couleurs or puis choisis un sac à main de la même couleur.

En moins de dix minutes, j'étais habillée et maquillée en un mot, prête. Un dernier regard au  miroir et je sortis du dressing. Jason m'attendait dans ma chambre et ensemble nous quittâmes la maison.

*
Le ciel était clair et les rues de New York étaient inondées de personnes de tout genre. Les buildings s'élevaient dans le ciel se concurrençant les uns aux autres de par leur hauteur. Assise aux côtés de Jason dans la voiture, c'est d'un œil observateur que je détaillais les rues de Manhattan.

- Alors, tes premières impressions ?

Détournant mon regard de la vitre, je le posai sur Jason. C'est la première fois que je viens à New York. Los Angeles, Las Vegas et Chicago sont les seules villes des Etats-Unis que j'ai déjà visités.

- C'est beau mais aussi froid. Personne ne s'occupe d'autrui seulement de sa petite personne. Je suis certaine qu'on agressa quelqu'un sous leurs yeux, personne ne réagira. Répondis-je.

- En effet, la solidarité est à zéro ici à New York, c'est l'une des villes les plus dangereuses au monde. Tu te mêles de tes affaires et tu t'évite les ennuis. C'est la règle et je te conseille de la suivre. Me prévient-il sèchement.

Je me contente simplement d'hocher la tête en signe de compréhension avant de porter mon regard sur la ville .

- Excuse-moi d'être aussi dur avec toi. C'est que ça m'inquiète de te laisser seule dans cette ville aussi belle que dangereuse. M'avoue-t-il l'air inquiet.

Jason est mon grand frère. C'est un joueur de basket professionnel dans une équipe à Los Angeles, ce qui explique sa taille de géant. Quand il a appris que je venais à New York pour trois mois de stage, il s'est occupé de tout. Il m'a acheté une maison dans l'un des quartiers surprotégés de Brooklyn à un quart d'heure de mon lieu de travail avec toutes les infrastructures nécessaires à moins de dix minutes.

Il a toujours été surprotecteur envers moi car pour lui,  je suis sa première femme.

- Ne t'inquiète pas ! Je sais me débrouiller. Lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant