Au risque d'aimer

Partie 31

-Dallas: India ?

-Moi: Qu'est ce que tu fous ici toi ?

-Dallas: Bah je te cherchais tout simplement.

-India: Bah moi je ne veux pas de toi.

-Dallas: Aïe, sa fait mal sa.

-India: Tu ressens une petite partie de se que je ressens maintenant. Juste à cause de ce stupide gage.

-Dallas: Faut que je fasse quoi pour que tu me pardonnes ?

-India: Sors de ma vie comme tu y es entré.

-Dallas: Tu ne peux pas me faire sa.

-India: C'est ce que je veux pour être heureuse de nouveau. Donc tu as le choix, sois tu pars pas et tu me rends malheureusement ou tu disparais de ma vie et je serais heureuse. A toi de voir.

-Dallas: Bah je te laisserais tranquille alors mais tu me laisse faire un truc avant;

-India: Vas y, dit ce que tu veux mais saches que se sera la dernière phrase que j'entendrais de ta part.

-Dallas: Sache que je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais jusqu'à la fin de ma vie."

Une fois la phrase finie, il colle ses lèvres sur les miennes. Se qui me brise le coeur en petits morceaux. Ces petits morceaux qu'on ne pourra plus rassembler. Une larme coule le long de ma joue et je sens que sot visage à lui est humide aussi. Je mets fin à notre baiser d'adieu puis lui tourne directement le dos pour ne pas voir la tristesse dans ses yeux. Je craquerais, c'est sûr et certain. Je n'entends plus son souffle lourd derrière moi, je n'entends plus rien du tout. Je n'entends plus les bruits qu'il y a autour de moi, les secrétaires qui parlent au téléphone ou les enfants qui courent dans le hall. Comme si mon monde n'est plus réel. Instinctivement, je prends l'ascenseur, oubliant la mésaventure de tout à l'heure, puis appuie sur le bouton de mon étage. Les portes se referment et je m'assois dans le coin. J'ai envie de partir d'ici et de ne jamais revenir. J'ai envie de quitter de pays et de tout recommencer à 0. C'est ce que je ferais une fois sortie de cette prison blanche. Les portes se rouvrent et je me dirige vers ma chambre. C'est le seul endroit que j'aime à peu près dans cet hôpital. J'aime bien leur parc aussi. Je me couche sur mon lit en espérant ne jamais me réveiller. Mais on sait tous que se sera impossible.

*****

Je me réveille, malheureusement, en sursaut ce matin. J'ai fait un horrible cauchemard. Je partais vivre à Londres, et je voyais Dallas partout, les larmes aux yeux, me suppliant de revenir. Au début c'était facile de l'ignorer mais au fur et à mesure, on a de la peine pour lui et on succombe toute, les unes après les autres. Je ne regretterais pas cette décision, de toute façon, il est trop tard. Un jeune homme avec beaucoup de charme, j'avoue, entre dans ma chambre, se qui me retire de mes pensées. Vu à la longue veste blanche qu'il porte, il doit être infirmier.

-Infirmier: Bonjour Mademoiselle !

-Moi: Bonjour Monsieur Je Sais Pas Qui !

-Infirmier: Appelez moi Brooks. J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.

-Moi: Laquelle ?

-Brooks: Vous avez obtenu le droit de sortir."

Il n'y a pas besoin de plus de mots pour que je saute dans les bras de Brooks. J'avoue c'est bizarre, mais je suis tellement heureuse que je ne réfléchis pas. Il me rend mon étreinte ce qui me choque un peu. Je le lâche quelques secondes après puis part ranger les quelques affaires que j'ai ici.

-Moi: "Brooks ?

-Brooks: Oui ?

-Moi: Je vous aime ! Whoua j'suis libre ! "

Je sors en courant de cet foutu chambre et part rejoindre l'ascenseur. J'appuie plusieurs fois sur le bouton même si cela ne l'accélère pas. Je n'ai tellement pas de patience que je descends par les escaliers. Une fois au comptoir, je signe les papiers de sortie et me casse pour de bon. Je me sens mieux d'un coup ! On dirait que mes plans sont plus tôt que prévu. J'ai vraiment envie de partir, même si je dois laisser tout ce que j'aime ici. Je veux tout recommencer. Je n'irais pas loin, mais je partirais.