La vie compliquée de l'Élu [Réécris]

Chapitre 27 - Le retour d'Abe

Ginny se réveilla dans une position peu glorieuse sur Harry. Elle était perpendiculaire à lui, Ginny avait réussi à faire un tour de 90 degrés et son ventre reposait désormais sur le ventre d'Harry. Elle voulut se recoucher de son côté du lit, mais Harry se réveilla.

-Bien dormi? demanda-t-il à sa belle rousse.

-Je n'ai aucune idée de comment je me suis retrouvé ici! se défendit Ginny en devenant rouge.

-Oh! Moi, je sais comment! Tu as commencé par te coller sur moi, puis tu t'es tortillée et tu as dû trouver une position confortable, puisque tu n'as pas bougé d'un pouce par la suite!

-Avec toi, je me sens toujours bien, dit Ginny avant d'aller chercher un baiser.

-Moi aussi, lui répondit-il en souriant. Même si tu m'écrases!

-Je ne suis pas lourde, objecta-t-elle en l'embrassant encore.

-On pourrait aller marcher cet avant-midi? proposa le jeune homme entre deux baisers.

-Excellente idée!

Après s'être habillés et avoir mangé, ils sortirent dehors.

Ce ne fut pas long avant que tous les journalistes, les fans et les curieux viennent les voir. Ils prirent donc  un portoloin et se rendirent au quartier moldu, où il n'y aurait pas de fans et autres gens indésirables.

Malheureusement, en se promenant devant les boutiques, où Ginny s'étonnait de tous les appareils moldus, ils tombèrent nez à nez avec Abe.

-Alors c'est pour lui que tu m'as trompé, dit-il, la voix menaçante de colère.

-Abe, ce n'est pas ça! Tu le sais!

Abe décrocha une droite à Harry, qui tomba à terre. Il donna un coup de jambes à Abe, qui tomba lui aussi à terre. Harry se redressa et administra une série de coups à Abe, qui prit une grosse roche à sa portée et la frappa contre ses côtes.

Durant ce temps, Ginny leur criait d'arrêter, mais ni l'un ni l'autre ne l'écoutaient. Elle prit la peine de jeter un sort de confusion, pour qu'aucun moldu ne s'arrête ou appelle la police.

Harry avait l'avantage d'avoir eu la formation de Dumbledore et était donc très rapide.

Abe, lui, était très athlétique; il s'entraînait souvent au gym. Les deux étaient donc à force égales. Bien sûr, Harry se retint d'utiliser sa magie, car sinon il aurait gagné.

Abe lui lança une poignée de poussière dans les yeux, ce qui aveugla Harry. Abe prit l'avantage et le rua de coups. Harry saisit sa gorge et resserra l'étau autour de son coup, ne fléchissant pas, même lorsque Abe lui donnait des coups sur les bras. Il ne relâcha sa prise que lorsque le corps mou de l'ex à sa petite amie tomba à terre.

-Harry! Tu es fou? s'écria Ginny.

-Non. Il n'est pas mort! marmonna-t-il.

Il essaya de se relever mais n'y parvint pas. Maintenant que l'adrénaline retombait, ses côtes lui faisaient atrocement mal.

-Ne bouge pas, je t'emmène à 'Mione, ordonna Ginny. La jeune femme ôta le souvenir du combat dans la tête de son ex et répara les blessures. Comme elle s'y attendait, elle ne parvint pas à soigner Harry. Elle créa un portoloin et ils se rendirent au bureau d'Hermione.

-Où sommes-nous? articula difficilement Harry.

-Dans le bureau d'Hermione, j'ai pensé que nous faire apparaître dans la salle principale n'était pas la meilleure idée.

-Rrrmmmmff, grogna Harry.

Ginny vérifia les chambres libres, et s'apercut qu'Hermione avait réservé la chambre 139...indéfiniment. «Elle s'attend à ce qu'Harry revienne souvent» pensa Ginny.

Elle apporta Harry dans la même chambre qu'il avait quitté deux jours avant.

Elle commença par nettoyer ses yeux, puis enleva son chandail. Elle eu une vision d'horreur. La plaie d'Harry sur son épaule droite s'était rouverte et elle voyait une côte transpercer sa peau. Ginny aperçut un équipement de base moldu au fond de la pièce.

«Elle s'attendait à tout» pensa Ginny.

La jeune femme s'empressa donc de prendre les outils dont elle avait besoin et entreprit de "réparer" son petit ami. Elle ne pus réparer ses côtes brisées, il fallait qu'elles se ressoudent d'elles-mêmes. Elle ne lui mit qu'un bandage, ne pouvant rien faire de plus.

Après plusieurs heures, elle avait fait tout ce qu'elle pouvait et s'endormit sur une chaise au fond de la pièce.