Nous sommes déjà jeudi et je commence le travail dans 20 minutes.
Comme me là informé ma patronne, je dois toujours porter un bas de vêtement noir donc j'enfile une jupe cintrée, ainsi qu'une chemise verte kaki brodé d'insignes militaire.Ce travail est une vraie bénédiction venue du ciel car en plus d'avoir une patronne adorable, il me suffit que d'une dizaine de minutes de marche, pour m'y rendre.
Je me chausse de mon unique paire de baskets, avant de quitter mon appartement.
Tandis que je ferme à double tour ma porte d'entrée, je jette un coup d'œil vers celle de Marc.
Celà fait deux jours que je n'es pas de nouvelles de lui. Es qu'il va bien ?Je décide de toquer à sa porte, afin de m'en assurer. Pas de réponse.
J'appuie de plus belle sur la sonnerie, mais toujours rien.
Il doit être sortie ou il est peut-être aller faire son sport quotidien.Sur c'est dernières pensés, je descend les marches tout en lui envoyant un message.
« Salut Marc, es que tu va bien ? ».
Soudain je prends conscience d'une chose, il me manque.
J'aime son sourire, sa façon de me parler et de me regarder.
Je me suis habituée à sa présence et j'éprouve une certain manque quand il n'est pas à mes côtés.J'aimerais en connaître plus à son sujet. Qu'est-il venue faire en France, a-t-il de la famille ? Une petite amie ?
Cette pensée me pince le coeur. Quel est ce sentiment ? Je ne serai quand même pas...
Je recoiffe adroitement mes cheveux dans la fenêtre du hall d'entrée, avant de passer la porte.Marc... Qui est tu ?
Cette question résonne dans ma tête comme une énigme.Après mes dix minutes de marche qui desormais vont faire partie de mon quotidien, j'arrive dans le café/boulangerie.
Je jette un oeil sur mon portable, et me rend compte qu'il n'est que 8h50, j'ai donc plusieurs minutes d'avance.- Bonjour Alexandra !
Élisabeth me sourit de toutes ses dents avant de me faire la bise.
- Tu est en avance. Me fait-elle remarquer, tout en jetant un œil sur son horloge suspendue au dessus de la caisse.
- Oui, je pensai mettre plus de temps que ça pour venir.
- C'est parfait ! Les vestiaires sont derrière. Elle pointe du doigt la porte des fourneaux. Je t'es préparée un tablier.
Je la remercie comme il se doit, avant de passer la porte.
À ma vue, les deux boulanger/pâtissiers arrêtent de pétrir leurs pâtes, afin de me saluer par une bise très légère.- Les vestiaires sont juste ici. Me lance le chef, tout en tournant la tête vers une seconde porte.
- D'accord, merci. Lui répondis-je, tandis qu'il se remet aussitôt au travail.
Une fois dans les fameux vestiaires, j'enfile le tablier qui est posé sur une table. Il est blanc, simple avec pour seule décoration, l'insigne de la boulangerie composé d'un café et d'un croissant. Rien de bien original.
J'accroche mes cheveux en une queue de cheval, avant d'aller rejoindre Élisabeth qui s'occupe déjà d'un client.
Ma formation à durée deux bonnes heures, avant qu'elle me donne ma pause.
J'ai 15 minutes de répis avant de faire seule, ma première vente.
Le travail n'es pas sorcier et j'ai vite pris mes marques.
Le sourire, l'amabilité et le contrat avec le client, voilà les choses importantes que j'ai du retentir.
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Pour toujours - Tome 1
Romantizm[TERMINÉ] « Ce que le passé n'a pas pu te donner, le futur te l'offrira. » Vingt-deux ans... Je n'ai aucun souvenir de mes vingt-deux dernières années. J'ai tout oublié. Qui je suis, d'où je viens ? Pourquoi et comment ?