On the road again

2.5K 151 4
                                    

EVAN

- Hors de question que tu partes avec Julian et l'autre pouffe dans les quatre coins du monde! S époumone mon père.

- N'insulte pas Lise! Et je fais ce que je veux! Je voulais juste te prévenir pour que tu ne loues pas le kot et t'éviter une perte d'argent.

- Je louerai ce kot et tu iras à l'unif et c 'est non négociable!

- il n'y a rien a négocier: je pars!

- Tant que tu vivras sous mon toit tu m'obéiras!

- Tu l'as quitté ton toit et tu as perdu le droit de me dire quoique ce soit depuis que tu as fourré ta queue dans la chatte de ta " pouffe " ( il déteste qu'on mime les guillemets ) et je ...

La baffe qui s'abat sur ma joue me laisse sans voix.

- Je t'empêcherai de foutre ta vie en l'air pour cette pétasse et tu ...

L'entendre à nouveau insulter Lise me fait perdre les pédales, je me jette sur lui.

******************

JULIAN

Les gens se plaignent toujours de leur place dans l'avion: ce système de trois places où on se trouve avec un parfait inconnu à nos côtés qui prend trop de place, ronfle ou pire dort sur notre épaule!
Mais pour nous vous vous doutez bien que c'était l'idéal: Lise au centre, Evan côté hublot et moi côté couloir. Et c'est parti pour la plus grande aventure de notre vie: un an pour faire le tour du monde.

Notre première destination a été : Amérique du Sud et ce fut incroyable: l'île de Pâques, San Pedro de Atcama et, merci Evan d'avoir passé son permis, départ en jeep pour la Bolivie et son fabuleux désert de sel.

En Argentine nous avions été éblouis par les glaciers autour d'El Cafate et les chutes d'Iguazu. Mais notre coup de coeur ce fut : Rio de Janeiro: cette ville est tout simplement délirante! Nous avons passé là-bas la soirée la plus folle de notre vie: nous avons fini complètement ivre sur la plage de Prainha.

- Putain les mecs je suis complètement pétééééeeee, avait gloussé Lise en se laissant tomber sur le lit.

- T'as jamais su tenir l'alcool, petite nature.

- Julian défends moi ! Evan m'ennuuuiiiie.

J avais ri.

- Tu t'y mets aussi : t'es méchant! Pour vous punir je fais la grève du sexe. Na plus de sexe!

Elle s était mis à crier:

- Je ne veux plus voir de bites pendant un mois ! Vous avez entendu tout le monde ! Plus de bites, de queues nada.

Evan s était littéralement écroulé de rire.

J'avais essayé de contenir Lise.

- Chutttt Lise !

- Bin quoi, ils comprennent pas le français. Bites, biTES; BITES...!

Et le groupe de surfeurs qui se trouvait près de nous s était mis à taper des mains au rythme des " bites, bites..." de Lise.

Elle s était levé et s était mis à sauter sur place scandant toujours:
- bites, bites...

Evan s était relevé , m avait pris la main et celle de Lise et je n avais pu que suivre le mouvement. Notre danse avait été interrompue quand Lise nous avait lâché la main pour se précipiter vers les rochers et vomir. Les surfeurs nous avaient saluer en rigolant et avait quitté la plage.

Quand elle nous avait rejoint enfin, Evan qui était déchainé l avait jeté sur son épaule et couru vers la mer, je les avais suivi: un bain de minuit
( il devait être bien plus tard que ça ) magnifique idée.

Il l avait jeté à l'eau:

-  Evan je te hais tu vas me le payer! Julian venge moi, à l'eau lui aussi ! M avait il crié, hilare.

Evan avait retiré son maillot, l avait jeté sur le sable et je l avais imité de même.

-  Merde les gars, j'ai dit que je voulais plus voir de queue !

- Bin, ferme les yeux

Elle  avait obéi.

- Ne les ouvres surtout pas, lui avais-je souffler une fois à ses côtés. On lui avait pris chacun une main et nous étions avancé dans l'eau jusqu'à ce que l'eau nous arrive au dessus de la taille.
Les vagues nous frappaient et nous avions essayé de garder notre équilibre en riant. J avais détaché les lanières du haut de bikini de Lise, elle avait ri sans ouvrir les yeux:

- Tu pourrais au moins les cacher je ne suis pas exhibitionniste.

Je ne m étais pas fait prier et les couvris de mes mains.

Evan l avait rassuré :- Il n'y a personne sur la plage et il fait noir Lise. Personne ne te verra et tu ne verras rien non plus.

Il avait plongé sous l'eau Lise avait éclaté à nouveau de rire et moi aussi quand Evan était réapparu avec son dessous de bikini.

- Je l'aimais bien ce bikini.

- Et bien dis lui adeus ma belle et il le laissa tomber sur l'eau.

J avais joué avec " nos précieux " et Evan avait ses mains sous l'eau. Le rire de Lise s'était étranglé dans sa gorge et été remplacé par un gémissement qui ne laissait aucun doute sous la destination que sa main avait atteinte.

Il lui avait susurré:
- Grève du sexe c'est ça ?

- OUI !

J avais saisi en bouche un de ses tétons durçit par le froid et l'excitation, le léchant, le mordillant.

- Tu es sûre Lise ?

- Mouais.

J'avais introduis à mon tour un doigt en elle et Evan et moi avions intensifié nos va et vient.

Elle avait ouvert les yeux et avait rendu les armes:

- Bon la grève du sexe ce sera pour plus tard! Prenez moi bande de salauds !

On ne s était pas fait prier.

LISE

Julian nous avait dit au début de sa maladie, que s il était condamné le rêve qu'il voulait absolument réaliser c'était le tour du monde. Nous lui avions alors promis qu'on le ferait dès la fin de son protocole et nous avions commencé à tout planifier.

Nous avions tous les trois réussi notre année. Julian vraiment de justesse mais il s'en moquait: il était diplômé et aucun de nos projets n'était remis en question.

Mes parents ne nous avaient pas accompagnés à l'aéroport: ils n'arrivaient pas à accepter que, selon eux, je perde une année à voyager. Je leur envoyais un mail à chaque étape en joignant des photos. Ils me répondaient mais cela restait très formel:
" Nous sommes rassurés de voir que vous allez bien, soyez prudents. "
était leur réponse habituelle. Cela me peinait mais j'essayai  de ne pas y penser. Ce voyage était une telle aventure ! Jamais je ne pourrai le regretter.

Après cette nuit incroyable sur la plage, les garçons m'avaient réservé une surprise: iLHA Grande! Se retrouver sur cette île qui m'avait tant fait rêver ( merci Sthephenie Meyer) était un peu surréaliste. En plus, ils ne s'étaient pas contentés de m'y emmener en voilier, non, ils avaient sorti le grand jeu: une nuit dans un hôtel de luxe ( ça nous changeait des auberges)  chambre ( aussi grande qu'un appartement ! ) avec ponton sur la mer, repas sur la terrasse de notre chambre ( et heureusement car les vêtements que j'avais dans mon sac à dos ne permettaient sûrement pas d'aller dans le restaurant de l'hôtel ), petit déjeuner au lit: la totale.

Et cette nuit ! Digne d'une lune de miel.

Depuis un mois nous vivions un rêve éveillé et ce n'était que le début.







Three Forever ( En Cours De Correction) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant