Pour toujours - Tome 1

Chapitre 26

       - Alex ? murmure Marc, derrière la porte de ma chambre.

J'ouvre les yeux, et constate que nous sommes déjà le matin. Un faible rayon de soleil passe au traver de mes velux, tandis que je sort mollement de mon lit.
J'enfile mon incontournable sweet, avant d'aller ouvrir à mon ancien voisin.

       - Oui ?

Il me fixe de bas en haut, avant de sourire bêtement.

       - Quoi ? marmonnais-je, offusqué par son œil critique si tôt le matin.

       - Rien rien, le petit déj' est prêt.

Il me tourne le dos, avant de se diriger joyeusement vers la cuisine. Presque en sautillant, il fini de servir le repas sur la table basse. Tout en croisant les bras sur mon torse, je le regarde s'extasier sur les​ moindres​ détails​ de sa cuisine.
Après l'avoir admirer un instant, je file dans la salle de bain, afin de me débarbouiller le visage.
Une fois face à mon reflet, je comprends pourquoi​ Marc sait moqué de moi : Mon mascara à dégouliner sur mes joues, mes cheveux sont une parfaite reproduction de la seconde guerre mondiale et non haleine... J'espère seulement qu'il n'a pas eu le malheur de pouvoir la sentir.

Voici l'inconvénient d'héberger celui qu'on aime. Il nous voir au petit matin, à l'odeur fétide et tout sauf fraîche de la veille.

J'essaie d'arranger du mieux que je peux mon apparence, avant d'aller rejoindre mon invité/colocataire, qui est déjà installée devant la télé à visionner une rediffusion du journal d'information.

Le silence est d'or, tandis que nous commençons notre repas. Des questions sans réponses on traversées mes pensées toute la nuit, et m'empêche de rester silencieuse une seconde de plus.

       - Dis Marc... commençais-je, pour brisé le silence.

Il ne dis rien, et se contente de poser un regard d'incompréhension sur moi.

       - Depuis hier... Je ne cesse de me poser une question.

       - Quel question ?

Je voie bien à sa mine qu'il redoute ce que je m'apprête à lui dire. J'évite son regard, tandis que le siens cherche le mien. Je bois une gorgée de mon jus d'orange qui je l'espère, me donnera asser de vitamines pour continuer la discussion.

       - Mon copain... Ki-Jun. à cette annonce, son visage de crispe aussitôt. Il est comment ?

       - Comment ? répète-t-il.

       - Oui...

Ma question est certes évasive, mais il comprend sans mal que le comment, ce traduit par : Est-ce​ qu'il était gentil ?
Je ne m'attendais pas à une réponse positive, mais encore​ moins à tous ces défauts qu'il énumère sur mon petit ami, les uns après les autres.
C'est sur un ton froid et impassible, qu'il commence son acharnement :

       - C'est un pauvre type. Un branleur plein aux as, qui joue aux caïds. Il s'amuse à jouer et à rabaisser tout le monde. C'est un enfant pourri gâté, à l'égo surdimensionné.

Ok... D'accord.
Marc m'a déballé tout son sac en a peine quelques secondes. À croire qu'il ne portait pas ce gars dans son cœur.
Ma théorie d'un trio s'évapore, tandis que mon ancien voisin commence à s'énerver tout seul.

       - Pourquoi je suis sortie avec lui ?

J'aurai du me contente de me taire, car Marc commence sérieusement à perdre son sang froid.
Il se mordille nerveusement la lèvre inférieure, tout en fronçant les sourcils. Ses yeux fixent un des croissants posé sur la table et il peine à garder son calme. Je jugerai presque qu'il hésite à renverser​ notre déjeuner par terre, afin d'éponger sa colère. Mais après un moment de silence, il reprend la discussion, le plus calmement possible.