Chapitre 14

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        - Il commence à faire froid ! S'exclame-t-il, tout en se relevant de la nappe. On devraient rentrer.

Je réouvre les yeux et constate qu'il viens de me mettre un vent monumentale.

         - Oui tu as raison, il se fait tard.

Nous ramassons nos affaires respectifs, avant de nous diriger vers l'arrêt de bus.
Je me sens tellement idiote d'avoir essayé de l'embrasser que je n'ose même pas prononcé un seul mot.

Nous attendons patiemment et dans un silence pesant, que le bus arrive.

Je joues nerveusement avec mes pieds tandis que Marc fixe un point aléatoire, sans vraiment le regarder.

J'entreprends de sortir mon portable de mon sac à main, quand mon voisin se met à racler sa gorge avant d'entamer une discussion.

       - Tu travail demain ?

       - Oui, de 11h à 19h.

       - Ah, d'accord... C'est quand ton jour de repos ? Me demande-t-il, tout en continuant de fixer un arbre quelconque.

       - Le lundi et le dimanche.

       - Ah... D'accord.

Nous retombons une nouvelle fois dans un long silence quand, Hallelujah, le bus arrive enfin.
Qu'es qui m'a pris de vouloir l'embrasser aussi ? Je suis devenue folle ?
Oui c'est ça... Pleurer, pour ensuite avoir une envie pareille, je ne peux pas être saine d'esprit.
Il va me prendre pour une cinglée, si ce n'est pas déjà fait.

Je n'est qu'une seule hâte, c'est de rentrer chez moi au plus vite, afin de me morfondre sous mes draps.

Quand nos chemins se séparent, nous nous souhaitons bonne nuit avant de rejoindre respectivement notre appartement.

Je ferme la porte derrière moi et aussitôt, je cogne légèrement​ ma tête contre celle-ci, en ne cessent de me répéter : « Idiote, idiote, idiote ». En espérant que la douleur me fasse oublier la gaffe que j'ai faite, il y a quelques minutes.

Quand je me décide enfin à aller me coucher, je n'arrive pas à trouver le sommeil. Je ne cesse de revoir la scène de mon humiliation en boucle.
Moi, fermant les yeux tout en approchant mes lèvres de celle de Marc.
J'étais qu'à quelques centimètres de sa bouche quand il sais levé, en disant : « Il commence à faire froid ! ».

Mon dieu... J'ai tellement honte.

Je ne cesse de me tourner, et de me retourner dans mon lit, essayant de parvenir à m'endormir mais en vin, les minutes qui défilent me paraissent interminable.

Toutes les 5 minutes, je regarde l'heure sur mon téléphone mais celà ne m'aide pas à trouver le sommeil, au contraire.

Es que lui il dort ? Es qu'il à l'habitude de ce genre de situation et il à réussi à s'endormir sans scrupules ?
Qu'es que je dois faire quand je vais de nouveau le croiser ? Je dois rester naturel ou... Retenter ma chance ? Non, surtout pas ! Jamais plus je n'oserai le regarder en face et encore essayer de l'embrasser une nouvelle fois.
L'ignorer, n'est pas non plus une bonne idée. D'accord il m'a mit un vent mais comment lui en vouloir pour ça ?
Je ne vais pas le forcer à éprouver des sentiments pour moi.

Rester amis et qu'on oublie respectivement ce malheureux accident. Voilà la solution la plus adéquate.

J'espère seulement qu'il voudra toujours être mon ami...

Je ne cesse de me poser mille et une questions, et après avoir cogiter plus de deux heures dans mon lit, je parviens enfin à trouver le sommeil.

Pour toujours - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant