Chapitre 4

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A 8h pile, mon réveil sonne. Sans énergie et somnolente, je me dirige vers la salle de bain. La chaleur de l'eau contre ma peau, me fait un bien fou. Je me relaxe, plusieurs minutes dans la douche, avant d'en sortir. L'odeur de vanille, imprégner dans ma peau, me fait du bien. Tout en enroulant une serviette autour de moi, j'essuie le miroir enfumée. Petit à petit, je découvre mon visage. Je me suis habituer, après c'est quatre jours, à voir ce reflet.

Délicatement, je brosse mes cheveux avant de les sécher. Presque sec, je traverse la salle de bain en quête d'habits propre. N'ayant pas le choix de ma tenue du jour, j'enfile le seul vêtement qui se trouve dans mon armoire. Une robe, plutôt jolie, noir et simple.

Une séance shopping s'impose quand je remarque les petits trous, dans le tee-shirt que je porte depuis mon réveil, il y a quatre jours. Je me demande alors, si je peux me permettre d'acheter quoi que ce soit. J'ai une carte bancaire oui mais, combien y a-t-il dessus exactement ? Mon planning du jour se rallonge encore, à cause de mon passage obligé à la banque. J'irai après avoir été au commissariat. Tout en prenant en photo, sur Google map, mon itinéraire de la journée, je me chausse d'une vieille paire de basquet blanche. De nouvelles chaussures ne seraient pas de refus.

Tout en fouinant dans mon portefeuille, je me rends compte qu'il me reste juste assez de monnaie pour faire un aller-retour en bus. Dans les papiers, qu'il y avait dans l'enveloppe posé sur mon lit à mon réveil, j'ai aussi un permis de conduire mais, aucune clé de voiture. Donc, pour le moment, le bus est mon seul moyen de transport.

Je prends bien garde à fermer ma porte d'entrée à double tour, avant de descendre les deux étages. Tout en quittant la résidence, je jette un dernier coup d'œil au grand miroir, accroché près de l'entrée. Une paire de talons auraient été les bienvenue pour accompagner cette robe, pensais-je, tout en continuant ma route.

Après avoir attendue 10 bonnes minutes le bus, je monte enfin dans celui-ci. Du regard, je cherche une place vide et étrangement, je suis la première arrivée. Alors que le conducteur commence à partir, un homme cours derrière le véhicule, en tambourinant sa carrosserie.

    - Attendez! Hurle la voix.S'il vous plait !

D'un coup de frein sec, le bus s'arrête et ouvre ses potes mécaniques à la personne. A bout de souffle, il entre en remerciant le conducteur de s'être arrêté.

De loin, je remarque que ce visage m'est familier.

    - Voisin ! M'exclamais-je, tout en lui fessant un signe de la main.

Accompagné d'un large sourire, il me salue à son tour avant de se diriger vers moi.

    - Salut, commence-t-il tout en prenant place à mes côtés. Ça va ?

    - Oui et toi ?

    - Oui, le monde est petit. Me fait-il remarquer, tout en esquissant un sourire. Tu vas où ?

    - Euh, en ville. Répondis-je, naturellement. Et toi ?

    - Aux courses, j'ai deux-trois trucs à acheter.

Alors que je me demande si je dois lui parler de ma future visite au commissariat de police, il reprend la discussion.

    - Tu vas mieux ? Depuis la dernière fois ? Me demande-t-il, les yeux rivé sur ses chaussures.

    - Oui, beaucoup mieux. C'est drôle, je comptais te rendre visite ce soir et là, on se croise dans le bus.

    - Ah ! S'étonne-il, tout en posant finalement sont regard sur moi. Tu voulais me voir à propos de quelques choses ?

Pour toujours - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant