Chapitre 5

71 7 0
                                    

C'est en me rendant compte que je n'ai que 240 euros d'économie, que je me dis que je suis dans un sacré pétrin. Pourquoi es que je ne me suis pas réveil plein aux as ? Ma vie n'en serait que plus simple. Voilà maintenant un nouveau souci qui s'ajoute : L'agent.

Comment vais-je faire pour vivre avec si peu ? Le loyer, les factures, la nourriture... En plus de mes problèmes d'amnésie, je vais en plus devoir trouver un travail, et vite. Super... Décidément, la vie ne me gâte pas et j'ai bien l'impression que je ne suis pas au bout de mes peines.

Le soleil commence déjà à se coucher quand je rentre chez moi. J'ai passé toute la journée à courir à droite et à gauche pour au final, rien. A par découvrir que je suis à sec.

Mon frigo vide, ne m'aide pas à retrouver la joie de vivre. Je vais devoir me serrer la ceinture un bon moment, avant de pouvoir gonfler mon compte en banque. La brique de lait ainsi que les trois paquets de pâtes sont tout ce que j'ai dans les placards.

Je manque de faire un arrêt cardiaque quand mon téléphone portable se met à sonner. Je cours dans toute la pièce à sa recherche, par peur de manquer l'appel.
C'est seulement en le déverrouillant, que je me rends compte qu'il ne s'agit que d'un message.

« Le riz est prêt », suivie d'un smiley.

Alors que le destinataire est inconnu, je comprends sans mal de qui il provient. Mon voisin mais... Comment a-t-il eu mon numéro ? Je ne me souviens pas le lui avoir donné. J'ai beau chercher mais, aucun souvenir. La-t-il prit contre mon insu ? Ne prouvant trouver la réponse seulement en la lui posant, j'enfile mes baskets et part à sa rencontre.

Après avoir toqué à sa porte, il m'accueil aussitôt, accompagner de son éternel sourire.

     -Vas-y, rentre.

Sans avoir à me le répéter une deuxième fois, je pénètre dans son appartement. Plusieurs cartons, encore fermé, traine dans le couloir. En jetant un rapide coup d'œil aux alentours, je me rends compte que son appartement est identique au miens. Nous avons les mêmes meubles disposés exactement aux mêmes endroits. Remarquant mon air ahuri, il me propose de m'assoir.

     - Tu veux boire quelques choses ?

     -Euh... Bredouillais-je, perplexe, de cet étrange ressemblance. Non merci, mais... Ton appartement...

     -Oui, je l'es pris meublé, comme toi. Répondit-il naturellement, tout en me servant quand même un verre d'eau. J'avais la flemme de ramener tous mes meubles.

     -Ah d'accord ! M'exclamais-je, gêner de cette étrange supposition. Tu n'as pas fini d'emménager ?

     -Euh non, Répond-t-il, tout en marquant un arrêt. Je n'ai pas trop eu le temps...

Alors que je me dis qu'en quatre jours, depuis son arrivée, il a largement eu le temps de ranger ces trois cartons, il me sert une assiette de ce fameux riz, qui fait l'objet de ma principale visite. L'odeur du repas me rappelle le jour de mon réveil, quand il m'a aussi fait à manger. Après l'avoir remercier, j'entame le dîner qui une fois encore, est un véritable délice.

      -Dis, commençais-je, après avoir bus un coup. Tu as eu comment mon numéro de téléphone ?

     -Euh,... Cette hésitation semble durée une éternité. Dans la lettre, j'ai pensé que... Qu'au cas où, ça pourrais être utile.

Sans vraiment chercher plus d'explications, je le rassure en lui disant qu'il n'a rien fait de mal.

Après avoir terminée mon assiette, mes yeux se fixent sur lui. Maintenant que je prête attention à ses vêtements, je me souviens qu'il portait exactement les mêmes, il y a quatre jours. Un jean noir ainsi qu'un tee-shirt blanc avec la même tête de panda dessiné dessus, que le jour de notre première rencontre.

Pour toujours - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant