- Papa ! Reyma !
Nous tournions tous les deux nos têtes vers les cris et très vite, la plus belle des princesses nous apparut. La voir suffisait à me faire sourire.
- Tu ne m'as pas trouvé Reyma ! S'exclama-t-elle contente d'avoir gagné tout en me faisant la danse de la joie.
Je m'éloignai de Parker et allai m'accroupir en face de Patricia un faux air déçu au visage.
- Je ne t'ai trouvé tu étais trop bien cachée. Lui dis-je.
- Oui, c'est papa qui m'a dit où me cacher. J'étais dans la cave derrière une porte secrète. Me chuchota-t-elle.
- Une porte sécrète, dans la cave ? Demandai-je surprise. Tu n'as pas peur du noir ?
Elle secoua fièrement la tête de gauche à droite.
- Je suis une grande fille maintenant, j'ai six ans. Me répondit-elle.
Son père éclatait subitement de rire et je le regardai les sourcils froncés. Il s'avança vers nous puis vint s'accroupir prêt de moi à la hauteur de sa fille.
- Alors dit-moi pourquoi une grande fille comme toi possède un nounours en peluche ? Lui demanda son père un sourire moqueur aux lèvres.
- Mais papa toutes les filles ont une peluche. N'est-ce pas Reyma ?
- Bien sûr que oui. C'est obligé même.
Le regard de Parker se braqua immédiatement sur moi. Il avait la bouche grande ouverte et les yeux bien écarquillés.
- Tu as une peluche à ton âge ? Me demanda-t-il surpris.
Je le foudroyai d'un regard noir.
- Tu veux dire quoi par à mon âge ? Tu veux dire que je suis veille !
Il leva les yeux au ciel, l'air exaspéré.
- Bon sang Ebiéreyma ! Tu as vingt-trois ans et tu possèdes encore une peluche. Alors oui, tu es veille, très veille même pour avoir une peluche. Répondit-il.
Je lui aurais bien donné une claque si Patricia n'était pas là. Moi, veille ! Parce qu'il se trouvait jeune peut-être. Ce n'était pas moi qui avait trente-un ans à ce que je sache.
- Tu as faim Patri ? Lui demandai-je sans répondre à son père.
Elle hocha la tête et je me levai avant de lui prendre la main.
- Viens je vais te préparer un bon diner puis après nous regarderons un bon film toutes les deux. Lui dis-je en nous dirigeant en cuisine.
Sans un regard à Parker, nous quittions le salon. Une fois dans la cuisine-salle à manger, je posai Patricia sur l'une des chaises hautes du bar.
- Je vais te faire une Tortilla, un plat espagnol que tu vas adorer. Qu'est-ce que tu en dis Patri ?
- La tortilla c'est mon plat préféré. J'en mangeais tout le temps au Mexique. M'avoua-t-elle. Et toi c'est quoi ton plat préféré ? Me demanda-t-elle.
Le Mexique bien sûr ! Patricia était mexicaine. Victoria Mendez est sa mère, un célèbre mannequin mexicain. Il faut dire que j'en avais appris beaucoup de mes petites recherches.
- La Paella. Lui répondis-je tout en commençant à découper les pommes de terre pour la Tortilla.
- C'est aussi mon plat préféré la Paella. M'informa une voix masculine. Tu m'en prépareras un de ses jours ?
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Juste Une Dernière Fois
RomanceNe dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le cas ? La fille peut-elle connaître l'amour lorsqu'elle n'a pas connu le plus important, celui de son père? Le manque d'amour de son père a...