Chapitre 19

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Celà fait maintenant quatre mois que je n'ai pas de nouvelles de lui, de Marc.
Les deux premiers mois ont étés​ les plus dures​. Je n'es cessée de me poser d'inombrables questions​ sur mon existence.
Qui suis-je ? Qui est-il ?

Malgré mes multiples tentatives pour parvenir à le retrouver, elles on toutes été vaines.

Après ma sortie de l'hôpital, je suis aussitôt aller retrouver Marc. Je n'avais cessé de cogner contre sa porte toute la nuit, jusqu'à ce que le propriétaire, qui avait reçu une plainte me concernant, vienne m'informer qu'il avait déménagé. Je lui est aussitôt demandé où était sa nouvelle adresse, mais il n'en savais pas plus que moi.

Avec le temps, j'ai réussi à me faire une raison. J'ai eu beau chercher pendant deux longs​ mois, un signe de vie de sa part mais en vain, il a du changer d'identité car je n'es strictement rien trouvé concernant un : Houng Marc.

Il a quitté l'école et n'a jamais dis à personne la raison de sont départ, ni où il comptait allé. J'ai donc supposée qu'il était retourné vivre en Corée du Sud.

Sur cette idée, je n'es cessée de travailler d'arrache-pied​ afin d'économiser asser d'argent pour lui rendre une petite visite. Mais en quatre mois, je n'es même gagnée asser pour pouvoir quitter la ville.

J'ai du tout raconter à Hanna qui a vite devinée que quelques choses n'allait pas. Je lui est parlé de mon amnésie, ainsi que de Marc et des photos​. Nous avons eu la même conclusion : Marc est mon ami d'enfance. J'ai habitée, ou j'ai été en vacances en Corée, depuis mon plus jeune âge.
Grâce à elle, j'ai réussi à remonter la pente. Elle a toujours été là pour me soutenir et me porter conseil. Jamais au grand jamais, elle ne m'a laissée tomber face à la complexité de ma vie, bien au contraire.

Un jour, alors qu'on tentaient de trouver mon voisin sur les réseaux sociaux, elle à émie une hypothèse plus que probable : Houng Marc, n'est pas son vraie nom.
Pourquoi aurait-il changé son identité, alors que je ne me souvenais même pas de son visage ?
Cette question n'a cessée de me trotter dans la tête, mais même mon amie n'en avais pas la moindre idée.

Nous sommes au mois de juillet et la météo annonce de légère chute de pluie, malgré l'été. Je prévois le coup, tout en enfilant mes chaussures en moumoute, ainsi d'un manteau en doudoune épaisse.

On a beau être en pleine vacances d'été, l'ouest ne gâte jamais ses habitants du soleil qu'ils convoitent tant. Un jour il pleut et le lendemain, beau temps. Le ciel est bipolaire et s'amuse à se jouer de nous.

J'ai promis à Hanna qu'après mon travail, nous irions boires un café dans notre bar fétiche.
Je sort ma monnaie pour le bus, avant de me diriger tête baissée, vers l'arrêt.
« Légère chute de pluie ? » Mon œil. L'averse est si dense, que je peine à voir ce qui ce passe devant moi.

J'avance donc à l'aveuglette, tout en suppliant le vent pour qu'il ne retourne pas mon parapluie. Les semelles en plastiques​ de mes chaussures, manques à de nombreuses reprises, de me faire tomber à la renverse.

       - Salut voisine !

Je sort mon visage qui est emmitouflée​ dans mon écharpe, afin de voir mon interlocuteur.
Il s'agit de Pierre.
Peut de temps après le départ de Marc, il est venue emménagé dans l'appartement en face du miens. C'est un garçon plutôt simple, ni beau, ni laid. Au début, j'ai eu du mal à lui faire confiance car j'avais toujours cette peur du «voisin suspect», qui me trottait dans la tête.

Mais les jours on passés et j'ai appris à le connaître. C'est le genre de gars que l'on décrit de : Gentil. Il n'a rien d'attirant chez lui, des cheveux bruns coupé court, des yeux noisettes​, ainsi qu'un corps de crevette d'une pâleur extrême.

Pour toujours - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant