Partie 39

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-India: "SYDNEY !?

-Hôtesse: Oui Sydney mademoiselle à la ligne 124.

-India: Madame, je dois absolument sortir de cet avion.

-Hôtesse: Désolé, nous sommes pas en mesure de vous faire sortir d'ici, l'avion va décoller dans les secondes à suivre.

-India: Mais madame, je suis dans le mauvais avion...

-Hôtesse: Nous allons régler se problème dès qu'on sera arrivé à destination.

-India: Merci mais je n'ai pas vraiment envie de rester 10 heures dans un avion qui ne m'était pas attribué.

-Hôtesse: Vous n'avez pas vraiment le choix."

India souffle derrière mon dos et met ses écouteurs.

PDV India

C'est une blague sérieusement. Comme si je n'avais pas encore assez de problèmes. Je dois attendre tout le long du voyage pour retourner chez moi juste après.

Ellipse du voyage.

Le pire voyage de ma vie ! C'est comme sa que je qualifierais ce voyage. Cette gamine qui n'arrêtait pas de gueuler, Rushy et Charlie qui rigolaient pour une raison qui m'était inconnue et une turbulence pas possible. Donc c'était horrible. La seule chose qui m'accompagnait sans me faire chier était ma musique. Je l'ai écoutée pendant dix longue heures. Vous vous en rendez compte, j'ai écouté 196 chansons à la suite.

Au moment ou nous devons sortir de l'avion, Rushy me parlais. Mais j'avais toujours ma musique d'activé, donc je n'ai absolument rien entendu. Je suis vraiment pas abordable dans ce genre de moment là. Sans lui répondre, je sors de cet avion maudit. Maintenant il faut juste que je trouve une hôtesse pour que je retourne à LA. Et dire que le retour dure dix heures. Cette journée est la pire que j'ai jamais vécu.

Mon sac sur le dos, je sors du tunnel pour aller trouver une hôtesse. Mais quelqu'un m'attrape le bras, puis me retourne pour que je face à lui. Sa ne m'étonne pas, c'est Rushy. Par politesse je lui fais un petit sourire et enlève mon écouteur.

-Rushy: "Dis, tu m'as pas répondu tout à l'heure !

-Moi: A vrai dire je n'ai pas écouté.

-Rushy: Je répète, vu que nous avons quelques avantages, nous pouvons t'aider à retourner aux Etats-Unis.

-Moi: Je n'ai pas besoin qu'on m'aide, je sais très bien me débrouiller toute seule !

-Rushy: C'était juste une proposition, tu en fais ce que tu veux.

-Moi: Je n'en veux pas de votre aide !

-Charlie: Et tu veux pas qu'on t'accompagne voir une hôtesse ?

-Moi: Si sa vous fait plaisir...

-Rushy: Et bien allons-y !"

Rushy part limite en courant pour aller me chercher une hôtesse. Il est désespérant ce garçon. Et le soufflement de Charlie me confirme qu'il pense la même chose que moi. Et sans que je m'y attendes, le bras de Charlie m'enveloppe mes épaules, pour me réconforter j'imagine. Et j'avoue que je sens le rouge me monter aux joues. C'est que je suis entrain de fangirler. Et pour la première fois de la journée, je souris.

La seule chose gênante c'est qu'il porte ses lunettes de soleil pour ne pas qu'on le reconnaisse, donc je ne peux pas voir ses yeux. Mais lui par contre, il peut regarder droit dedans. Et disons que mes yeux me trahissent à chaque fois.

-Charlie:" Tu pleures là ?

-Moi: Ne t'inquiète pas, c'est rien.

-Charlie: Tu peux me faire croire beaucoup de choses, mais là, il ne faut pas me prendre pour un con.

-Moi: Tu veux vraiment savoir ?

-Charlie: Oui !

-Moi: Mes potes me manquent. Je ne leurs ai même pas dit au revoir. Je n'ai même pas dis au revoir à ma mère mais laissé une stupide lettre sur mon lit. Je m'en veux à un point, et tout sa à cause de ce connard de Dallas. Désolé pour mon vocabulaire.

-Charlie: Tu t'exprimes à ta manière, ce qui me plaît parce que tu me parles comme si j'étais une personne que tu connais depuis hyper longtemps. Qui est ce Dallas, si tu veux bien m'en parler.

-Moi: Dallas ? C'est le mec que j'aime depuis des lustres. Et cet été, nous nous sommes rapproché et tout. C'était l'anniversaire de ma meilleure amie, donc c'était une grande fête. Et nous nous sommes, heum, embrassé. Mais c'était un gage. Donc je me suis enfuit, et je me suis retrouvée dans l'hôpital. Voilà ce que mes amies mon raconté, parce que personnellement, je ne me rappelles de rien.

-Charlie: Whoua, c'est chaud !

-Moi: Ouais.

-Charlie: En gros tu fuies ton amour pour ne plus souffrir ?"

Je n'y ai jamais vraiment réfléchis, mais Charlie à raison. Et dès que je m'en rends compte, je me jètes dans les bras de Charlie, et pleure toutes les larmes de mon corps. Je suis une lâche envers ma famille et mes amis !

Au risque d'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant