écrire une nouvelle histoire

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LISE

Les garçons revenaient enfin de leur voyage "initiatique". J'avais trop souffert de leur absence et donc la colère s'était atténuée petit à petit. C'est avec impatience et appréhension que j'attendais sur le quai de la gare leur arrivée. Kris m'avait accompagnée. Quand elle vit Evan elle se précipita pour lui sauter dans les bras. Je ne bougeais pas d'un millimètre: mes deux amours étaient revenus mais je ne savais pas dans quel état d'esprit. Est-ce qu'ils avaient décidé que cette fois-ci la page était définitivement tournée? Est-ce que je leur avais manqué et qu'ils me revenaient pour former à nouveau notre trio. Je m'étais jurée de ne leur poser aucune questions car j'avais bien trop peur de leurs réponses et surtout que j'avais réussi à calmer la rage qui me rongeait. J'avais compris qu'il était grand temps que je change et maintenant c'était aux garçons de mener la danse. J'étais terrorisée. Julian s'approcha, il posa ses mains sur mes joues pour récolter de ses pouces les larmes qui s'étaient mises à couler sans que je m'en rende compte.

"C'est tout l'effet que cela se fait si tu veux on repart."

Je souris: "salop"

Avec une grande douceur il posa ses lèvres sur les miennes, un long frisson et une onde de chaleur me submergea. Evan et Kris nous avait rejoint. Evan me regardait sans bouger, je lui souris son visage s'illumina et il bouscula Julian pour me saisir dans ses bras et me faire tourner.

J'éclatais de rire: "Evan... pose moi..."

Il s'arrêta de tourner mais me garda dans ses bras quand nos lèvres se retrouvèrent je me sentie enfin complète. C'est entourée de mes moitiés que nous rentrions à la maison. Kris nous avait déposé chez moi comprenant que nous devions nous retrouver.

Mes parents travaillaient tous les deux et heureusement car nous n'atteignons pas la chambre. Nous nous déshabillions en un temps record. Tellement rapidement qu' Evan se retrouva par terre après avoir essayé de retirer son pantalon. Nous éclatâmes de rire et je lui grimpai dessus le bloquant au sol. Ses yeux brillaient d'excitation mais j'y lu aussi une émotion que je partageai. Je l'embrassai tendrement et tendis la main vers Julian, je n'eus pas besoin d'ouvrir les yeux, je connaissais chaque partie de son corps par cœur, ma main s'arrêta au niveau de son cœur, ses battements effrénés résonnèrent dans tout mon corps. Il s'était agenouillé à nos côtés, il saisit ma main pour l'amener à sa bouche et la lécher, il suça chacun de mes doigts me tirant un gémissement étouffé, Evan intensifia son baiser entrainant nos langues dans une danse de plus en plus sauvage. Julian fit glisser ma main le long de son menton, son cou, traçant son chemin jusqu'à son sexe tendu. Quand ma main l'encercla il grogna. Sans quitter les lèvres d'Evan je descendis de son torse, il s'agenouilla à son tour. Je glissai ma main dans son caleçon pour saisir son érection. Il se détacha de mes lèvres pour parcourir mon cou de baisers. Julian s'empara à son tour de ma bouche me laissant à peine le temps de reprendre ma respiration. Mon corps n'était plus que sensations, chaque infime parcelle de mon corps était comme en fusion. Je n'en pouvais plus, j'avais besoin qu'ils me remplissent avant de perdre pied. J'appuyais sur le torse de Julian pour qu'il s'allonge et vins m'empaler sur lui en criant, ces mois d'abstinence avait démultipliés par mille la sensibilité de toutes mes terminaisons nerveuses quand Evan vint avec une grande douceur se glisser en moi j'explosais en m'arrachant aux lèvres de Julian pour me cambrer en criant. Nous restâmes un long moment sans bouger savourant encore une fois toutes ces émotions retrouvées. J'avais été brisée par la peine et la colère, ils m'avaient laissé pour morte et par cette étreinte il me ramenait à nouveau à la vie. Nous étions tous les trois conscients que ce n'était qu'une amnistie mais nous logions ce qui, à ce moment là, n'était qu'un minuscule détail dans un coin reculé de notre esprit.

"Je vous aime et je m'excuse pour tout ce que je vous ai fais subir toutes ses années"

Evan me rassura: " C'est comme cela qu'on t'aime, on t'a pris toute entière sans mauvais jeu de mot hein"

Je ris à travers mes larmes

"Mais oui Lise on a appris à te supporter!"

C'est pour cela que tu veux me quitter... mais ces mots ne passèrent pas mes lèvres, je ne voulais en aucun cas gâcher ces quelques semaines de bonheur qui nous étaient offertes.

J'avais posé tous mes vendredis de congés pour que l'on puisse profiter de longs week-end tous les trois. Je délaissais mes amis et mes parents mais ils comprenaient. Je ne pouvais pas perdre le peu de temps qu'il nous restait avant le départ de Julian. Il préparait son départ mais nous n'en parlions jamais. Chaque instant passé ensemble était trop précieux pour les gâcher avec des angoisses, des peines qui viendraient bien assez tôt balayer ce bonheur retrouvé. Nous passions toutes nos nuits ensemble à nous aimer mais aussi à nous replonger dans nos journaux évitant les passages tristes, nous concentrons sur nos souvenirs heureux, nous écrivions beaucoup aussi.

Nous savions que nous allions bientôt mettre le point final à notre histoire mais pas tout de suite... Non je n'étais pas prête...

 

Three Forever ( En Cours De Correction) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant