Chapitre 10.

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Aujourd'hui encore, je me demande s'il m'aime. Et la réponse qui me traverse l'esprit est non car s'il m'aimait il ne m'aurait jamais forcé à...

- Reyma ! Cria la petite voix que j'écoutais avant de m'être perdu dans mes pensées.

Je levai ma tête que j'avais baisée pour cacher une tristesse qui se dessine que quand je pense à ma véritable vie. Je voilai mon visage d'un sourire avant d'ancrer mon regard dans le sien.

Elle quitta les cuisses de son père pour se jeter dans mes bras, m'octroyant dans cette étreinte une chaleur que je n'avais encore jamais connue. Une chaleur qui me réconforta de l'intérieur.

- Je me suis faîte une amie ! M'informa-t-elle toute souriante.

- Ah bon ? C'est super ça ! Lui dis-je heureuse pour elle.

- Elle s'appelle Andrea et elle est très gentille, un peu timide mais très jolie.

Je sourie face à son ton enfantin.

- Je l'ai invité à mon anniversaire, tu viendras à mon anniversaire ? Dis oui ! S'exclama-t-elle.

Gênée, je regardai son père qui avait le visage impassible avant de bégayer face à la gamine qui n'attendait que ma réponse.

Impatiente, elle se tourna vers son père avant de le lui demander directement.

- Papa, Reyma peut venir à ma fête d'anniversaire ? Lui demande-t-elle en lui fessant les yeux doux.

- Oui, elle viendra si tu nous laisse terminer la réunion. Attends juste cinq secondes et je serai avec toi. Lui dit-il d'un ton doux et chaleureux.

Oui ? Comment ça oui ? Je n'ai pas accepté moi !

Elle s'en alla en sautillant et lui se leva de son siège. Tous nous en firent de même, il encra ensuite son regard dans le mien avant de répondre à la question du directeur.

- Je vais y réfléchi, je vous donnerai ma réponse...

- Cinq ! Cinq ! Cinq secondes passées ! Cria Patricia après son entrée en trombe dans la salle laissant une fois de plus à sa suite une secrétaire essoufflées.

D'un geste souple son père la prit dans ses bras, le regard toujours encré dans le mien.

- Je vous donnerai ma réponse d'ici trois jours. Dit-il avant de s'en aller d'un simple signe de tête.

Il passa la porte et je respirai enfin. La tension retomba dans la salle qui se vidait peu à peu. Je réunis mes affaires et avant de pouvoir à mon tour passer cette porte, le directeur général, Mr Hamilton m'interpella.

- Mlle Afandé.

- Mr Hamilton.

- Je tenais à vous remercier, votre intervention nous a été d'une grande utilité pour garder parmi nous notre plus grand actionneur et financeur.

- Oh ! Je ne mérite pas vos remerciements. Mr Parker n'a pas encore accepté.

- Détrompez-vous, il a accepté. Depuis dix ans que je connais James, il ne marche jamais c'est non. M'informa-t-il avant de s'en aller sourire aux lèvres.

James ! Alors il s'appelle James, James Parker.

Je pris congé de mon directeur et m'enfermai dans mon bureau. Aucun dossier à étudier pour le moment, je m'ennuyais comme pas possible.

Un tour dans mon fauteuil, deux tours...

Je m'arrêtai et fixai mon ordinateur comme une proie. Un rictus se dessina sur mes lèvres avant de me jeter sur l'ordinateur, poussée par une curiosité malsaine.

J'entrai le nom de James Parker dans le moteur de recherche et le nombre de réponse que j'obtenu sur lui me surpris.

James Parker ne reconnait pas son enfant.

James Parker arrache un enfant à sa mère.

James Parker vire plus de 800 employés la même journée.

James Parker un homme d'affaire sans cœur.

James Parker, un homme sexiste...

- Reyma ?

- Ah ! Cria-je surprise.

Je levai la tête et me détendis quand le visage de Béa m'apparut. Béa est la secrétaire de Mr Carter, très vite nous avons tissé des liens d'amitié.

- Je t'ai fait peur ? Excuse-moi ! Je passais d'inviter à déjeuner. Me dit-elle.

A un moment, j'avais cru que c'était James Parker qui venait me punir de fouiller dans sa vie.

Ce que je viens de découvrir sur lui n'est pas rose du tout ! Cette froideur qu'il émane constamment représente parfaitement son caractère décrit par la presse : homme froid et sans cœur.

Je secoue la tête pour me le sortir de l'esprit. Je ferme les onglets ouverts avant d'accorder mon attention à ma nouvelle amie. Je lui offre un sourie.

- Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai faim ! On y va ? Lui dis-je en saisissant mon sac à main.

Elle me renvoie mon sourie et ensemble nous quittâmes l'entreprise direction le meilleur restaurant de la ville.

J'ai hâte de le connaitre moi, ce restaurant !

Juste Une Dernière FoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant