Partie 4

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Des mots inappropriés me traversent l'esprit. Je me demande se qui se passe dans sa petite tête. Ses lèvres un peu trop maquillés à mon goût, s'ouvrent petit à petit pour me dire :

-Rose:" Qu'est ce que tu fais sur mon chemin ?

-Moi: Ce que je fais sur TON chemin !? Je rentrais tranquillement chez moi jusqu'à que tu m'interrompe.

-Rose: Pfff. T'as qu'as prendre un autre chemin !

-Moi: J'ai toujours pris ce chemin et je ne vais pas changer mes habitudes pour mademoiselle !

-Rose: Va te faire !"

Sur ses mots, elle repart avec une allure plus vive que tout à l'heure. En passant à côté de moi, elle me bouscule. J'atterris les fesses en premières. Sa fait mal ! Elle continue sa route alors que moi je suis par terre avec les larmes aux yeux. Je me décale pour aller sur le trottoir. Je me couche et ferme mes yeux pour essayer d'apaiser la douleur. Sa ne marche pas vraiment. Tout mon dos me fais mal. Sa remonte petit à petit jusqu'à dans ma nuque. Soudainement je sens des mains chaudes, douces et mouillés se poser derrière ma nuque. Je grimace un peu lors du contact. J'ouvre les yeux pour découvrir la personne. C'est un ado de mon âge trempé de la tête aux pieds. Des perles d'eau dégoulines le long de son visage pour ensuite se perdre sur son torse nu. Ses yeux verts me fixent avec anxiété. Je lui souris pour faire bonne impression. C'est un peu raté pour une première rencontre. Des goutes tombent sur mon visages. Il les essuie  avec délicatesse. D'un geste, il replace ses cheveux bruns en arrière. Il pose ma tête sur ses genoux puis me demande :

-Mec:" Sa va bien ?

-Moi: Heum, disons que ça peux aller mieux -faible sourire-

-Mec: Viens, je te ramène chez toi.

-Moi: Tu vas y arriver ?

-Mec: Tu as vu ça ! -montrant ses abdos- Sa va m'aider.

-Moi: Ok si sa te fait plaisir mais tu sais le trottoir est confortable aussi !

-Mec: Je vais pas te laisser en pleurs sur un trottoir quand même ! Je ne suis pas aussi cruel.

-Moi: Bah vas y emmène moi.

-Mec: Tu habites où ?

-Moi: Là haut -montrant ma maison-

-Mec: Ok, on y va !"

Il commence à passer sa main sous mes cuisse et mes épaules. Il me soulève sans peine et il se dirige vers mon habitation. En quelques secondes, on se trouve au pas de ma porte. Vu qu'il n'a pas de bras pour ouvrir, je l'ouvre. Les rideaux de porte nous empêche un peu d'entrer mais je les pousse avec les mains. Ma maman est dans la cuisine entrain de faire de la pâtisserie. Elle nous rejoins quand elle nous aperçoit. Le garçon me pose délicatement sur mon canapé. Ma mère lui dit :

-Maman:" Bonjour jeune homme. Vous êtes ?

-Mec: Bonjour madame, je suis Matt. Je vous ramène votre fille. Elle était en pleurs et couché sur le trottoir. Donc c'était la moindre des choses.

-Moi: Merci -sourire-

-Maman: Merci beaucoup."

Il me fait un petit bisou sur ma joue puis part. Dès qu'il est parti, ma maman s'assoit à côté de moi avec de grands yeux.

-Maman:" Qu'est ce que tu as fait pour qu'un tel beau-gosse entre dans ma maison ?

-Moi: Tu connais Rose ? Et bah elle m'a parlé puis poussé sur le trottoir et je me suis blesser les fesses. J'ai grave mal !

-Maman: Tu ne l'as jamais aimé celle la. Au bout d'un moment, il faut qu'elle arrête. Mais tu m'as toujours pas expliquer pourquoi tu es rentré dans les bras de Matt.

-Moi: Vu que j'avais mal, je me suis décaler sur le trottoir puis j'ai fermé les yeux. Et je crois qu'il avait une fête dans le coin donc il m'a vu et il m'a aidé. C'est pour ça qu'il était mouillé et torse nu.

-Maman: Il n'est pas mal m'empêche !

-Moi: Maman !

-Maman: Du coup tu veux que je fasse quoi ? Je t'amène à l'hôpital ou tu veux juste du repos ?

-Moi Ce ne doit pas être tellement méchant ! Je vais rester allonger sur le canapé et me reposer. Mais tu peux juste me ramené des vêtements secs s'il te plaît.

-Maman: Je vais les chercher, j'arrive."

Et elle part en direction de ma chambre. Des fois je me demande si elle n'est pas rester en adolescence dans sa tête. J'ai très souvent cette impression. J'ai des conversation de meilleures amies avec ma mère. Disons qu'on s'aide beaucoup. Elle m'a eu a ses 19 ans, ce qui a été difficile pour elle. Donc elle rattrape son adolescence en même temps que moi. Alors que je réfléchis, j'entends des frappements à la porte. Qui ça peut être ?  

Au risque d'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant