Chapitre 11.

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Long chapitre, j'espère qu'il vous plaira. Laissez vos commentaires.

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Assise à une table à l'intérieur de ce luxueux restaurant, je n'écoute plus Bea qui me raconte les derniers news de l'entreprise.

Mon regard est braqué sur cet homme qui vient de faire son apparition dans les lieux, cet homme que ma curiosité a choisi comme victime.

Très rapidement Bea se rend compte de mon silence mais aussi de celui de tous les clients. De sa seule présence, il venait d'imposer le silence.

Accompagné d'un homme d'une quarantaine année, je le suivis du regard se diriger à sa table dans le fond tandis que tous les autres clients s'étaient reconcentrer sur leurs repas.

- Reyma ? M'appela Bea.

- Oui ! Répondis-je en m'asseyant correctement, lui faisant face à nouveau.

Je pris une bouchée de mon repas, les idées ailleurs. Ce que j'avais appris de lui ne m'étais suffisant, je voulais savoir plus, ma curiosité avait besoin de plus.

- Il est beau n'est-ce-pas ? Me demanda-t-elle.

- Qui ? Lui demandai-je perdu en encrant mon regard dans le sien.

Elle tourna sa tête après m'avoir lancé un regard du genre : « suis mon regard ».

Je suivis donc son regard et le mien croisa celui de James Parker qui me regardait d'une intensité froide.

Je détournai rapidement ma tête, sachant que je m'étais déjà faite grillé. Bea me regardait, les sourcils froncés attendant ma réponse à sa question.

- Il n'ait pas mal. Répondis-je l'air désintéressé.

En fait, il était beaucoup plus que pas mal. Imposant de par sa taille, je me perdais dans mon esprit à imaginer ses muscles dessinés dans ses costumes habituels. Sa barbe très finement taillée encadrait son visage aux traits durs avec merveille. Ses yeux d'une obscurité sans fins, m'envoutait à chaque fois qu'il encrait son regard dans le mien.
Son côté mystérieux et obscur était pour moi la cérise sur le gâteau.

Oui, il était beau mais ça je ne l'avouerai jamais.

- Reyma je vois bien qu'il te fait de l'effet ! Me dit-elle tandis que je rougissais autant que je le pouvais.

Me fait-il de l'effet ?

Je me risquai à lui lancer un regard et ma réponse me parvint quand je l'aperçus.

De l'effet, oui il m'en faisait mais je dirais qu'il m'intriguait davantage. Il nourrissait en moi une curiosité à son égard qui n'avait aucun sens.

- Que sais-tu de lui ? Lui demandai-je tandis que je baladais ma fourchette dans mon assiette.

- A part ce que les titres racontent, rien de plus. Il est très discret, tu sais ! A un moment, j'ai cru qu'il était gay, je ne le voyais en compagnie d'aucune femme et il repoussait toutes les avances de celles de l'entreprise. En fait, il les ignorait tout simplement. Si Patricia ne lui ressemblait pas, j'aurai juré que ce n'était pas sa fille. Me raconte-t-elle.

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Lui gay ? Saurait été un gâchis ? Me dis-je avant de secouer ma tête pour me chasser cette pensée. Mais à quoi étais-je en train de penser ?

Un bon moment à discuter et nous quittâmes le restaurant.

Très bon restaurant au passage ! Bea avait raison, c'est le meilleur restaurant de la ville ! Du pays dirai-je... enfin, je ne connais pas encore le pays en entier.

J'y penserais à découvrir de nouvelles villes un de ces jours. Pourquoi pas Chicago ou Washington ?

Après avoir bataillé avec Bea pour payer la note, je sors vainqueur de cette lutte. Nos sacs à mains en mains, nous sortons toutes deux de ce restaurant perchée sur nos hauts talons.

J'adore les hauts talons autant que les sacs à mains. Les chaussures et les sacs, c'est la vie !

- Ce serait bien que l'on se fasse une sortie détente ensemble ! Me propose Bea.

Je déverrouille la voiture et tout en y montant, je m'exclame sourire aux lèvres.

- Ce serait bien, en effet !

J'engage la voiture dans les rues de Manhattan et en moins de cinq minutes nous atteignons le Hamilton Luxury Cars.

*

Vendredi. Nous sommes Vendredi.

Cinq jours sont passés et aucune nouvelle de Mr Parker. Il devait pourtant nous donner sa réponse il y a deux jours de cela.

Je semble être la seule à stresser dans cette entreprise. Qu'arriva-t-il de l'entreprise s'il l'avait quitté ?

Durant ces cinq jours, j'en ai appris davantage sur le fonctionnement de l'entreprise. Mr Parker en est actionneurs à plus de soixante pourcent, il est aussi l'un des plus gros clients de la boîte et les autres sont ses amis ou encore ses actionneurs.

Le prestige de l'entreprise ne vient que du fait de compter pour actionneurs, l'homme d'affaire le plus riche du monde, James Parker.

En clair, sans ce dernier, l'entreprise fait faillite.

Dring, Dring... Sonna le téléphone.

- Oui. Répondis-je espérant que ce soit pour m'informer que Parker avait réapparu.

- Mlle Afandé. J'aurais besoin de la base de donnée des ventes de l'année dernière s'il vous plaît. Me dit Carter.

Je retins un soupire de découragement avant de lui assurer de le lui envoyer sur le champ. Il raccroche et je lui envois par mail son fichier demandé.

Je m'affale par la suite dans mon fauteuil, tournoyant sur moi-même ne pouvant me sortir de la tête le père de Patricia.

Je n'ai plus de quoi nourrir ma curiosité !

Dring, Dring... Sonna mon portable.

- Jason ! Répondis-je avec joie.

- Je t'ai autant manqué petite sœur ? Me demande-t-il en se moquant de l'enthousiasme de ma voix.

- Pas du tout ! Dis-je pour reprendre un peu contenance.

Il se moqua ouvertement de moi tandis que je boudai sachant qu'il ne pouvait me voir.

- Pourras-tu venir me chercher cette nuit à l'aéroport ?

- Quel aéroport ? Celui de New York ? Lui demandai-je incrédule et excitée.

- Non, celui de Pékin ! Evidemment celui de New York. Me répondis ne pouvant dissimuler ses rires moqueurs.

Je ne répondis rien laissant le silence entre nous deux.

- Tu boudes ? Me demanda-t-il taquin.

- Si c'est pour supporter ton humour terrible, je te laisse pourrir à l'aéroport. Lui dis-je.

- S'il te plaît petite sœur de mon cœur, peux-tu venir me chercher à l'aéroport ce soir ? Me demande-t-il plus poliment.

- Hum... Je ne sais pas. Le taquinai-je à mon tour. Laisse-moi consulter mon agenda. Ce soir... ce soir. Désolé, je ne peux pas...

- Reyma ! Dit-il d'un ton qu'il se voulait menaçant.

- Qu'as-tu pour moi ? Débutai-je ainsi les négociations.

- Des chocolats...

- On dit quelle heure pour ce soir ? Lui demandai-je.

Le chocolat, c'est aussi ma vie.

Dix heures du soir, me dit-il. Je lui confirmai que j'y serai et il raccrocha.

Le sourire aux lèvres, j'étais impatiente de le retrouver. J'en oubliais mes préoccupations premières. Tout ce que je voulais c'était que cette journée se termine vite enfin de retrouver mon frère...

- Reyma ! Cria la voix de la plus belle des princesses.

Patricia.

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant