Chapitre 93.

1.6K 140 10
                                    

- Je ne suis pas parfait Ebiereyma. Je ne suis pas un prince charmant et encore moins un saint. Mais je suis amoureux de toi, Ebiereyma Afandé. Je t'aime comme je ne pensais plus aimer. Pour toi, je retournerais dans mon passé et le changerai si tu me le demandais, mais je ne le peux pas. Alors s'il-te-plaît, si tu m'aimes autant que je t'aime, ne me rejette pas pour celui que j'étais. Aime-moi juste pour celui que je suis devenu.

Le regard ancré dans le mien, elle passa en une caresse,  sa main sur ma joue barbue.

- Je t'aime James... Je t'aime si fort que j'en ai peur car je pense que je serai même tombée amoureuse du James du passé. Je suis désolée d'avoir réagi aussi froidement la dernière fois sans même t'avoir laissé t'expliquer... c'est juste que j'étais sous le choc. Mais je t'aime toi, James Parker, avec ton histoire, tes qualités et des défauts... et je t'aime encore plus pour celui que tu es devenu.

- Je peux t'embrasser maintenant? Lui demandai-je sans attendre

Elle me sourit puis posa d'elle même ses lèvres sur les miennes. Avec gourmandise et possessivité, je pris contrôle du baiser. 

- Ne me prive plus jamais de tes lèvres. Lui sonnai-je entre deux baisers.

Je la sentis sourire contre mes lèvres. Je descendis par la suite poser des baisers sur la peau de son cou, elle gémit mon nom et je frissonnai au son de sa voix.

- James... On devrait... rentrer. Dit-elle entre deux et trois gémissements.

- Oui tu as raison. Lui répondis-je après avoir posé un dernier baiser sur ses lèvres.

Je lui pris la main et la dirigeai vers la voiture. On rangea le pique-nique dans le coffre avant de monter dans le véhicule. Dans un grognement qui brisa le silence de la nuit, je conduisis en direction  de mon appartement sans trouver nécessaire de le préciser.

Arrivé dans mon appartement, je la portai jusqu'à ma chambre. Avec délicatesse, je la posai sur le lit. Je la dévorai du regard avec désir  attendant qu'elle me donne un signe pour que j'assouvisse avec elle, ses fantasmes qui me traversaient la tête à la seule pensée que j'avais d'elle.

- James... Il faut que l'on parle... du... je suis enceinte. Essaya-t-elle d'articuler, elle aussi sous l'emprise du désir qui grandissait autour de nous.

- On peut en parler demain. Tu seras toujours enceinte demain... Lui répondis-je en caressant ses lèvres des miennes.

Elle ferma automatiquement les yeux. Elle gémit doucement et alors qu'elle posa sa main sur mon torse pour me repousser délicatement, ses doigts finirent par se faufiler sous mon t-shirt en des caresses timides.

- Et il faut que l'on parle de... mon père... et... articula-t-elle difficilement entre mes baisers.

Je me stoppai immédiatement mais restai au-dessus d'elle. Je la fusillai d'un regard brûlant de désir et de mécontentement.

- Je suis sur le point de te faire l'amour. Tu ne trouves pas mal-placé de parler de ton père dans ces circonstances.

Gênée par le fait que j'ai dis tout haut que j'allais lui faire l'amour et honteuse d'avoir parlé de son père, elle se fit toute petite et tenta dans une dernière tentative:

- Patricia pourrait nous entendre. Dit-elle gênée.

- Tu n'as pas à t'inquiéter de ça, cette chambre est insonorisée. Je serai le seul à t'entendre crier mon nom. 

Entre la gêne et le désir, son regard brilla davantage. Sous ses yeux, j'enlevai mon t-shirt puis mon pantalon.

- Je vais te faire l'amour Ebiereyma, te montrer à quel point je t'aime. Et alors que l'on fera un ce soir, demain l'on sera assez fort pour affronter le monde... et même ton père. Lui promis-je.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant